Chapitre 35 EN RÉECRITURE ⏳

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Cela fait déjà quelques semaines que Drago s'est rétabli. Depuis, je ne parle plus à Ronald. Les autres élèves me dévisagent, des filles de Serpentard m'insultent parfois, Harry m'ignore, Luna et Neville sont en froid, Ginny et moi gardons la même relation complice et Drago passe tous les commentaires désagréables de ses camarades. Nous sommes tous les deux isolés pendant la journée, chacun de notre côté, aucune approche. Le soir, vers vingt-et-une heures, on se retrouve dans sa chambre, et nous passons la nuit à deux, à parler ou s'embrasser, ou alors les deux.

Je rentre dans la salle de bain, et je fais couler de l'eau dans le grand bassin. La vapeur s'élève et engloutit la pièce. Je retire mon uniforme et mes sous-vêtements, puis je me plonge dans l'eau chaude. Je me mouille le corps, puis je ressors pour me poser sur le bord et je prends mes bandes de cire froide. Après mon épilation, je verse de l'huile sur mes jambes afin de retirer les morceaux de cire. Puis je retourne dans le bassin pour retirer le surplus d'huile.
Je me sèche, puis j'applique mon lait sur le corps. Je me brosse les cheveux et j'enfile des sous-vêtements en dentelle blanche puis ma nuisette bleu nuit. J'applique un peu d'eau de toilette et je me brosse les dents.

Je rejoinds Drago dans sa chambre, en réfléchissant sur le chemin. Cette nuit, c'est la bonne. Je me sens prête. J'ai dix-sept ans et c'est avec lui. Avec Drago. A chaque pas, l'angoisse m'envahi. Un trac, un bon trac. Parce que en même temps, un sourire se dessine sur mon visage. Je me mords la lèvre.
Je pénètre dans ma chambre pour prendre mon peignoir en soie noire. J'arrive devant la porte de la chambre de mon copain et je m'arrête. J'inspire, j'expire. J'ouvre la porte et je le vois, allongé sur son lit.
Il se lève, puis il se rapproche de moi. Il me prends par les hanches tout en me tirant vers lui. Son front se colle au mien, et son souffle caresse mon visage. Il me porte pour me poser délicatement sur le lit, tout en m'embrassant. Il descend doucement dans mon cou, puis dans mon décolleté. Sa main se glisse sur ma cuisse et atteint ma partie intime. Sa bouche se détache de la mienne:

- Tu es sûr ?, me demande-t-il, son regard plongé dans le mien.

- J'en suis certaine, lui affirme-je, en souriant.

C'est dans un sentiment pationnel et fougueux qu'il me fit l'amour toute la nuit.

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Un rayon de soleil m'illumine le visage et je me réveille. Des plumes virevoltent autour de moi et je sens un poids chaud sur mon sein: Drago est posé sur moi, endormi. Je suis nue, recouverte par l'épaisse couverture. Je dépose un baiser sur la tête de Drago, qui se réveille, et qui me regarde:

- Bien dormi ?, me demande-t-il, en se frottant les yeux.

- C'était la meilleure nuit, lui réponds-je.

Il me sourit, puis il m'embrasse.

- On recommencera la nuit prochaine, si c'est ce que tu souhaites, me dit-il en rigolant.

- Oh nan je suis épuisée, tu m'as déboîté, soupire-je.

Il rigole et dépose un baiser sur mon front. Il me prend dans ses bras et nous nous reposons sous le soleil chaud.

DRAMIONE, Quand les opposés s'attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant