Chapitre 49: Confession intime

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C'est toujours assez tendu que Vincent reçoit sa tasse de café et la boit par très petite gorgée, le regard dans le vide. Un silence assez tendu prend alors place dans la pièce ce qui ne semble pas déranger le Patron plus que ça puisqu'il continue à remplir ses document. J'endure cela pendant dix bonnes minutes avant de craquer. Je me racle la gorge pour attirer l'attention du Patron ce qu'il ne tarde pas faire avant de lui dire :

-Oui ma Petite Mor...

-Vous n'avez pas un tour du restaurant à faire Patron ?...

-Oui mais je comptais y aller...

-Maintenant ! Vous comptiez y aller maintenant !

Mon regard oscille entre lui et Vincent qui n'a plus aucune réaction depuis qu'il à sa tasse de café ce qui m'inquiète énormément. Le Patron semble comprendre le message et après un grommellement sur le faite qu'il se fait virer de son bureau par ses propres employés, se lève et quitte la pièce sur un dernier « Ne faite pas de bêtise ».

Une fois la porte fermé et complètement seule avec Vincent j'essaie d'attirer son attention sans pour autant une mauvaise réaction de sa part. Je viens doucement poser ma tête dans le creux de son cou et vient doucement frotter mon nez contre sa jugulaire en ronronnant bassement. Ici le comportement humain n'a pas sa place, si je veux qu'il se confis il faut que je devienne la confidente parfaite et rien de tel qu'un animal pour ça. c'est bien l'un des seules avantages à mon hybridation.

Au fils des minutes je le sens se détendre sous moi et son étreinte autour de ma taille se fait plus forte cependant je ne change pas mon attitude pour autant, le laissant aller à son rythme. Parler maintenant ne ferai que le braquer et il retournerait alors à son masque de tous les jours. Les secondes passent sans qu'il ne bouge puis dans un murmure à peine audible il commence.

-Tu sais, on est pareil toi et moi. De part notre enfance merdique on se ressemble sur bien des points... sauf que moi que moi je n'ai pas été abandonné par ma famille à des putains de psychopathe.

Je me tends à se souvenir mais prends sur moi quand je sens son souffle tremblant et déglutir avec mal mais il continue.

-Comme je te l'ai déjà dis, mon... géniteur n'a jamais eu la fibre parentale. Lui tout ce qui lui importait c'était le fric qu'il gagnait à son taf, d'avoir quelqu'un pour chauffer son lit tout les soirs, lui faire à bouffer mais surtout se bourrer la gueule. Alors avoir un gosse dans les pattes voulais dire moins d'argent pour sa gnôle !

Je le sens se tendre à nouveau et vois ses doigts blanchir autour de sa tasse. Je viens délicatement prendre sa tasse des doigt et la pose sur le bord du bureau sans pour autant bouger ma tête de place. Cela ne semble pas le perturber puisqu'il continue sur sa lancé.

-Quand ma mère c'est aperçu de sa grossesse elle était presque à terme, elle à fait un déni de grossesse... et lui il lui à hurler dessus parce qu'elle n'avait rien vu à temps pour y mettre un terme. Elle qui avait toujours voulu un enfant de l'homme qu'elle aimait et tombée de haut ce jour là...

Il fait une pose dans son récit, prenant de grande inspiration pour se donner courage puis continue.

-Après ma naissance ma vie de larve ingrate a été relativement tranquille. Il passait alors tout son temps dans les bars ou chez des putes ! Les seule fois ou il passait à la maison c'était pour venir récupérer des sous qu'il m'était de côté pour se bourrer la gueule ou pour filer de l'argent à ma mère pour qu'elle fasse le course pour son repas. Lui seul travaillais et il se fichait que ma mère et moi ne mangions pas à notre faim du moment que lui avait son repas. Puis cet enfoiré à disparue de la circulation du jour au lendemain et ce pendant dix ans. Ma mère a dû se trouver un boulot rapidement pour pouvoir nous nourrir et gérer les dépense de la maison.

Et si tout Changeait?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant