Tome 1: La guerrière indomptable.

Chapitre 3.

Azylis sortit enfin du château du roi en galopant plus vite que son ombre sur son cheval Achille. Maintenant elle savait ce qu'elle était, ce qu'elle allait faire, sa place. Elle connaissait son destin, ce qu'il l'attendait et maintenant que c'était une assassin, elle comptait bien éradiquer tout crime et danger qui se dressera contre elle. Pour son oncle, son père, sa mère et les innocents de cette terre. Tu peux faire bien plus ma chère Azylis, tu as un pouvoir immense, un privilège ultime, tu peux faire plus que tuer, souffla une voix inconnue dans sa tête.

Depuis, le jeune femme s'acharnait corps et âme, jour et nuit, à se faire respecter, à imposer son autorité, à montrer que même si c'était une femme, elle pouvait se battre, qu'elle n'était pas aussi différente qu'un homme. Elle supprimait les criminels dont le roi lui ordonnait de tuer, à prendre en main le château, les affaires et la formation des guerriers, à s'entraîner et devenir encore plus forte et ceux, durant plusieurs mois. Ainsi son nom faisait enfin trembler tout l'Écosse et se faisait surnommer de démon. Le danger, le sang, les cris de détresse, l'adrénaline, les combats, voila ce que résumait la vie de la jeune femme. Les hommes l'admirait, les femmes la craignait. Chaque fois qu'elle passait dans un village, les habitants l'observaient comme si c'était un monstre malgré qu'elle les protégeait, mais elle s'était habituée et apprit même à les ignoraient. L'important pour elle n'était pas d'attiré l'attention mais de tuer chaque criminel qui se dressait devant elle. Elle tuait et tuait et tuait jusqu'à en être assouvie. Voir ces visages effrayés et tranché l'instant après, créait en Azylis une jouissance démesurée. C'est bon ? Ne trouves-tu pas ? La prochaine fois Azylis, soit plus créative, en arrachant par exemple leurs intestins, soufflait de temps en temps cette voix inconnue dans sa tête.

De retour dans la réalité, Azylis se réveilla en sursaut puis balaya le paysage autour d'elle, haletante. Elle inspira un bon coup pour calmer son pauvre cœur battant puis se leva suivit de son cheval. Elle avait beaucoup dormi, remarqua t elle en balayant la forêt d'un bref regard. Elle monta sur son cheval puis galopa pour rentrer enfin chez elle.

Une fois les grilles du château passée, elle sauta à terre puis son écuyer prit son cheval pour s'en occuper. Robbie, l'un de ses guerriers vint vers elle, d'un air sérieux et ferme.

Azylis- Des nouvels du roi Robbie ?

Robbie- Non madame mais nous avons eu une visite d'un homme qui souhaiterait travailler sous votre service Annonça t il d'une vois tendu

Elle fronça des sourcils d'un air interrogateur et colérique. Un espion ? Un tueur ? Plusieurs hommes voulaient la tête d'Azylis. Pour la simple et bonne raison que c'était une femme très dangereuse à leurs yeux. Mais, celle ci n'avait guère peur, si l'homme en question lui paraîtra suspect, elle le tuerai. Quand le jeune guerrier vit Azylis se crisper, il sursauta d'un air paniqué.

Robbie- Il a insisté durant toute la matinée, il tenait vraiment a vous rencontrer.

Azylis- Tu sais ce que tu as a faire si jamais il tente de me tuer Robbie Dit elle froidement d'un air sadique

Robbie- Je m'interposerai, sacrifiant mon corps à votre place ?

Elle tapota sa joue d'un air amicale puis entra à l'intérieure. Dès qu'elle ouvrit énergiquement la porte du grand salon, l'homme en question se retourna puis écarquilla des yeux d'un air émerveillé. Elle s'approcha de lui d'un visage dur et ferme puis s'assit sur le grand fauteuil tel une reine, les avant bras sur les accoudoirs, jambes croisées et la tête fièrement levée. Elle le détailla de haut en bas. Ce dernier ne faisait pas plus que quarante ans, il était grand, ni maigre ni imposant, blond avec une barbe et un cache œil sur son œil droite, il avait l'allure d'un paysan très pauvre et elle se demandait si c'était un déguisement. Et si tu lui arrachais le cœur, tu fera passer ton geste pour une légitime défense, personne ne le saura Azylis, souffla encore la voix. Elle plissa ses yeux d'un air méfiant tout en crispant ses mains sur les bouts des accoudoirs.

Azylis- A qui ai je l'honneur ?