Célébrité de l'ombre

Chapitre 1: L'arrivée

Enfin la voiture s'arrête sur le parking. Quel parking ? Et bien .... celui de mon nouveau collège et internat: la pension Jules Ferry, et oui ce nom est très original. Enfin bref cette pension est un peu "spéciale" : chaque élève est spécialisé dans un des huit sports proposés et le pratiquera à haut niveau. Pour entrer dans cette pension il faut s'inscrire a des concours scolaires et sportifs, ce que j'ai fait parce que je n'avais plus rien à perdre et envie de fuir mes ennemis, mes erreurs et mon passé. Oh, pardon je m'égare, je disais donc que mes parents ma sœur et moi venions d'arriver.
"- Emmy tu es sûre que tu ne le regretteras pas ?
Et voilà ma mère, je l'aime beaucoup mais il faudrait lui expliquer que je n'ai plus 4 ans et que je ne suis pas en sucre.
- Maman on en a déjà parlé je ne laisserai pas passer cette chance.
- Bon allez on descend, et voilà ma sœur Lucie cette héroïne qui me sort de n'importe qu'elle situation.
- Ta sœur a raison on en parlera plus tard, on doit d'abord voir ta directrice de division, et voici mon père, il réussit toujours à éviter les conflits en tout cas mieux que moi mais je dois avouer qu'il a raison, j'ai rendez vous avec la femme qui s'occupe de la section athlétisme."
Quelques minutes plus tard et après m'être perdue plusieurs fois dans l'immense pension je me retrouve dans le bureau de Léa ma directrice de division. Après avoir réglé tous les problèmes de paperasse et avoir abordé les sujets tels que le règlement intérieur on me demande quel deuxième sport je veux faire : j'ai le choix entre danse et natation je choisi la danse sans hésiter car j'aime beaucoup ça et je déteste la natation. Puis une fois sortie vient le moment fatidique des au revoir car mes parents ne peuvent pas entrer dans les dortoirs. Alors que mon père me dit que je vais y arriver et que ma mère me sert dans ses bras en réprimant un sanglots, ma sœur me sert de toute ses forces dans ses bras.
"- T'inquiète pas Emmy si quelqu'un t'embête je viens et je lui mets la misère du siècle.
- Merci, mais je sais me défendre, tu va me manquer."
Et sur ces quelques paroles émouvantes et un tas de dernière recommandations mes parents repartent me laissant seule. Il ne me reste plus qu'à affronter mes colocataires. Ici les chambres sont partagés par groupe de huit ou de dix pour les filles et trois pour les garçons et je n'ai qu'une peur tomber dans une chambre de pestes et ne m'entendre avec personne, remarque j'ai l'habitude. Presque en transe je me dirige vers le dortoir des filles, je monte au quatrième étage, je vais au fond du couloir où se trouve ma chambre : la 437. Je m'oblige à respirer calmement puis j'ouvre la porte.

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