Chapitre 2 : 2eme nuit

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Je me réveille le lendemain soir encore un peu dans le brouillard en me remémorant doucement les événements de la nuit dernière. J'ai encore du mal à y croire. Je me lève doucement et me prépare pour une nouvelle nuit, après une douche rapide je vais m'habiller devant mon miroir ou je ne peux m'empêcher d'être dégoûtée, mon corps est couvert de cicatrice, seuls témoins de mon enfance...

Je m'habille très vite, ne supportant pas mon propre reflet et place mon bonnet sur ma tête pour cacher « ces choses » qui n'auraient jamais dû être là... une autre de ces choses se trouve juste à quelques centimètres au-dessus de mes fesses. J'ai parfois du mal à les cacher... mais il le faut si je veux espérer être tranquille et être encore libre...

Après avoir manger quelque chose, je pars retrouver le patron pour lui faire le rapport de la première nuit. Il semble surpris et ravi de me revoir en vie et prêt à faire une autre nuit, ça ne doit pas lui arriver souvent le pauvre. Je lui explique qu'il n'y a rien eu à signaler de la nuit et qu'ils sont restés à leur place sans bouger.

Il en est grandement étonné et me demande de répéter. Le pauvre en plus d'envoyer ses employés à la mort il est sourd. Je répète donc et à ce moment-là je regrette de ne pas avoir d'appareil photo sur moi car la tête du patron est géniale, la bouche ouverte à gober des mouches et les yeux écarquillés, vraiment dommage.

Une fois son état de choc passé, il m'explique que très peu des gardiens de nuit ont dépassé la première en vie, les autres ont soit voulus démissionner, ont eu un membre cassé ou alors ont été retrouvé à moitié... Et il s'étonne encore de ne pas trouver de candidat au poste! Il m'explique alors qu'il est tellement désespéré de trouver un gardien de nuit qu'il est prêt à me donner l'emploi à vie si j'arrive à rester vivante et en pleine santé jusqu'à la fin de la semaine. Je ne sais pas trop comment le prendre...

Enfin, j'accepte son offre à la condition de pouvoir garder le petit studio, il accepte à son tour. Avant de partir, je lui demande si je peux utiliser les cuisines du restaurant pour me faire à manger et m'occuper la nuit parce que tout va bien. De plus, je lui explique qu'ainsi je pourrai éventuellement préparer les desserts de la carte pour le lendemain, enfin si les intentions des animatronics à mon encontre non pas changer évidemment. Il y réfléchit quelque instant puis accepte en voyant le gain de temps que cela allait occasionner pour les cuisiniers, qui se plaignaient de ne pas avoir assez de temps pour la confection de nouveaux plats sur la carte. Ça empêchait le restaurant d'avoir le label "fait maison" car les desserts sont congelés.

Je le quitte beaucoup plus tard après les dernières consignes et me dirige vers les vestiaires en saluant les derniers employés qui rentrent chez eux. Ils semblent surpris de me voir à nouveau et en pleine santé, c'est une maladie ici ou quoi ?

Je garde ma tenue et va récupérer mon repas pour la nuit en n'oubliant pas de laisser une pizza sur l'une des tables devant la scène pour Chica. Je fais un dernier tour puis éteint les lumières avant de rejoindre mon poste.

Une autre nuit commence, m ais je ne suis toujours pas confiante, surtout à cause de la nuit dernière. Les heures passent. Avec les caméras je surveille la salle ou après s'être « réveiller », Chica remarque tout de suite qu'une pizza l'attend sur la table. En trois secondes elle lui saute dessus et la dévore sous le regard désolé des trois autres. Je souris doucement, amusée.

Foxy s'assoit sur le bord de la scène et s'amuse à balancer alternativement ses jambes dans le vide. Freddy regarde les nouveaux dessins accrochés au mur que les enfants leurs avaient offerts. Seul Bonnie est hors caméras, ce qui m'inquiète un peu. Il a beau avoir été gentil la nuit dernière, il peut très bien avoir changé d'avis entre temps.

Et si tout Changeait?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant