Aujourd'hui nous étions lundi matin. Je ne tenais plus. Je ne faisais rien de mes journées. Ne faisant que tourner en rond à la fois perdue, inquiète et morte de trouille. La situation n'avait pas évolué. J'avais même passé la journée d'hier devant une fenêtre, à moitié cachée derrière un rideau. Fixant la route pour voir si ne serait-ce qu'une voiture allait passer. Seulement rien, pas une seule n'était passée en une journée. Pourtant notre départementale était assez fréquentée d'ordinaire. Se situant tout près d'une sortie d'autoroute. Assise sur le canapé fixant l'horloge devant moi, j'attendais. Je ne faisais que ça ; attendre. Mon pied tapait frénétiquement le plancher. Je ne tenais plus. Je me levai brusquement. Surprenant Nasko qui releva la tête, le regard interrogateur.
« On sort », fut ma seule réponse.
A ces simples mots il boudît hors de son panier et se précipita dans la cuisine. J'eu à peine le temps d'enfiler mes chaussures qu'il en ressurgit, sa laisse dans la gueule.
« Nan, on n'en aura pas besoin cette fois », lui dis-je.
Je préférais le savoir libre de tout mouvement. Qu'il puisse fuir avec facilité en cas de mauvaises rencontres. Je serrai bien mes lacets et les rentrai dans mes chaussures. Puis me relevai. Nasko avait posé sa laisse dans son panier. Et m'attendait assis la queue bougeant dans tous les sens sur le sol. Je souris. Tous les maitres devaient dire ça de leurs animaux ; Seulement j'étais toujours impressionnée par l'intelligence de mon chien. J'enfilai une veste chaude, une écharpe. Eteignis la chaine hifi, la remplaçant par mon portable. Je branchai mes écouteurs et n'en n'enfila qu'un. Abaissant la musique au plus bas. De manière à juste être avertie si elle s'arrêtait mais pour tout de même pouvoir entendre les bruits environnant. « Somewhere over the Raimbow » débuta. Cette musique n'était absolument pas en adéquation avec mon état d'esprit, seulement c'était le cadet de mes soucis. Peu importait la musique, le principale pour moi était qu'elle ne s'éteigne jamais. Je ne pris rien d'autre, ne voulant pas être encombrée inutilement. Préférant sortir par l'arrière, je déplaçai le meuble qui barrait la sortie. Une fois dehors, je me dirigeai rapidement vers la forêt à l'arrière de la maison, Nasko sur les talons. Une balade lui ferait le plus grand bien et moi j'avais besoin de réponses. Nous traversâmes la forêt. Nous la connaissions tout deux par cœur, du fait de nos nombreuses balades. D'ordinaires Nasko s'éloignait, disparaissant souvent de ma vue avant du réapparaitre un peu plus loin. J'avais appris à m'y faire depuis le temps. Les premières fois où je hurlais paniquée étaient aujourd'hui révolues. Seulement là, me surprenant, Nasko ne restait qu'à seulement un ou deux mètres devant moi, ne s'éloignant jamais. Comme s'il sentait mon angoisse. Je finis par m'arrêter, essayant de faire abstraction de la voix de Jorja Smith qui chantait « Something In The Way » dans mon oreille droite. Le silence me répondit. Etrange je devrais l'entendre d'ici. J'espère que ce n'était pas ce à quoi je pensais. Je repris ma marche vers ma destination. J'enjambai quelques racines, m'abaissai par moment pour passer sous certaines branches et poussa quelques feuillages avant d'y arriver. C'est ce que je redoutais. L'autoroute était comme morte, abandonnée. Une nouvelle fois, de nombreuses épaves de voitures y avaient été abandonnées, certaines accidentées. Je pu même en distinguer une sur la toit. Le conducteur, surpris avait dû donner un violent coup de volant. Il fallait que je fasse quelque chose. Je repensai au moment où tout avait commencé. Je voulais comprendre ce qui pouvait être à l'origine de tout ce cauchemar. Je réfléchis. Tout avais débuté lors de la réception du message étrange de mon père et ce' avant même que l'alarme de la ville ne sonne et avant l'attaque de ces robots. Comme si..
Choquée par ma déduction je me retournai. Il fallait rentrer. Tout de suite.
Je me mis à courir, le plus vite possible. Slalomant entre les arbres, ignorant les branches qui me fouettaient au passage. Je devais rentrer. Nasko me suivait sans le moindre soucis. Nous arrivâmes rapidement à la maison. Je pris tout de même le temps de repousser le meuble pour bloquer la porte. Mais n'enlevai pas ma veste ni mon écharpe avant de descendre à la cave. Dans le laboratoire de mes parents. Dévalant les marches ; je déboulai dans leur lieu de travail. Endroit où je n'allais, habituellement, jamais. Je tirai sur une ficelle et la lumière éclaira la pièce. Wow il y avait un Bazard sans nom. Des papiers partout, du sol au plafond. Certains jonchaient le sol, d'autres recouvraient la totalités de leurs bureaux ou encore des murs. On aurait dit qu'une tornade était passée dans cette pièce. Comment allai-je faire ? Peut-être avais-je tord de penser qu'ils avaient eu connaissance de cette invasion quelques instant avant qu'elle ne survienne ? Je n'avais de toute façon rien à perdre. Je pris une grande inspiration et commençai à fouiller au hasard et à lire tous les papiers uns à uns.
Cela devait faire maintenant plus de deux heures que je cherchais pourtant je n'avais rien trouvé mis à part des feuilles remplis de formules mathématiques ; incompréhensibles pour mon pauvre petit cerveau humain. Mes parents étaient de vrais alien pour moi lorsqu'ils parlaient chimie et prototypes. Je me laissai tomber dans le siège de mon père en soufflant, épuisée, à cause de mes recherches infructueuses. Je posai mes bras sur le bureau et m'avachis dessus, la tête entre ceux-ci dans un grognement. Un ding me fit sursauter et je relevai la tête. Qu'avais-je encore fait ? L'ordinateur de mon père était allumé. J'avais du pousser la souris lorsque je m'étais avachis. J'allais reposer de nouveau ma tête dans mes bras. Dans l'optique de continuer à m'apitoyer sur mon sort. Mais l'écran d'ordinateur me fit froncer les sourcils. Une vidéo était en attente. Un écriteaux « relecture » clignotait. Je ne pus m'empêcher de cliquer dessus.
« La curiosité est un vilain défaut ».
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Mia. L'Invasion (Tome 1) En réécriture
Fiksi IlmiahMia, jeune étudiante en faculté de psychologie, va, lors d'une journée d'hiver, voir sa vie basculer. La jeune femme maladroite, au caractère des plus difficile et à l'humour laissant à désirer va devoir apprendre à survivre dans ce monde qui sembl...