Je relevai la tête après ce qui me paru avoir duré des heures. Plus personne n'était descendu. Je n'avais plus rien entendu depuis un moment maintenant. J'étais persuadée que des secours auraient déjà dû arriver, nous porter de l'aide. Et je commençais à vraiment m'inquiéter sur ce qui s'était passé à l'extérieur pour qu'aucune aide ne nous ait été envoyée. Pendant tout ce temps, mes larmes s'étaient taries. Et j'avais eu le temps de psychoter sur ce qu'il se passait là, dehors. Peut-être avions-nous subit une invasion ? Peut-être sommes nous rentrer en guerre et entamons ce qu'on appellera plus tard la IIIème guerre mondiale. Ou encore une attaque terroriste. Je ne savais plus quoi penser. La fatigue n'aidant pas, mes idées n'étaient plus vraiment rationnel. En revanche, j'avais plusieurs fois essayé de rallumer mon portable. Et ce n'était qu'en réessayant une énième fois qu'il finit par afficher une pomme puis mon écran d'accueil. Je fut surprise de remarquer que ma batterie était en effet pleine. Je me dirigeai tout de suite sur internet pour essayer d'en savoir d'avantage sur ce qu'il se passait dehors. Peut-être que, de ce fait je saurais quoi faire. Ce n'est qu'en ayant du mal à taper le nom de ma recherche que je me rendis compte d'à quel point j'avais froid. Seulement vêtu de mon pull en laine.
ERROR 404 s'afficha sur mon écran. Impossible d'utiliser internet ou de se connecter à un quelconque réseau. Je fis ce qui me paru le mieux à faire dans cette situation. Je composai le 17. Et portai le téléphone à mon oreille.- « Nous ne pouvons donner suite à votre appelle, veuillez réessayer ultérieurement ».
Les cinq fois suivantes et les autres numéros de secours ne donnèrent rien non plus. Mais que se passait-il ?
J'essayai d'appeler mon père, ma mère, Rose.. Je tombais systématiquement sur la messagerie. Je regardai l'heure. 2H26. Je ne voulais pas essayer de sortir alors que je n'avais aucune nouvelles de l'extérieur et qu'il faisait maintenant nuit. Je décidai d'attendre le petit matin pour chercher de l'aide. Préférant privilégier la sécurité à la naïveté. Même si celle-ci se révèlera surement, au final, avoir été inutile. Je préférais être trop précautionneuse que de me précipiter bêtement -peut-être- dans un piège. Et de me retrouver, de nouveau face à un robot. Je verrouillai mon téléphone après avoir vérifié au moins une dizaine de fois s'il était en silencieux et le glissai dans ma poche arrière pour économiser la batterie. Me retrouvant dans un noir presque complet. Seulement éclairé du panneau vert, indiquant la sortie de secours au dessus de la porte du parking. Je fermai les yeux dans l'optique de réfléchir à la marche à suivre. Afin de savoir quoi faire une fois sortie de la fac. Car oui, je sortirais, il le fallait.
Il fallait que je rentre à la maison.
Je repensai au message de mon père me stipulant de ne pas rentrer. Mais il le fallait, j'avais besoin de rentrer. De retrouver ma famille, de m'assurer qu'elle allait bien. Et ensuite, seulement là, s'ils le veulent toujours j'irais chez grand-mère Sophia. Je serais, néanmoins, bien plus rassurée si je m'y rendais avec eux. Ma grand-mère était décédé il y a maintenant 7 ans de cela. Mais avait légué sa maison à sa fille unique, ma mère. Sa maison était vieille et excentrée de tout. Je me souviens qu'enfant je faisais la tête car elle n'avait ni wifi ni télévision. Ne captant rien dans sa pampa au milieu des bois. Mais c'était son choix. Elle et son mari, mon grand père Simon, décédé quelques années avant elle. Etaient convaincu qu'une III -ème guerre mondiale aurait lieu et qu'ils seraient plus en sécurité éloigné de tout. A plusieurs dizaines de kilomètres de la première habitation. Leur psychose ne s'arrêtait pas la. Ils avaient creusé un puit et créer un grand potager, afin d'être auto-suffisant. Ils avaient aussi transformé leur cave en bunker ou y était entreposé de nombreuses rations en cas de besoin. C'est avec tristesse que je réalisai qu'au final ils n'étaient peut-être pas si loin de la réalité, vérité. Je soupirai.
Malgré cela je gardais un merveilleux souvenir de mes grands-parents. Je me souviens encore très bien des après-midi passé dans le potager avec mon grand père ou des tartes à la rubarbe de ma grand-mère, les meilleures jamais goûtées. Mon ventre gargouilla. C'est vrai que je n'avais pas mangé depuis un moment maintenant. J'inspirai. Penchai ma tête en arrière, contre le mur et fermai les yeux. Je n'avais plus qu'à attendre quelques heures.J'ai due finir par m'assoupir car je finis par me réveiller en sursaut, tout engourdis, avec un mal au cou et aux fesses effroyable. Je pris mon portable et vérifia l'heure. 5h19.
Il était temps de bouger. C'était maintenant ou jamais. Profitant du lever du soleil mais de la ville endormie. C'était, il me semble le meilleur moment. Je me levai, en m'aidant du mur et en grimaçant. Mon corps était complétement frigorifié et endolorie. J'amorçai un pas en avant, mais rigide vers la porte. C'était le moment de vérité. J'inspirai un grand coup et la main tremblante enclenchai l'ouverture de la porte.
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Mia. L'Invasion (Tome 1) En réécriture
FantascienzaMia, jeune étudiante en faculté de psychologie, va, lors d'une journée d'hiver, voir sa vie basculer. La jeune femme maladroite, au caractère des plus difficile et à l'humour laissant à désirer va devoir apprendre à survivre dans ce monde qui sembl...