Tome 1: La guerrière indomptable.

Chapitre 6.

Plusieurs jours plus tard, Azylis se trouvait concentrée et calme dans son bureau entrain de travailler sur les comptes rendu de la maison jusqu'à entendre quelqu'un toquer à la porte. La personne en question entra sous l'autorisation d'Azylis puis elle vit Robbie s'avancer vers elle d'un air sérieux. Robbie s'inclina puis tendit une missive qu'elle la prit aussitôt.

Robbie- Une lettre de la part du roi madame.

Azylis- Bien, tu peux te retirer.

Il tourna des talons après s'être incliner puis s'en alla, la laissant seule entrain de dérouler le papier. Après avoir lut le contenue de la lettre, Azylis lâcha un faible rire puis jeta le papier sur son bureau. Le roi organisait un banquet en l'honneur de son nouvel enfant et exigeait sa présence afin d'assurer sa protection en cas d'attaque. Elle qui détestait la foule, elle allait être servie. Mais elle n'avait pas le choix, les ordres étaient des ordres et elle ne pouvait les contester. De plus que la protection du roi était primordial pour elle. Sans le roi, elle n'en serait pas là et ignorait ce qu'elle serait devenu. Alors elle se leva puis gagna sa chambre afin de se préparer et s'équiper.

🔆

Une fois bien installée sur Achille, elle quitta le manoir en laissant les commandes à son plus ancien et fidèle serviteur Robbie puis galopa jusqu'à Édimbourg.

🔆🔆

Le soir même, la fête battait à plein. Il y avait tout ce que Azylis détestait. La musique trop forte, les rires excessif des femmes qui passaient leur temps à se faire remarquer, les troubadours qui se donnaient en spectacle alors que personne n'y prêtait attention et sans oublier les regards des hommes qui la fixaient comme si c'était Lucifer en personne. Azylis se trouvait adossée dans l'obscurité contre un mur de la salle, les bras croisés et le regard rivé vers le roi qui levait son verre en sa direction. Celle ci s'inclina puis continua à balayer l'énorme salle de danse d'un regard perçant. Partout où le roi bougeait, Azylis ne le quittait pas des yeux.

Tout à coup ses sens s'alarmèrent lorsqu'elle sentit quelqu'un s'approcher d'elle par derrière. Sans qu'elle eut à se retourner, elle devina tout de suite qu'il s'agissait de grand et l'unique Altaïr Fraser. Depuis son entrée dans la cour, Altaïr n'avait cessé de l'épier du regard. A sa grande déception, il l'aurait voulut la voir habiller en robe, il aurait même mit sa main à couper qu'elle serait la plus belle de toutes ces femmes ici présente mais à au lieu de cela elle était vêtue d'un accoutrement noir digne d'une assassin et sa coiffure était en queue de cheval haute avec quelques mèches rebelles encadrant son beau visage. Altaïr fut peiné par ce tableau qu'elle donnait de voir. Toutes ces femmes étaient bien apprêtées, bien habillées avec de jolie robe, bien féminisées mais la jeune Azylis n'était rien de tout cela et en y songeant bien qu'elle soit en robe au en tenu de combat, pour Altaïr elle restera la femme la plus belle qu'il lui était donné de voir.

Azylis- Je vous ai pourtant prévenue de vous manifester lorsque vous vous approchez de moi Souffla t elle sans quitter le roi des yeux

Altaïr- Ma très chère MacCraig je suis de plus en plus surpris par votre talent à percer l'ennemi, puis je savoir ce que vous faites seule au beau milieu de cette fête grandiose ?

Azylis- Je ne suis pas d'humeur à parler bonhomme, je travaille, va jouer ailleurs.

Touché par le surnom qu'elle venait de lui administrer, Altaïr lâcha un faible rire avant de venir au côté d'Azylis qui ne lui prêtait aucune attention.

Altaïr- Donc vous êtes ici pour protéger sans doute notre bon roi, je ne pense pas qu'il risquerait grand-chose dans cette foule, il y a des chevaliers et des soldats dans tous les coins de cette grande pièce, cela m'étonnerait qu'il y est un drame.