DRAMIONE, Quand les opposés s'attirent

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 12: 𝖀𝖓𝖊 𝖑𝖚𝖊𝖚𝖗 𝖉'𝖊𝖘𝖕𝖔𝖎𝖗

- Granger, murmura-t-il, c'est quoi ce truc ?

La jeune femme était pétrifiée. Elle connaissait parfaitement cette créature, elle avait lu grimoire entier dessus, sur sa nature, comment il vivait, de quoi il se nourrissait etc. Elle prit le courage de faire resurgir sa voix qui était bloquée par la terreur qui l'avait envahi.

- C'est...balbutia-t-elle en se raclant la gorge, un cynospectre.

Elle reprit sa respiration, ces quelques mots lui avait demandé un terrible effort. Mais elle dut prendre sur elle si elle voulait qu'elle et Malfoy s'en sorte en vie.

- Il faut activer un lumos pour le repousser, continua-t-elle en poussant sa voix à s'éclaircir davantage.

- Qu'est-ce que tu attends pour sortir ta baguette, susurra-t-il sur un ton direct.

- Je...Je ne l'ai pas sur moi.

Draco se retourna vers elle malgré lui. Lui non plus il ne l'avait pas en sa possession, et sans lumos, adieu Granger et Malfoy. La bête se mit à grogner par le mouvement du jeune homme, ce qui provoqua j'ai la lionne un sursaut qu'elle tenta de retenir au maximum avant de s'agripper à la manche de la chemise du jeune homme qui se tenait devant elle.

- On est mal, répondit-il en approchant sa tête de la sienne, sans quitter la créature du regard, j'ai fait tomber la mienne à côté de mon balai.

Il regarda autour de lui, puis il fouilla ses poches à la recherche d'un objet à lui lancer ou quoi que ce soit d'autre. Dans la poche arrière de son pantalon, il sortit une montre argentée métallique. Il s'apprêtait à la jeter sur le cynospectre, mais Hermione s'empara vivement, puis elle l'ouvrit avant d'exposer la coque métallique sous un rayon de Lune qui éclairait une roche juste à côté d'eux. Un éclat éblouit la créature qui s'enfonçait dans la forêt en imitant des cris de douleur.

La Gryffondor laissa tomber l'objet sur le sol, et elle posa sa main sur son cœur, comme pour le retenir de sortir de sa poitrine. Le Serpentard ramassa sa montre, et il l'essuya en la frottant sur sa cape. Hermione poussa un soupir de soulagement, puis elle se tourna vers le blond, dont la lumière de la Lune laissait transparaître l'éclat bleu gris de ses prunelles pétillantes. Les muscles de la jeune femme étaient restés crispés bien trop longtemps. Elle ne manqua pas de s'écrouler quand l'aristocrate se précipita vers elle, puis il la rattrapa dans l'élan. Il la prit dans ses bras, puis lui-même essoufflé de cette escapade nocturne, se posa contre un arbre avec elle qu'il tenait contre lui.

Pendant qu'il reprenait le temps de respirer moins fort, elle s'était endormie profondément, sa tête calée dans le creux de son cou. Ses mains laiteuses se posèrent sur son torse recouvert par sa chemise en satin, puis il rougit légèrement à ce contact. Heureusement, elle n'était pas éveillée pour le remarquer. Il posa sa tête contre la sienne, puis il trouva lui aussi le sommeil.

Quelques heures passèrent à une allure. Un hurlement réveilla Draco en sursaut qui s'était profondément endormi avec Hermione dans les bras. Il secoua la tête, puis il se frotta les yeux, le temps de reprendre ses esprits. Il jeta un coup d'œil à sa montre qui indiquait quatre heures et demi, puis se pencha vers la lionne.

- Granger, l'appelait-il en secouant son épaule, réveille-toi.

A peine avait-elle ouvert les yeux que le jouvenceau s'était relevé et dirigé vers son balai.

- Qu'est-ce que l'on fait encore ici ? demande-t-elle en s'étirant, suivi d'un bâillement.

- Tu t'es endormie, et tout le monde doit s'inquiéter de mon absence maintenant.