Paul Pogba
Paul a les mains moites et est sûr de trembler de stress et d'appréhension. Le mieux serait d'avoir quelqu'un à ses côtés pour affronter cette épreuve mais il n'a personne. Il n'a demandé à personne. Il voudrait Antoine et comme ce n'est pas possible alors aucun ne pourra le remplacer.
Il pénètre dans le salon, son salon de la maison qu'il a acheté des semaines auparavant quand il pensait que tout irait bien et que la pensée de son coéquipier ne serait que fugace.
Sa femme est là, assise sur un des fauteuils du salon. Leur fils n'est pas en vue, sûrement qu'il doit dormir dans sa chambre qu'ils ont pris soin d'installer à l'étage, proche de la leur.
— Maria, ma chérie, il faut qu'on parle. On ne peut pas continuer comme ça.
Le verre qu'elle a tient dans sa main est lâché et se brise au sol dans un fracas immense. Elle ne l'a pas entendu arrivé. Elle se retourne, ses yeux à la fois apeurés, à la fois soulagés. Elle l'a compris comme souvent et cela a commencé à peser lourd sur sa conscience, sur sa vie.
— Je sais, Paul, je sais. Je l'ai su et l'ai accepté au moment où je me suis mariée avec toi. Il y avait quelqu'un en plus dans ton cœur. Je ne t'en veux pas.
— M-Mais ... et notre fils ? Je t'abandonne après ce qu'on a battit. C'est de ma faute, je suis lâche. Si seulement je savais comment me débarrasser de ces sentiments.
Sa gorge s'effondre dans un sanglot douloureux. Toute cette situation l'a épuisé jusqu'à l'os. Maria se rapproche de lui et le prend dans ses bras, bien consciente du triste état dans lequel il est.
— Non, ne t'en débarrasse pas. L'amour c'est beau, peu importe à quel point ça fait mal, on apprend à vivre avec. On trouvera un moyen pour tout le reste. Je veux juste me soucier de ton bonheur, d'accord ?
Paul n'arrive même pas à relever les yeux vers elle car, bordel, elle est trop gentille. Il ne mérite pas quelqu'un de cette envergure. Comme il ne mérite pas Antoine. Des fois, il ferait mieux de disparaître et ce sera la fin des soucis de tout le monde.
— Merci, Maria. Je suis désolé ...
— Non, ne t'en fais pas pour moi. On va gérer nos vies. Après tout, avant d'avoir été ta fiancée, j'ai été ton amie.
Et elle lui sourit, lisse et implacable. Il se sent incapable de savoir si cette femme est blessée ou non, si elle cache ses émotions. Elle va de l'avant.
— Je vais te laisser un peu de temps pour réfléchir à ce que tu veux faire après.
— Tu vas où ?
— Voir une amie.
Elle lui embrasse tendrement la joue et sort de la maison après avoir enfilé ses chaussures et son manteau.
Paul s'assoit dans un des fauteuils du salon et croise les bras, son esprit tournoie à pleine vitesse. Il a déjà choisi ce qu'il veut faire comme il s'est impliqué dans le plan de Presnel.Ses yeux voguent dans le salon, se raccrochant sur chaque meuble qu'ils voient. Des petits souvenirs qu'il a gardé dans sa tête.
Il finit par monter en haut à la recherche de son fils mais ne le trouve pas. Il met quelques instants avant de se rappeler que Maria l'a déposé chez sa mère car elle a voulu qu'ils passent un peu de temps ensemble.
Ses coéquipiers de l'équipe de France et de Manchester l'ont pas mal encouragé à le dire au final, à être sincère. Ce qui fait que des jours après être rentré chez lui, il a finalement tout dévoilé à sa femme, brisant ainsi leur quotidien à tout jamais.
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Et les autres ? Regarde-moi. *Draxembe*
FanfictionD'un côté, Julian va bientôt se marier mais il n'est pas heureux. D'un autre, Presnel a son fils mais sent que quelque chose lui manque. Et au milieu de tout ça, Jule et Pres sont meilleurs amis et coéquipiers au sein du PSG.