Tome 1: La guerrière indomptable.

Chapitre 14.

Arrivée à son domaine, elle franchit les grillages puis sauta de son cheval en se précipitant pour fermer les portes d'acier sous les regards surpris et interrogés de ses hommes et domestiques. Quelques instants plus tard, Altaïr se retrouva également devant son domaine, sauta de son cheval puis empoigna les grillages en hurlant le prénom de sa femme avec rage.

Altaïr- Azyliiis ! Ouvre moi la porte tout de suite ! Ce domaine m'appartient maintenant alors ouvre moi ! N'as tu pas honte d'infliger une tel humiliation à ton mari dès notre premier jour du mariage ?! Approche que je te trucide !

Azylis s'approcha donc des grillages puis croisa des bras. A voir Azylis faire la maline, donna qu'une envie à ce dernier; l'étrangler et lui faire payer les kilomètres qu'elle lui avait fait parcourir, quitte à fracasser les grillages. Tout le long du chemin, il n'avait de cesse à galoper jusqu'à en avoir mal aux jambes, quatre heures de galop, il y avait de quoi avoir des douleurs au muscles à cause de cette chipie.

Azylis- Je continuerai à brûler ta fierté et ton honneur jusqu'à te pousser au suicide.

Altaïr- Ouvre moi la porte tout de suite avant que je défonce les grillages, ma patience à des limites.

Azylis- Des limites hum ? Intéressant, alors que va t il se passer si je te poussai à bout, abrutie, imbécile, idiot, débile, tête d'âne, pauvre homme !

Altaïr- Oooh mais tu peux continuer mais en attendant c'est moi le gagnant, tout ce que t'appartient est à moi autant que ton âme et ton corps Azylis, dorénavant c'est moi le maître des lieux et tu ne peux rien faire contre. Je vais te laisser quelques jours de répit pas plus, après je viendrai vivre ici ma très chère FEMME et si tu refuse, le roi te le feras payer crois moi.

Azylis- VAS EN ENFER !

Altaïr- J'Y SUIS DÉJÀ MERCI !

Ils tournèrent en même temps des talons puis partirent chacun dans leur direction. Altaïr était plus qu'agacé maintenant, il n'avait même plus le cœur de retourné à Edimbourg pour fêter son union, alors il rentra directement dans son domaine pour se calmer tout autant qu'Azylis qui s'avançait vers la cours d'entraînement. Ses hommes l'entourèrent d'un air mécontent. Celle ci craignait le pire mais décidait de ne pas trop tarder avec eux. Elle leur expliqua brièvement la situation avec qu'ils poussèrent des cries de surprise en même temps. Ils protestèrent, refusèrent l'union, refusèrent de servir un inconnu autre que leur maîtresse et hésitèrent a se retirer du clan mais Azylis leur posa un ultimatum pour cesser de faire durer le suspense.

Azylis- Pour ceux qui veulent continuer à se battre à mes côtés qu'ils restent, autrement vous quitterez mon armée et mon domaine mais je préviens qui si l'un d'entre eux revient, je lui arrache les jambes !

La moitié plus le quart des hommes baissèrent leur tête d'un air gêné puis reculèrent. Azylis écarquilla des yeux puis fronça des sourcils d'un air fâché. Évidement, où avait elle la tête? La plus part de ces traîtres ne venait que pour gagner en puissance, d'autre venait spécialement la servir à elle et pas un inconnu venu de nul part. Alors elle serra des poings puis congédia tout ceux qui ne voulaient pas rester.

Azylis- Vous avez 30 min pour foutre le camp.

Elle tourna des talons puis entra dans son manoir, le regard dur et agressif. Une fois dans son bureau, elle déchira sa robe en rugissant de colère pour cassa, jeta, frappa et se déchaîna sur tout les meubles de son bureau jusqu'à la réduire en pièce. Elle observa ses ex guerriers quitter son domaine sur leurs chevaux tels des traîtres puis donna un coup de poing dans le mur à s'en faire saignez les phalanges. Ivre de nerf, elle fixa ses mains tremblées puis tomba sur ses genoux dans une pile de papier et de livre. Ainsi, pour la première fois depuis la mort de son oncle, Azylis versa des larmes de rage. Elle rugit tellement fort qu'elle en usa les cordes vocales puis s'allongea sur le dos en cachant ses yeux humides.