DRAMIONE, Quand les opposés s'attirent

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 31: 𝕼𝖚𝖆𝖓𝖉 𝖑𝖊𝖘 𝖔𝖕𝖕𝖔𝖘é𝖘 𝖘'𝖆𝖙𝖙𝖎𝖗𝖊𝖓𝖙

   Les délicieuses lèvres du jeune homme caressèrent tendrement celles d'Hermione qui sentait son cœur bombarder son corps d'émotions distinctes. Cet acte inattendu venait de provoquer chez elle une sensation agréable, emplie de désirs infinis. Ses joues s'empourprèrent au contact des mains de Draco glissant sur son corps qui se courbait à chaque mouvement.

Jamais elle ne s'était sentie aussi libre. Ron, ni même aucun autre n'était parvenu à lui faire ressentir quelque chose d'aussi fort. Et pourtant, que diable s'était-il passé pour que ça se termine ainsi ? Deux ennemis jurés, secrètement amoureux l'un de l'autre, s'embrassant fougueusement dans la chambre d'un hôtel en Australie, loin de tous, loin de tout.

Comment les opposés pouvaient-il s'attirer ? Étaient-ils si différents qu'ils le prétendaient ? Sûrement était-ce écrit ? Ou seulement prédit ?

Dans tous les cas, même la raison la plus inimaginable ne pouvaient briser ce fil rouge invisible qui les liaient l'un à l'autre.

Il détacha doucement ses lèvres de celles de Hermione et il colla son front contre le sien, trahissant un discret essoufflement. Il se recula légèrement et il baissa les yeux. La Gryffondor sentit son cœur manquer un battement lorsqu'elle décrypta la déception de Draco. En vérité, elle avait compris. Elle était tellement occupée à réfléchir à tout ce qu'il se passait qu'elle n'avait même pas pris la peine de lui rendre son baiser.

Les joues écarlates et les yeux brillant de honte, le jeune homme se releva mais la rouge et or le retint par le bras et elle le tira brusquement vers elle pour s'accrocher de nouveau à ses lèvres. Ce dernier prolongea le baiser en mêlant furieusement sa langue à la sienne, les entraînant peu à peu dans une danse endiablée.

Peu de temps après, il retira sa bouche de la sienne pour caresser subtilement son cou de baisers et de morsures passionnés, qui coururent jusque dans son décolleté.

L'aristocrate sentit le monde s'arrêter. Il était complètement épris de cette femme, de cette magnifique créature aux boucles chocolat et aux prunelles noisette qui gémissait timidement sous ses gestes. Pansy, Astoria, ni même toutes ces filles avec qui il avait vécu une courte aventure n'avaient eu un tel pouvoir sur son cœur de glace, secrètement sensible.

Mais il ne devait pas.

(NDA: écoute Control de Zoe Wees pendant que tu lis ce passage)

Il se redressa et son visage redevint du marbre.

- Je...suis...désolé, oublie ce qu'il vient de se passer, déclara-t-il, agressif et gêné, tout en enfilant un tee-shirt qu'il avait retiré.

La lionne le toisa, ses yeux grands comme des soucoupes.

- Quoi ? s'offusqua-t-elle, les larmes montant aux yeux. Tu te fous de moi ?

- Je t'ai dit d'oublier, il ne s'est rien passé d'accord ! insista-t-il en soutenant son regard.

Elle se leva du lit et elle se mit à riposter tout en le suivant dans la chambre.

- Comment oses-tu Draco Malfoy, jouer comme ça avec moi !

- Lâche moi, la pria-t-il en posant ses mains dans sa nuque.

Mais elle ne lâcha pas l'affaire.

- Dans ces cas-là si tu me détestes tant que ça, pourquoi tu ne m'as pas laissé mourir noyée ? Pourquoi tu n'as pas laissé cette créature me dévorer ? Pourquoi tu n'as pas laissé Nott me violer ? Pourquoi tu ne m'as pas laissé crever en tombant du toit ? Que fais-tu ici ? Pour...

- Parce que je t'aime, Hermione ! hurla-t-il en se retournant vers elle, le regard noir et le visage courroucé. Tu es comme une drogue pour moi et ça me tue ! Ça ne devait pas se passer ainsi ! C'était interdit. J'étais ton ennemi juré, j'ai laissé ma tante te torturer quand toi et tes deux abrutis de copains êtes rentrés dans le manoir, il y a deux ans de cela. Je t'ai insulté, humilié, rabaissé jusqu'à te briser le cœur au point que Ron ait voulu me faire cracher des limaces ! Je t'ai fait souffrir et tu me détestais. On se haïssait tant, comment cette haine a-t-elle pu tourner en amour ! Cette passion, cette obsession que j'éprouve pour toi Granger me fait carrément flipper. Ça ne devait pas se passer comme ça, on n'aurait pas dû en arriver là ! s'écriait-il dans un état lamentable.

- J'ai essayé de me contenir, j'ai lutté pensant des années. Au final, tout ce travail sur moi-même a fini de sorte que nous nous retrouvons dans un hôtel à nous embrasser comme deux adolescents transgressant les règles de l'éducation que leurs parents leur avaient inculqué ? A quoi bon s'aimer si c'est pour se faire souffrir ? Je n'avais qu'une chose à faire, qu'un seul travail à accomplir. Je devais lutter, me battre contre nous. Mais aujourd'hui, j'ai perdu le contrôle, finit-il par murmurer.

Hermione songeait. Elle tentait d'analyser ses paroles, elle voulait être certaine de les avoir traduites correctement.

Elle l'aimait. Elle l'aimait tant. Elle le détenait désormais, il était épris d'elle et pour rien au monde elle ne voulait prendre le risque de le perdre. Même si Draco était fier à en mourir, il était sensible. Et ce jour-là, il avait craqué. Elle était convaincue que le moment était venu.

Les questions devaient cesser dès à présent.

- Draco, en quoi cela est-il un problème ? Ce que j'éprouve pour toi est si fort, pourquoi te retiens-tu ? lui demanda-t-elle.

- Hermione, on est en train de parler de toi et moi là. Il n'y a rien de logique ! On était censé se haïr pour...s'offusqua-t-il avant qu'elle ne l'interrompe.

- Finir par s'aimer.

Elle prit le visage du jeune homme entre ses mains, le contemplant intensément comme s'il était la plus belle chose qui lui avait été donné de voir dans toute son existence.

- Tu ne comprends donc pas ? C'était notre destin, Draco. C'était écrit. Pourquoi vouloir contredire ton destin alors que toi-même tu le remercies ? Il n'y a plus d'interdit, nous sommes libres. Libres de ressentir, libres d'aller au bout de nos rêves, délivrés de ses chaînes qui nous empêchaient d'être ensemble. Nous sommes liés par le cœur depuis si longtemps, pourquoi aller à l'encontre des lois de l'Univers ? Ce qui nous attend est si beau. Ne brise pas tes rêves pour des actions passées.

Elle prit les mains de sa toquade pour les serrer contre son cœur puis elle replongea son regard dans le bleu de ses yeux avant de lui partager ces paroles.

- Je t'aime Draco Malfoy. Depuis notre première rencontre. Mon cœur t'appartient.

Elle caressa sa joue sur laquelle s'écoulait une larme cristalline, pétillant tel un diamant sous le rayon du soleil qui venait éclairer son visage de porcelaine. Hermione ne comprenait pas quelle était la raison de ses dénis mais cela lui était égal. Il l'aimait. Il l'aimait vraiment, elle n'avait plus aucun doute là-dessus.

Elle balaya sa larme de son pouce puis elle se pencha vers lui et elle l'embrassa tendrement. Il posa ses mains autour de sa taille et les deux tourtereaux retrouvèrent leur petit nuage.

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Alors alors... vous en pensez quoi de leur aveu ?

( perso je trouve cette scène magique et j'ignore comment ça m'est venu en-tête, mais ça m'est venu en tout cas...)

J'espère que cette Dramione vous plaît toujours autant.

Bisous 💕🌸