Chapitre 33 EN RÉECRITURE ⏳

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Les deux corps sont fortement illuminés par le rayon blanc pétillant qui les transperce. Nous sommes aveuglés. Je me protège derrière Drago. Mon coeur accélère. Mon visage est recouvert par mes larmes. J'ignore ce qu'il va se passer, mais je tiens à le savoir.
Une vague de lumière frappe les murs.

Soudain, plus rien. Les rayons sont rentrés dans les corps. Je m'approche doucement des maccabés, et une larme dégouline le long de ma joue.
Un des deux cadavres ouvre les yeux. Puis l'autre fait de même quelques secondes après. Je les fixe, sans voix. Comment... comment est-ce possible ?!

Les deux êtres se relèvent, et ils me regardent, les yeux écarquillés:

- Hermione ?, me demande ma mère, en clignant des yeux.

- Que fais-tu là ma chérie ? Et qu'est ce qu'il s'est passé ici ?, grogne calmement mon père en se frottant derrière la tête.

Je me jette dans leur bras, en pleurant, soulagée. En plus d'être revenus à la vie, ils ont retrouvé la mémoire. Le sang de licorne fait vraiment des miracles ! C'est pour cela que Voldemore en prenait. Il tuait des centaines de ces creatures pour boire de leur sang et être éternel. Quelle horreur !

- Maman...Papa... Oh mon dieu..., bégaye-je.

Je reprends mes esprit et je leur explique tout en détaille de ce qu'il s'est passé. Ils me prennent dans leurs bras, et me baisent la tête. Leur odeur, leurs gestes, leurs voix me manquaient tellement.

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Cela fait déjà un mois. J'ai retrouvé mes parents, la petite soeur de Bellatrix Lestrange est morte, mes notes sont en augmentation, j'ai eu la meilleure note pour la potion avec Malfoy(le professeur était sans voix) et je suis avec... Drago. Je peux percevoir son beau sourire, si rare, au bout de la salle de classe. Ses yeux pétillants qui me regarde avec tendresse. Personne n'est au courant de notre relation. Nous voulons la garder secrète. Nous avons peut de la réaction de nos proches : Ron et Harry ne me parleraient plus... Ginny ne changerait pas, et Luna
et Neville ne s'en soucieraient pas.

La cloche sonne pour marquer la fin du cours. Je range mes affaires et je me dirige vers la sortie. Drago, que je n'avais pas vu, étant donné que tout le monde ainsi que le professeur étaient sortis, surgit derrière moi et me plaque contre le mur. Ses lèvres sont près des miennes, son souffle caresse mon menton, sa chaleur me fait des frissons sur le corps. Son regard est positionné sur ma bouche et le mien dans ses yeux. Imprégné d'une fougueuse envie, il pose ses lèvres sur les miennes et nos langues s'engagent dans une dance endiablée. Mes mains passent autour de son cou, et les siennes sur mes hanches. On ne peut se voir uniquement la nuit, pour cacher les soupçons.

- Qu'est ce qu'il te prend Dray ? Et si quelqu'un nous voit...

- Je ne pouvais pas attendre ce soir. Pardonne moi ce comportement de Serpentard, très déplacé, mais je ne m'en excuse pas, murmure-t-il dans mon oreille.

Sa main glisse le long de ma cuisse vers le haut, et continue sous ma jupe. Je me mord la lèvre. Il descend dans mon cou. Il m'ouvre peu à peu la chemise pour continuer dans le décolleté.
Des bruits de pas résonnent dans le couloir. Il s'éloigne très vite, je referme ma chemise, et je fais mine de lui parler de la note sur la potion, en restant froide. Lui, me bat en ce qui concerne être froid et méprisant. Toujours cet air arrogant qu'il doit garder en permanence en ma présence. Il passe à côté de moi discretement:

- Je t'attends ce soir dans la chambre, murmure-t-il, j'aime bien la rouge, me precise-t-il avant de quitter la pièce.

Ça reste un garçon après tout.
Je traverse les couloirs pour me rendre dans la Grande Salle et j'aperçois Ginny, qui se précipite vers moi en pleurant. Elle me prend dans ses bras, après nous avoir isolées:

- Gin' qu'est ce que tu as ?, lui demande-je, inquiète.

Elle ne me répond pas. Elle ne peut pas me répondre. Une grosse boule dans sa gorge est formée, et ça l'empêche de parler.
Elle se calme:

- C'est Zabini, me dit-elle les larmes aux yeux.

- Qu'est ce qu'il a fait, insiste-je, inquiète.

- Il est venu pendant les vacances de Noël, car il se trouve que mes parents et les siens sont en bonne entente depuis la guerre. Le père de Zabini aurait protégé papa d'un autre mangemort. Et ils sont venus dîner à la maison...Elle sanglote...et je suis montée dans ma chambre dans le milieu de la soirée et il m'a suivi. Je me changeais et quand il est arrivé, j'étais en soutien-gorge. Il s'est avancé vers moi et il a caresse les hanches. Il a frôlé mes lèvres avec les siennes et on s'est embrassé. Comment ai-je pu faire une chose pareil Mione ? J'ai besoin de toi je t'en supplie, je ne voulais pas..., me dit-elle, à bout de souffle.

Je la serre dans mes bras en lui caressant le dos.
Jusqu'à que je vois Harry, devant moi, les points serrés, les yeux humides et se mordant la lèvre.

DRAMIONE, Quand les opposés s'attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant