Chapitre 28.

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Lorsqu'il entra dans la tanière de sa femme, il la trouva assise dans son fauteuil près de la cheminée. Azylis ne prit même pas la peine de se retourner qu'elle devina tout de suite par la seule force de sa présenceque son mari se tenait derrière elle.

Azylis- Dégage laisse moi seule ou je t'enfonce mon dirk dans la gorge. Menaça t elle sans quitter des yeux les flammes de la cheminée

Altaïr- Azylis, cesse d'être en colère et parlons tranquillement comme deux adultes je te prie Soupira t il en s'approchant d'elle lentement

Azylis- Si tu veux être écouter, je te conseille d'aller parler avec une femme plus docile car cela m'étonnerai que la sauvage puisse le faire.

Altaïr- Arrête, tu sais très bien que je ne pensais pas un mot de ce que j'ai dit tout à l'heure.

Azylis- Laisse moi seule Altaïr, je ne me répéterai pas Insista t elle avec un ton plus froid et sec

Altaïr- Je ne sortirai pas d'ici tant que tu ne m'auras pas écouter Persista t il a son tour

Altaïr n'était pas en colère et ne criait pas. Azylis distinguait même une pointe de désespoir à travers sa voix grave.

Celle ci souffla bruyamment tandis que ce dernier se plantait devant elle en croisant les bras. Elle leva ses yeux vers son visage en fronçant des sourcils puis tourna sa tête sur le côté en croisant ses bras et ses jambes et en pestant. Ce n'était pas la premier fois qu'Altaïr détestait la voir en colère contre lui, c'était surtout ce goût amer de la dispute qu'il haïssait par dessus tout. Il ne voulait qu'une chose: reprendre leur complicité d'avant et s'aimaient d'un amour incommensurable.

Altaïr- Lève toi, je veux que tu t'assoie sur mes genoux Dit il en tirant sa femme par la main

Azylis n'eut même pas le temps de protester ou de réagir qu'elle se retrouva subitement assise sur les genoux de son mari. Ce dernier entoura ses bras autour de sa taille puis enfouit sa tête dans son cou en la serrant très fort comme si il avait peur qu'elle s'en vole. La jeune femme se débattit en soufflant mais se détendit petit à petit lorsqu'elle se rendit compte que l'étreinte d'Altaïr fut différente que celle qui lui donnait comme d'habitude. Cela voulait tout dire. Rien qu'en sentant son corps contre elle, elle devina facilement qu'il s'en voulait de lui avoir cracher une tel insulte et qu'il éprouvait de la peur et de l'inquiétude pour elle. En y réfléchissant et prenant du recule, Azylis s'en voulait également de l'avoir défier de la sorte et ridiculiser devant ses hommes en s'enfuyant au château d'Edimbourg. Altaïr restait son mari après tout, il l'aimait et c'était tout à fait normal qu'il refuse qu'elle aille se battre. Elle arbora un air sérieux et lassé puis soupira.

Altaïr- Azylis, écoute, avant cela je tiens à m'excuser pour tout à l'heure, je ne le pensais pas, je t'ai traité de sauvageonne sans tenir compte de tes sentiments, te blesser était de loin mon intention.

Azylis- C'est pardonné.

Altaïr- T'empêcher d'affronter les dragons noir ne servirait à rien, alors je ne vois pas d'autre solution que de t'accompagner. Mais je serai indiscutable sur une seule chose, que tu me laisse assurer ta sécurité. Ta vie m'importe plus que celles des autres.

Azylis- Très bien, tu seras mon bouclier si tu souhaites.

Altaïr- Azylis promet moi encore autre chose ainsi cela soulagera mon esprit torturé, promet moi de te protéger également, quitte à trahir je ne veux pas te perdre.

Azylis- Altaïr j'ai des engagements qui stipulent..

Altaïr- Au diable les engagements, si tu m'aimes ne serait ce qu'un peu, je veux que tu me promettes de te tenir à l'écart du danger Insista t il en serrant son étreinte sur la jeune femme

Tome 1: La guerrière indomptable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant