Chapitre-86 : Tu m'as fait souffrir, à ton tour...

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Ma lettre :

Quand je t'ai revu...

J'ai revécu toute la joie de quand j'étais petite, j'ai su à partir de ce moment que j'avais en fin une épaule sûr laquelle me reposer, une épaule sûr tu me disais ? Non, une épaule qui partira quand tu en auras besoin. J'avais retrouvé un cœur, mon cœur, celui et le même de quand j'étais petite et heureuse. Mais ce cœur est partit et je sais que demain quand je réveillerai, j'aurai plus que la rage et la haine auront pris possession dans ma poitrine. Alors je profite de ses derniers instants pour pleurer encore une fois de plus dans ma vie. Pleurer comme la petite fille que tu as trouvé dans la rue sauf que cette fois elle pleure à cause de toi, toi aussi tu l'as abandonné...

Je ne t'aime plus et je n'aime plus personne puisque je n'ai plus de cœur...


A jamais puisque c'est ce que tu espère...

Alizée

Quand je finis d'écrire le dernier point  de cette lettre, une dernière larme tombe dessus. Je pose la lettre sur le lit et je pars. Je garde la sienne parce que je sais qu'il va garder la mienne, je ferme la porte du duplexe et quand je relève la tête je le vois, il est là devant moi après ce qu'il vient de me faire, il ce pointe là devant moi comme si tout allais bien, je vais le tuer ! 

Je pars en courant mais il m'attrape le poignet, je suis bloquée, je peux pas je me sens trop mal pour le regarder dans les yeux après le mal qu'il vient de me faire donc je lui mets un poing avec ma main qui n'est pas agrippée par la sienne, il se recroqueville et me lâche.

Alizée : Au revoir Malik !

Malik : Attends ! S'il te plaît !

Je me retourne et le vois, ses deux mains sur son œil qui saigne. Mais je baisse directement le regard quand je croise le regard de son autre œil.

Malik : Regarde moi s'il te plaît !

Alizée : Non !

Malik : Je sais que tu as pleuré et moi aussi, c'est normale. Regarde moi s'il te plaît.

Il parle d'une douceur qui met presque irrésistible donc je relève le regard et je vois qu'il est en train de pleurer, lui aussi, je baisses le regard timidement.

Malik : Ne te bats pas durant la mission s'il te plaît.

Alizée : Pourquoi ? Dis-je toujours le regard baissé.

Malik : Parce que je ne supporterai pas de te savoir morte.

Alizée : Ça te ferait souffrir ? 

Malik : Oui mais ne t'inquiète pas je souffre déjà.

Alizée : Alors j'irai me battre et je crèverai là bas ! Lui dis je droit dans les yeux cette fois-ci.

Puis je pars, je me retourne pour le regarder une dernière fois, il pleure, d'un œil sort des larmes et de l'autre du sang (je ne l'ai pas rater), l'élève n'aurait-il pas dépassé le maître me dis-je avec un petit sourire. Je penses que je suis en train de devenir complètement folle parce que le voir souffrir autant que moi je souffre me donne un petit sourire aux lèvres. 

Une vibration dans ma poche me fait sortir de mes pensées. Un appel, je décroche.

Alizée : Allô ?

Voix : Alizée, il faut que tu m'aides !

Je reconnaîtrait cette voix parmi des milliers, c'est Vallance.

Vallance : J'ai été capturé par la mafia japonaise...Bip...Bip...

Je souris 

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Non tu ne deviens pas folle, tu es juste blessée...    

Teen James Bond GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant