Chapitre 36.

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La lumière du soleil se faufila à travers la fenêtre jusqu'à atteindre le doux visage endormi de la jeune femme. Celle ci crispa ses yeux puis les ouvrit lentement en gémissant d'aise. Sentant des douleurs à la tête, elle voulut masser son crâne puis constata qu'elle a des bandages sur tout le bras et ainsi sur tout sur son corps. La guerrière soupira bruyamment en laissant tomber sa main puis après avoir balayer la pièce du regard, elle reconnut sa chambre habituel du château d'Edimbourg. D'un geste lent, elle se releva en retirant ses draps puis s'assit sur le bord du lit en massant sa nuque.

Comme un diaporama, ses souvenirs de la veille défilèrent dans sa tête. La bataille, les dragons noir, Clyde MacCormag et sa tête qu'elle avait tranché, tout lui revint soudainement. Azylis souffla légèrement furieuse, maudissant Clyde de l'avoir autant amoché. A cause de lui, j'ignore même si Altaïr continuera à me toucher, pensa t elle d'un air boudeur. Le plus important, c'est qu'elle a réussit une fois de plus et éradiquer le mal et l'Ecosse aura la paix durant un long moment. Elle fit un demi sourire ténébreux puis se leva en s'approchant de la fenêtre et c'est à ce moment précis qu'elle entendit la porte s'ouvrir, donnant vue sur Altaïr.

Lorsque ce dernier vit sa femme debout entrain de le fixer d'un air interrogé et calme, son visage s'illumina puis se précipita vers elle pour la prendre dans ses bras. Le chevalier encadra son visage avec ses mains, embrassa doucement son front puis serra son étreinte sur elle.

Altaïr- Je suis si fière de toi mon amour et heureux de te savoir en vie.
Azylis sourit tendrement puis empoigna ses mains sur la chemise de son mari.

Azylis- Je le suis également pour toi.

Elle recula sa tête puis lorsqu'elle voulut tendre ses lèvres pour l'embrasser, Altaïr détourna son visage d'un air gêné. Elle fronça des sourcils d'un air surpris puis le fixa longuement.

Altaïr- Seul dieu m'est témoin que c'est la chose la plus difficile que j'ai à faire mais... je ne peux t'embrasser mon ange.

Azylis- Pourquoi ?

Altaïr- Tu es encore fragile et tu dois reprendre toutes ton énergie et tes forces, les guérisseuses étaient formel sur ce côté ci.

Azylis- Ce n'est qu'un baiser.

Altaïr- Si je t'embrasse Azylis je ne pourrai plus me retenir et avec mon immense envie que j'éprouve envers toi actuellement, j'ignore si tu pourras te relever le lendemain.

Azylis- Si je comprends bien, tu as l'intention de ne pas me toucher jusqu'à ce que je me rétablisse ?

Altaïr- C'est pour ton bien mon amour, crois moi c'est déjà très dur pour moi.

Azylis- Alors là ce n'est pas juste ! Ce que je craignais est bien arrivé ! Mon corps te répugne c'est ça ?

Altaïr- Ce que tu dis est stupide Azylis maintenant cesse de dire des choses comme ça, je ne fais cela que pour ton bien.

Azylis croisa les bras en marmonnant des jurons puis tourna le dos à son mari, furieuse de ce qu'il vennait de se passer. Elle s'approcha du lit, dénicha sa chemise blanche puis la vêtit avant de mettre ses bottes.

Altaïr- Tu es fâché ?

Azylis- Juste à peine, si tu prétends que je sois fragile mon très chère mari tu te trompe, je suis très apte à faire l'amour mais apparemment j'ai mérité un homme trouillard.

Une veine pompa le front d'Altaïr. Il reçut ces propos tel une violente gifle. Ce dernier tenta de garder son calme puis croisa ses bras.

Altaïr- Je comprends ta colère ma femme mais ma décision restera inchangé, maintenant si celle ci veut bien se donner la peine de suivre son trouillard de mari, nous avons été invité au banquet pour célébrer notre victoire contre les dragons noir.

Tome 1: La guerrière indomptable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant