Tome 1: La guerrière indomptable.

Chapitre 31.

« Œil pour œil, dent pour dent, ton âme contre celle de mon frère que tu as fauché il y 4 ans. J'attends ce combat avec impatience faucheuse d'âme. Tu me trouveras à la sortie de la forêt de Stirling, avec ma puissante armée que j'ai entraîné, je vais te détruire tout comme l'armée du roi qui périra en même temps que toi. Je serai là, je ne bougerai pas mais gare à toi, si je te vois, ta tête terminera déchiquetée par ma fidèle épée »

Azylis fronça des sourcils tout en crispant la feuille entre ses mains. « Mon frère » ? Que voulait il dire ? Comment savait il qu'elle allait venir dans ce village ? Pourquoi a t il poster ce parchemin dans le corps d'un homme ? Pourquoi a t il fait cela ? Que lui voulait il ? Plusieurs questions taraudaient l'esprit de la jeune femme dans l'une était la plus importante : Qui était cette personne ?

Celle ci arpenta la grande place du village tout en essayant de se ressasser les souvenirs de ses batailles mais elle avait tué tellement de personne qu'elle ignore qui pourrait lui en vouloir autant après avoir monter une armée, saccagée des villages et réaliser plusieurs actes de barbaries. Azylis se gratta l'arrière crâne tout en crispant son visage d'un air embêté. Elle relit maintes et maintes fois la lettre, analysant chaque mot chaque phrase, afin de soutirer ne serait ce qu'un indice mais avec tout les villageois qui l'épiaient sans cesse, elle ne trouva ni concentration ni l'effort de faire quoi que ce soit. La seule solution, est d'aller voir le roi, décida t elle en roulant le parchemin et l'enfonçant dans l'une de ses bottes.

Lorsqu'elle se retourna, elle voulut s'approcher d'Achille pour monter dessus mais son mari l'en empêcha, persistant plusieurs fois à questionner sur le contenu de la feuille.

Azylis- Nous n'avons pas de temps pour des explications Altaïr, nous devons gagner le château d'Édimbourg avant le coucher du soleil.

Il souffla bruyamment, monta sur son cheval en même temps qu'elle et son loup Harès puis sortirent du village en galopant jusqu'à la capitale. Entre temps ils s'arrêtèrent pour manger et reprendre des forces puis repartirent en suivant sur leurs chevaux. Durant toute la journée Azylis était silencieuse et cela inquiétait Altaïr. Méfiant, il se demandait bien ce que le parchemin pouvait contenir. Il l'observait encore ce matin, pâle et en colère et il ignorait toujours ce qui l'avait bien mise dans cet état. Il claqua de la langue, sentant un mauvais pressentiment puis suivit tout de même sa femme sans la quitter des yeux.

Arrivée au château, Azylis ne passa pas cette fois ci par les toits mais par la grande entrée. Elle sauta au sol, laissant Achille continuer sa course jusqu'à l'étable puis courut sur les escaliers vers la grande entrée suivit de son mari qui lui emboîtait le pas. Dès que les gardes virent le couple arrivé, ils s'écartèrent précipitamment puis les laissèrent entrer. Azylis pénétra dans le hall puis chercha autour d'elle un domestique jusqu'à en attraper l'un d'eux.

Azylis- Où est le roi ?

...- Je ne pense pas que le roi veuille rencontrer...

Azylis- Bon écoutez c'est urgent je n'ai guère envie de perdre du temps à le chercher, sois tu me dit maintenant où est le roi et je t'emplâtre contre un des mannequins en armure choisis ? Menaça t elle en haussant de plus en plus en fort la voix

Altaïr- Chérie, un peu de tact c'est une femme voyons, regarde que tu l'as effrayé maintenant Lui murmura t il derrière elle

Azylis- Ce n'est pas mon problème tant qu'elle me parle ! Répliqua t elle sèchement sans quitter la bonne des yeux

...- Eh bien, c'est que.. le roi... il est.. d-d-dans la s-salle de réunion avec c-ces conseillers Bégaya t elle toute pâle

Azylis lui glissa un bref remerciement tout en montant les escaliers principaux deux pas deux suivit de son mari. Ils longèrent avec précipitation les couloirs jusqu'à enfinarriver devant la salle de réunion. Altaïr n'eut même pas le temps d'empêcher sa femme d'entrer sans toquer qu'elle défonça les portes d'un coup de pied. Ce dernier souffla désespérément puis suivit sa femme en toussotant d'un air gêné. Le roi ainsi que les hommes présent autour de la table sursautèrent puis fixèrent la jeune femme s'approcher d'eux mais les gardes s'interposèrent devant elle, l'empêchant de faire un pas de plus. Le grand chef soupira d'un air soulagé puis ordonna à ses gardes de s'écarter. Azylis les fixa un bref instant d'un air mauvais puis s'approcha du roi. Elle s'inclina puis sortit le parchemin mais avant de lui le tendre, elle lui expliqua la situation en faisait un débrief sur l'enquête qu'elle venait de mener avec son mari. Altaïr vint derrière elle, s'inclina face au roi puis rajouta quelque bref détaille en plus pour appuyer les propos de sa femme.