Chapitre 26 : Déchaînement des passions

635 60 4
                                    

Adrian

L'Eurostar vient de nous déposer à la gare du Nord et nous nous guidons vers un taxi pour nous rendre à notre hôtel. Je parle en français au chauffeur pour lui donner l'adresse de notre lieu de villégiature et je sens le regard éblouie d'Ella se poser sur moi. Je savais que ça ferai son petit effet, j'ai envie que ce week-end prolongé soit un pure enchantement pour elle. Cette ville est bien trop tentante pour ne pas tout se permettre...

...

L'hôtel Edmond dans le 17ème arrondissement est l'ancienne demeure de l'écrivain Edmond Rostand, changé en un lieu cosy et discret pour les voyageurs qui aime Paris sans le clinquant qui s'y apparente. Je l'ai aussi choisi pour ne pas attirer l'attention car je ne suis pas censé être là, je vais à ma propre exposition sans avoir été officiellement invité, puisque je ne me montre jamais!

Quand nous ouvrons la porte de notre suite, je me sens immédiatement chez moi. Cela à beau être un quatre étoiles, la modernité flegmatique qui s'y dégage, me met à l'aise. J'exècre les palaces, que je trouve trop grandiloquent. Je préfère le calme et l'élégance raffinée d'un petit établissement à l'abris des regards. Bien évidemment, Ella est aux anges! Ouvrant toutes les portes qu'elle croise et touchant tout ce qui peut l'être. C'est pour ça que j'aime tant l'avoir avec moi... j'ai le sentiment que nous sommes deux enfants qui n'ont jamais acceptés notre statut d'adulte.

— Tu veux qu'on mange quelque chose avant d'aller à l'expo ? Lui dis-je, en m'allongeant sur le lit.

— On doit y être à quelle heure ? 

— 19h. Répondis-je, en regardant le menu du room-service.

— Je tuerai pour un croque-monsieur... Dit-elle en s'approchant de moi.

— Pourquoi tout ce déchainement de violence, alors qu'il suffit de demander ? Répondis-je en décrochant le téléphone pour commander. 

Ella s'assied sur le matelas et me dévisage, alors que je m'exprime en français au room-service.  — Bonjour, nous aimerions commander... un croque-monsieur et un club sandwich, avec une bouteille de Bordeaux. Merci. Dis-je avant de raccrocher.

— Je crois que je pourrais avoir un orgasme rien qu'en t'écoutant parler.

— Vraiment. Dis-je, en rampant dans sa direction. Et si je t'en donnais un, de manière plus conventionnel ? Dis-je, en attrapant sa jambe pour la tirer à moi.

— Vas-y mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps car notre commande ne va pas tarder... Dit-elle contre mes lèvres.

— Ne t'inquiète pas, je sais être rapide et performant à la fois. Soufflais-je contre sa bouche avant de la dévorer dans un baiser vorace.

Je défais les boutons de son pantalon, tout en continuant à l'embrasser, le tirant jusqu'à ses genoux avec sa culotte, puis plonge ma main dans son intimité pour la titiller. Elle grogne dans ma bouche, surprise par ce mouvement brusque. Je m'éloigne de son visage pour couvrir son cou de baisers, tout en continuant à la torturer.

— J'ai envie de te sentir en moi, maintenant... Chuchote-t-elle, essoufflée.

Voulant lui donner ce qu'elle veut, je défais mon jean et tire dessus, emmenant mon caleçon dans un même mouvement jusqu'à mes pieds, je retire entièrement son pantalon. En un coup de rein, je la pénètre, serré par entre les plis de sa moiteur. Elle passe ses mains dans mon dos pour me retenir contre elle, et lève ses hanches à ma hauteur pour m'encourager à la prendre plus étroitement. Il faut que nous fassions vite, car nous serons bientôt interrompus... Mes vas et viens se font plus saccadés et virulents. Elle me reçois avec envie, ondulant des hanches sous moi, me procurant un doux et excitant massage. J'attrape ses poignets pour les coller au drap et me sur-élève pour la prendre avec encore plus de violence. Elle commence à haleter et je sens que je suis prêt de la jouissance. Alors qu'elle se cambre sous mes assauts, on frappe à la porte.

OutlineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant