Chapitre 17.

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Depuis, chaque fois qu'Altaïr tentait de séduire la jeune femme, cela retombait toujours sur lui. Elle le laissait dans de sales états que cela le mettait parfois en colère. Azylis n'était pas que dangereuse, elle était également sadique, machiavélique et très rusée. Ce dernier était habitué à faire perdre plus d'une tête rien qu'avec un sourire charmeur mais avec Azylis c'était toujours lui qui perdait la tête. Elle n'avait peut être pas réussi à le tuer physiquement mais mentalement il était mort.

Du côté d'Azylis, celle ci trouvait à la fois amusant et curieux de jouer avec l'état mental et les envies de son mari. Cela l'incitait à plus réfléchir sur ses sentiments et sa situation. Elle n'avait jamais trouvé quelques chose d'aussi jouissif que de jouer avec l'humeur et l'esprit d'Altaïr. C'était un terrain inconnu et étrange sur lequel elle se trouvait et cela ne faisait qu'accroître sa curiosité et son envie de continuer a le taquiner. Elle avait beaucoup de pouvoir sur lui, elle pouvait faire ce qu'elle voulait de lui, le blesser, le rendre heureux, le faire rougir, le provoquer et plein d'autre chose de ce genre. Et cela surprenait la jeune femme. Elle tenait le cœur de ce guerrier par les mains et pouvait en faire ce qu'elle souhaitait avec.

« Un cœur c'est précieux, surtout celui de la personne qui t'aime Azylis, il faut donc en prendre soin et ne surtout pas planter ton dirk sur celle ci, disait autre fois le roi. »

A ce qu'elle avait compris, le cœur d'Altaïr serai donc précieux ? Intéressant, se dit elle d'un regard malicieux et ténébreux tout en caressant son loup. 

Celle ci se trouvait seule dans la cour entrain de jouer avec son loup Harès sous les regards intense et attentif de son mari qui l'épiait depuis le balcon de sa chambre. Voir Azylis jouer, courir et rouler sur la terre avec son loup arracha beaucoup de sourire à son mari. Il la trouvait tellement adorable mais il était tout de même jaloux du loup lorsqu'elle lui témoignait plus d'affection que ce dernier.

Azylis tapota son torse puis l'animal sauta sur elle en posant ces pattes sur son buste et léchant les joues de sa maîtresse. Celle ci fit un demi sourire puis siffla Achille qui vint en suivant. Le cheval galopa autour d'elle, se leva sur ses deux pattes arrière en hennissant puis s'approcha de la jeune femme. Son amour pour les animaux faiblit Altaïr alors il la rejoignit puis s'approcha d'elle. Lorsqu'Harès vit ce dernier par derrière, il se mit devant sa maîtresse puis grogna en se braquant contre lui qui fit un pas en arrière. Azylis fronça des sourcils en faisant un sourire arrogant puis croisa des bras.

Altaïr- Tu peux éloigner ta bête, elle n'a pas l'air de m'adorer.

Azylis- Harès est entraîné à me protéger des méchants tout comme Achille, je ne pense pas qu'il te laisserai t'approcher de moi.

Altaïr- Je veux bien qu'ils se braquent contre d'autres hommes mais pas moi, je suis ton mari !

Azylis- Et tu crois que c'est un avantage pour t'approcher de moi très cher ? Demi sourire

Altaïr- Cet animal me doit la vie, j'ai saigné pour le sortir de sa maudite cage je te signal.

Elle lâcha un rire moqueur puis passa a côté d'Harès et Achille en leur caressant la tête jusqu'à s'approcher d'Altaïr. Elle prit sa main puis embrassa le dos afin de mordre l'avant bras de ce dernier jusqu'au saignement. Altaïr grogna de douleur en rougissant jusqu'à la racine tandis qu'elle lui jetait un regard provocateur.

Altaïr- Tu aimes mordre petite lionne hum ?

Azylis- Cela m'amuse de te faire mal, tu ne mérite que cela pour l'instant.

Altaïr- Je savais bien que tu es sadique cela m'excite que d'avantage.

Altaïr plaqua les hanches d'Azylis contre les siennes puis au moment où il voulut l'embrasser sauvagement elle l'interrompit en posant son doigt sur ces lèvres. Du bout de l'index, elle caressa lentement sa mâchoire carré, en passant par son cou jusqu'à arriver a son épaule. Durant cela Altaïr avait les yeux fermés, savourant le doux contact d'Azylis jusqu'à ce que celui ci se fit pincer l'épaule par cette dernière et perdit soudainement conscience. Elle lâcha un rire machiavélique en reculant pour laisser son mari tomber loudrement sur la poussière puis passa au dessus de lui en pénétrant calmement dans son manoir.

Tome 1: La guerrière indomptable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant