XXX : Toi, sans hésitation.

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SPENCER

Je t'aime.

TROIS SEMAINES PLUS TARD

_Réveille toi !

Un coup d'oreiller me frappe à la tête, je maugre le visage enfoui dans les draps. Je garde les yeux fermés, sent la bonne odeur de lessive et de frais puis étirent mes jambes jusqu'au fond de mon lit. Dieu, j'ai l'impression d'avoir dormi pour un mois entier, ce qui pourrait bien être vrai.

_Aller, debout !

Nouveau coup d'oreiller, sur les fesses cette fois, de la part d'Andréa. Je ne réagis pas, mais dès que je sens venir le troisième coup, je me retourne sur le dos, attrape le coussin qu'Andréa s'apprêtait à me lancer d'un bras et l'envoi à l'autre bout de la pièce.

_Va-t'en, Andréa. Laisse-moi dormir.

_Sympa l'accueil. Réplique-t-elle.

J'ouvre un œil, plisse des yeux et grogne à cause de la lumière qui s'infiltre dans la pièce puis enlève le bras qui me recouvre la moitié du visage. J'expire et tourne la tête, cherchant un endroit où enfouir mon visage de nouveau.

_Bien, maintenant que tu es tiré de ton sommeil, on va pouvoir s'y mettre. Je vais préparer du café.

Je grogne une fois de plus et rouvre les yeux pour voir sa silhouette de dos sortir de ma chambre pour passer à la cuisine.

_Comment es-tu entrée ? Demandais-je enfin, la bouche pâteuse.

_Ta porte d'entrée n'était pas fermée à clé. Tu sais que c'est une vraie mauvaise habitude, n'importe qui peut entrer ici.

_Je sais. Soufflais-je.

Foutue habitude... pensais-je en m'asseyant en tailleur sur mon lit.

_J'ai déjà une folle hystérique dans mon salon.

_Dans ta cuisine, chérie.

_C'est ça. Roulais-je des yeux.

Tandis que je me frotte les yeux et laisse lentement mon corps se dégourdir et s'étirer, je regarde les rayons du soleil déjà bien haut dans le ciel, s'engouffrait dans ma chambre. Mon regard balaie la pièce des yeux et tombe sur mon miroir à pied qui me renvoie mon reflet. Mes cheveux ondulés me tombent en cascade jusqu'à la poitrine, ma frange est de travers et une mèche rebelle rebique vers l'arrière, génial.

Andréa revient à ce moment-là, une tasse de café fumante dans une main qu'elle me tend.

_Pas de chocolat ?

_On a du travail.

_Pas moi. Dis-je en prenant ma tasse à deux mains et en soufflant doucement sur mon café.

_Justement. Tu veux toujours ton poste, pas vrai ?

_Oui, je crois.

_Alors il te faut juste le récupérer.

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Again and More [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant