CHAPITRE 21 - Le Retour

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Je ne sais pas se que j'ai fais de la journée. Je ne sais pas si j'ai mangée ou même respirée. Je sais juste que j'étais avec Zart, et deux, trois autres blocards.

Je crois que j'ai repris "consience" qu'au moment où j'ai commencée a voir les coureurs arrivés. A les voir tous arriver, les uns après les autres. Tous. Sauf eux.

"Calme toi Larra, il va... ils vont arriver..." me répétais-je sans cesse.

Il est 17h53.

Je vais voir Ben qui, tout essoufflé, viens d'arriver. Je l'entendis parler a son coéquipier.

-On a eu chaud, j'ai bien crus qu'on allais y passer, dit-il en faisant une acolade a un autre courreur, j'imagine qu'on est les derniers ?

En disant cela il tourna la tête et me vis.

-Merde je me disais bien que d'habitude quand on arrive à cette heure là Minho viens nous engeuler....

Il se mit à trotiner vers moi.

-Ça va Larra ils vont arriver.

Il posa sa main sur mon épaule, j'attrapa son poignet et regarda sa montre.

17h55.

On s'assit sur un rocher en face d'une des portes et je me mis à me ronger les ongles, comme toujours en se moment.

17h56.

Je crois que je suis en train de me torturer psychologiquement, j'imagine mille et une façons qui aurais pu les retarder, les perdre... et encore se sont les meilleurs fin, je me refuse à envisager une autre possibilité.

17h57.

17h58.

-Ils vont arriver Larra...

-Tais toi !

Je ne voulais penser à rien, juste que si ils ne reviennent pas, je les tueraient de mes mains.

17h57.

Dans trois minutes, seulement trois minutes.

Je suis au bord du despoirs, je panique, je n'arrive pas a avaler ma salive. J'imagine Newt, tapant contre les lourde portes.

Puis je les vis enfin arriver, l'air de rien, tout va bien dans le meilleur des mondes. Je prend une gouler d'air, ils vont bien, c'est le principal.

Je croise le regard de Minho, j'aimerais aller le serrer dans mes bras mais je crois que se serrais une mauvaise idée, j'attendis donc sur mon rocher.

Assez longtemps d'ailleurs, j'aime beaucoup ses moments, calme, a regarder le coucher de soleil. Les couleurs des nuages orange, rose par endroit.

-Salut.

Je tourna la tête et je faillis tomber de mon perchoir en le voyant venir me parler. Il mis une main sur ma taille pour m'empécher de tomber.

Il l'enleva aussi vite qu'il l'avais mis.

-Je... salut, Répéta-il.

Il était tout transpirant après ça journée dans le labyrinthe et son tee-shirt commençais à devenir transparent.

Je crois que je le détaillais assez intensément car il se mis à rire.

Quand je releva la tête, un fin souris s'affichait sur son visage. Je crois qu'il était gênée, il se passât la main dans les cheveux en regardant ailleurs.

Mais impossible qu'ils sois aussi gênée que moi.

Prise à détailler les parfaits muscles de la personne que j'ai moi même repoussée... Impossible de tomber dans pire situation...

Le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant