Chapitre 15

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PDV Lou


Je m'éloigne de lui à bout de souffle, nos fronts se touchent encore, nous sommes bien dans cette position aucun de nous ne veux bouger. Il me sourit, qu'il est beau. Je ne me souviens pas de ma vie d'avant, mais si la nouvelle veux dire rester avec lui, je signe direct. Il me fait sentir vivante, sa façon de me regarder me donne l'impression d'être la personne la plus importante dans sa vie et j'aime ça. Je ne veux pas arrêter ce moment parfait mais il commence à faire froid.

« Tu trembles, tu veux rentrer ? » me demande Hugo en me touchant les bras.

« Oui. »

« Alors je te raccompagne jusque dans ta chambre. » il commence à avancer et je le suis.

« Mais n'espère pas que je t'invite à rester. »

« Je trouverais un moyen de rester la prochaine fois alors. » il me regarde avec un air provocateur.

« Qui te dit qu'il y aura une prochaine fois ? » dis-je en entrant dans son jeu.

« Ton regard qui me dit de t'embrasser à nouveau ? Ton sourire qui en dit tout autant ? » dit -il en se rapprochant de moi dans le couloir vide.

« Ton regard me dit exactement la même chose Lloris. »

« Alors pourquoi ne pas réaliser leurs demandes ? » je ne réponds pas et l'embrasse.

« C'est bon maintenant ? Plus rien ne veux un bisou ? » je lui souris.

« Si, moi. » dit-il juste avant de me voler à nouveau un baiser.

Je me décolle de lui en rigolant, lui dit au revoir et entre dans ma chambre. Je part prendre ma douche sans regarder autour de moi, j'aurais peut-être dû car quand je sors de la salle de bain, je vois quelqu'un de dos a moi, je ne vois que son profil allumé par l'écran d'un téléphone.

« Antoine ? Tu fais quoi dans ma chambre à cette heure? » il se retourne et me regarde en souriant.

« Je voulais savoir. »

« Savoir quoi ? »

« Comment c'était passée votre soirée. Vas-y raconte moi tout ! » il est fou.

« Tu acceptes que je me change avant ? » il me regarde gêné.

« Oh.. Euh... Oui bien sûr. J'avais oublié. » je part enfiler un short et un t-shirt.

« Tu avais oublier quoi ? » dis-je en revenant.

« Que tu avais perdu la mémoire. Avant nous étions très proche, voir meilleurs amis. Je suis le dernier à qui tu ai donné des nouvelles avant de partir. Et te voir m'oublier totalement me fait mal. Parce que quand tu rentres dans la vie de quelqu'un tu n'en sors pas. Tu n'est pas facilement oubliable, et ça tu peux le demander à Hugo. »

« Alors nous étions meilleurs amis ? Pourquoi ne pas me l'avoir dit plus tôt ? »

« J'avais peur qu'avec ton accident tu m'oublies vraiment, que tu ne veuilles plus de moi. Alors j'ai préféré te voir de loin mais heureuse. Mais maintenant qu'avec Hugo ça avance je veux tout les détails moi ! »

« D'accord. » je m'assois à côté de lui.

« Pourquoi tu acceptes ? Après tout je suis presque un inconnu pour toi. » il est sérieux pour la première fois.

« Tout ce que tu ma dit me semble vrai, pourquoi je te croirais pas ? » il me sourit et me prend dans ses bras.

« Tu m'as tellement manqué ! Bon allez maintenant raconte tout à tonton Antoine ! » je rigole et m'écarte de lui pour regarder droit vers la porte.

« Je me souviens pas plus de lui que de toi ou les autres. Mais mon corps lui s'en souviens, je ressent un besoin d'être avec lui tout le temps, je me sens plus qu'heureuse quand il est avec moi et j'ai l'impression de revivre dans ses bras. J'aimerais tellement me souvenir mais c'est impossible. Alors je fais avec ce que je peux et ce que j'ai. Je ressent de l'amour pour lui c'est certains, et lui aussi je pense. Mais j'ai peur. J'ai peur qu'il se rende compte que finalement il ne m'aime pas, ou alors qu'il se lasse. Pour moi c'est un pilier tout autant que Olivier, et si il part je ne peux pas tenir sur une seule fondation, il en faut deux. » je le regarde dans les yeux et fait une pause. « Je n'ai pas voulu tomber amoureuse de lui, mais c'est trop tard, il est encré en moi et jamais je ne pourrais me débarrassé de lui, de son sourire, son rire, ses yeux et ses bras protecteurs. »

« C'est comme la première fois. » il me sourit.

« Comment ça ? »

« Je t'ai déjà entendu me dire ça. Le jour de votre premier dîner. Presque mot pour mot si tu enlèves l'histoire de ta perte de mémoire. »

« Vraiment ? » il hoche la tête.

« Tu me conseilles de faire quoi alors ? » il se lève et va vers la porte, il pose sa main sur celle ci et me regarde.

« La même chose que la dernière fois, pense avec ton cœur. Hugo n'est pas un connard qui ne pense qu'a lui, il sera toujours la pour toi et si il te fait du mal j'irais le taper, et je pense que je ne serais pas seul. » je rigole avec lui. «  Bonne nuit guapa. » et il sort.

I can't remember you Où les histoires vivent. Découvrez maintenant