PV de Jala
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J'entends des bruits de combat, des bruits de hurlements, des cris, des pleurs. C'est l'association de ses bruits qui me réveille. Mes yeux s'ouvrent douloureusement mais je force dessus, j'attends qu'ils s'adaptent à l'obscurité qui m'entoure avant de regarder la pièce dans laquelle je me trouve. Suis-je dans la réalité ou dans un rêve ? Combien de temps à passer ? Suis-je morte ? Je dois chercher dans ma mémoire pour me rappeler ce qui s'est passé. La haine prend le contrôle de mon corps, Dean...Je suis de retour dans cette pièce, la prison de Roger. Je suis seule, encore et toujours personne n'est là pour me soutenir. On m'abandonne encore et encore, comment puis-je seulement croire que la vie vaut la peine d'être vécu. La douleur qui habite mon cœur est plus forte que la haine qui enveloppe mon âme. Un grognement me fait lever la tête vers le plafond de ma cage. Le silence s'installe de nouveau mais il est interrompu par un cri strident. Et pour finir le silence complet revient.
Des pas se font entendre et je sais qui vient donc je garde la tête haute et attends que mon bourreau entre. Roger passe la porte en l'ouvrant dans un fraqua, il est simplement vêtu d'un pantalon. Il s'approche de moi rapidement et défait mes liens, ils me forcent à me lever et me donne un coup dans le dos pour que j'avance.
On grimpe des escaliers et je comprends que j'étais sous terre. Je monte encore jusqu'à arriver dans une tente. Je vois des objets casser et le loup gris prisonniers de trois autres loups dans un coin. Attendez quoi que fait Dean ici, c'est un rêve je le savais, j'aurais dû le savoir. Merde ! Il m'a trahi dans la vrai vie... Enfin je crois, est-ce que c'était vrai ? Je ne sais plus ce qui est vrai de ce qui est faux.
Le faux Dean me regarde de haut en bas pour analyser mon corps et fini par plonger son regard dans le mien. Roger me sort de la tente en me donnant un coup dans le dos. Pour un rêve, je trouve que la douleur est bien réelle quand même. Je vois un champ de bataille devant mes yeux, des loups se battent de toutes parts, du sang coulent sur la terre. Je vois des mors, des blesser et des guerriers. La fourrure vole dans tous les sens, des bruits de crocs s'enfonçant dans la chaire arrive à mes oreilles et me font me dire que je suis vraiment dans le monde réel.
Pourtant, je suis sûr que ce n'est qu'un rêve, la meute de Dean est chez elle tranquillement au chaud. Ils ne pensent plus à moi, j'ai disparu de leurs pensées et de leurs cœurs. Je ne compte plus pour eux, je ne sais pas pourquoi, j'ai se besoin de me faire du mal en appuyant sur mes blessures ouvertes.
-Meute du tonnerre arrêtez tout ou je lui tranche la gorge ! Hurle Roger en sortant les griffes et en les portant à mon cou. Il appuie un peu pour faire couler le sang et sans doute montrer qu'il ne plaisante pas. Mon dieu de bordel de merde non s'est pas un rêve ! Je ressens la douleur, elle est réelle. Tout est réelle mais merde que fou la meute du tonnerre ici ? Les loups arrêtent leur combat et les trois loups et Dean sortent de la tente, ils forcent se dernier à se mettre en face de moi mais à distance.
-Tout le monde redevient humain maintenant, c'est un ordre. Les loups de la meute l'écoutent et je me retrouve en face de plusieurs personnes nuent comme des vers pourtant personne ne semble gêner, leur visage est habité par la haine. Dean plonge son regard dans le mien en se transformant, il ne me lâche pas des yeux. Quand il redevient humain ses lèvres miment un « je suis désolé ». J'ouvre la bouche pour lui répondre mais les ongles de son père rentrent dans ma peau.
-Pourquoi vous êtes là ? Je demande avec une petite voix, même s'il me blesse, j'ai besoin de réponse pour être sûr. Je pris pour être dans le monde réelle, j'en peux plus des visions, je commence à me demander si se que j'ai vu est réelle ou non. Dean essaie de s'avancer vers moi mais deux hommes plus grands que lui, lui attrapent les bras et le tirent en arrière.
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Apprends moi ! -Fini-
RomancePuissante, Déterminer, sans limite, sans peur, sans faille et sans pitié. Ce livre peut choquer un publique non averti, je suis responsable de se que j'écris. Bonne lecture.