BOUMRAAFK.......BOUMRAAFK....BOUMRAFK...BOUMRAFK
Je devais prendre une décision et au plus vite. Lisa s'était remise à pleurer et ce' encore plus fort. J'étais complètement dépassée par les évènements. C'était un cauchemar, j'allais me réveiller, je voulais me réveiller. L'adrénaline s'insinuant dans mon corps me fit bouger. Je fis la première chose qui me vain à l'esprit. Je pris le bras de Lisa, nous enfermant dans la première salle que je croisai. Un placard à balais. Génial. Sans issus. Une pièce devant faire 3m2 maximum. Rendant tout mouvement délicat. Cette pièce ne contenait aucune fenêtre, aucun échappatoire. Nous étions coincées, « faites comme des rats ». J'arrivais quand même à trouver cette situation ironique, macabrement ironique. Mourir dans un placard à balais, entre les serpillères et les produits d'entretien, c'était « la classe à Dallas ». Dans un reflexe de survit, j'avais de nouveau plaqué mes mains sur la bouche de Lisa. Je la maintenait contre la porte. Faisant abstraction de la goute de morve coulant le long de ma main. Eurk.
BOUMRAAFK.......BOUMRAAFK....BOUMRAFK...BOUMRAFK
Je me crispaI de nouveau. Réalisant la situation dans laquelle nous nous trouvions. Il était là, tout proche. De plus en plus prêt. J'entendais chacun de ses pas toujours un peu plus fort que le précédent. La taule de ce monstre de métal frappait le sol de marbre avec puissance. Plus il se rapprochait, plus mon corps se crispait.
BOUMRAAFK.......BOUMRAAFK....BOUMRAFK...BOUMRAFK
Il était là, dans notre couloir. Il allait nous trouver. Mon dieu il allait nous trouver. Je fixais d'un regard suppliant Lisa pour qu'elle n'émette plus aucun son. Il ne nous trouverait pas. Il allait continuer ça route. Il ne nous trouvera pas me répétai-je en boucle dans ma tête. Les yeux rivés dans ceux de Lisa, nous l'entendîmes traverser le couloir. Il n'était plus qu'à quelques mètres. Pitié qu'il continue sa route, pensai-je. Il s'arrêta. Je ne l'entendis plus avancer, surement nous cherchait-il du regard. Mon cœur battait la chamade, j'avais tellement peur qu'il puisse l'entendre. Je retins ma respiration dans l'espoir vain et idiot que cela diminuerait les bruits incessant de mon cœur.
Un instant qui me sembla durer des heures se passa, puis ;
BOUMRAAFK.......BOUMRAAFK....BOUMRAFK...BOUMRAFK
Il s'éloignait. Oh mon dieu il s'éloignait. Il ne nous avait pas trouvées. L'espoir revint et un soupire de soulagement s'échappa d'entre mes lèvres, tremblante. Puis un sanglot fendit ce silence. Je me figeai, les yeux écarquillés face à une Lisa prête à éclater en sanglot. Mes yeux s'agrandirent d'effroi.
BOUMRAAFK.......BOUMRAAFK....BOUMRAFK...BOUMRAFK
Je l'entendis revenir sur ses pas. Oh non non non non non. Pitié non. J'avais écarté mes mains sans m'en rendre compte. Pitié non. Comme précédemment le bruit de pas se tue. Il s'était de nouveau arrêté. Cette fois-ci, juste derrière la porte.
Toujours les yeux plongés dans ceux de ma camarade, j'attendais. Priant tous les dieux possible de nous venir en aide. Quand tout à coup, j'entendis un bruit de lame. Puis presque instantanément je vis les yeux de Lisa s'agrandir d'effroi. Elle hoqueta et m'attrapa fermement les bras. M'enfonçant violemment ses ongles dans la peau. Je grimaçai de douleur. J'étais certaine que des marques de demi lune seraient maintenant visible sur chacun de mes bras. Elle me les empoignait d'une telle force que j'étais sûr d'en saigner. Son regard quitta le mien pour descendre tout doucement vers son omoplate. Je suivis son regard et restai estomaquée un instant, choquée. C'est pas vrai. Il lui avait transpercé le corps de sa lame. A travers la porte qui plus est ! La lame s'ouvrit en trois lames aiguisées, la rendant inenlevable. Je paniquai. Lisa hurla.
La seconde suivante se passa tellement vite que je n'eu pas le temps de comprendre. La porte fut arrachée plus que dégondée et Lisa et moi fument projetées en dehors de notre cachette. Etant donné que Lisa me tenait fermement j'avais suivit avec elle. Sous la puissance du geste elle me lâcha et je fus projetée plus loin dans le couloir ; Sous la violence du choc ma tête heurta le sol. Je glissai ensuite sur plusieurs mètres. Une douleurs lancinante s'empara de ma tête. Bordel ce que ça faisait mal. En rouvrant les yeux je mis quelques instant à adapter ma vision. Des milliers de points blancs dansaient devant mes yeux m'empêchant de distinguer mon amie. Un bourdonnement, comme des acouphènes, m'empêchaient d'entendre distinctement ce qui m'entourait.
« Aaa...ah Miiiii...aa je... supplis ... aid.. moi », pu-je seulement entendre.
J'essayai de me relever. L'effort qu'il me fallut pour ce simple geste fut considérable. Voutée vers l'avant et chancelante je grimaçai de nouveau. Ma main effleura l'arrière de mon crane et une douleurs aigus me transperça. Merde je crois que je vais vomir, pensai-je.
« Miaa ! », hurlait mon amie, en pleure.
Je me sentais si mal. Aucune pensées cohérentes n'atteignait mon esprit. Pourquoi Lisa hurlait-elle de la sorte ? J'avais si mal au crane. Mes pensées étaient confuses, aucunes idées n'arrivaient à se former correctement dans mon esprit. Des taches noirs remplacèrent progressivement les blanches alors que je tentais de faire un pas en avant.
L'effort fut trop important pour mon corps encore sonné.
« Lisa... », soufflai-je.
Et là ce fut le trou noir.
« Mia tu m'avais promit », Furent les dernières paroles que j'entendis. Ça et les sanglots désespérés de mon amie.
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Mia. L'Invasion (Tome 1) En réécriture
Science FictionMia, jeune étudiante en faculté de psychologie, va, lors d'une journée d'hiver, voir sa vie basculer. La jeune femme maladroite, au caractère des plus difficile et à l'humour laissant à désirer va devoir apprendre à survivre dans ce monde qui sembl...