Chapitre 1 : R

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J'essaie t'en bien que mal de garder les yeux ouvert, c'est une tâche pour le moins difficile. Je suis sur la route depuis 3 heures qui me paraisse être une éternité. Je ne connais ni ma destination ni le chemin que je prends mais pourtant je continue de suivre cette route dans l'espoir de voir le bout du tunnel. Une chose est sûr pour moi, je dois partir loin de mes proches et loin de mon ancienne meute, pour me protéger et protéger ceux que j'aime. Même si je connais mon devoir, la douleur que je ressens au fond de moi me consume à petit feu. Je n'aurais jamais du ressentir tout ça.

Je vais vous expliquer en seulement quelque mot mon calvaire qui a commencé à la mort de mon père, il y a bien longtemps. Je n'étais qu'une enfant, serte rejeter par sa différence mais personne ne penser que je pourrai un jour être dangereuse. On m'a toujours vu dans ma meute comme latente vous savez pas se que c'est ? On va dire que c'est normal cette espèce de loup et très rare. C'est une sorte de mal formation génétique qui empêche le loup d'une personne de sortir. Malheureusement pour ma meute cette malformation n'est pas la mienne non moi je suis autre chose. Mon père est mort en voulant protéger mon secret. Il est mort en me protégeant moi.

Je m'appelle Jala, je viens de la meute du souffre. j'ai 20 ans depuis peu. J'ai un physique plutôt simple, de taille moyenne avec un poids un peu trop élever à mon goût dû à ma poitrine un peu trop importante à mon goût. J'ai des cheveux mi-long brun foncé mais pendant ma période folle j'ai rajouté des mèches blanches par ci par là. On peut dire qu'avec cette coiffure je ressemble à ma super héroïne préférer : Tornade. Mes yeux sont marron quand je suis en humaine et ils deviennent bleu lumière quand je m'énerve.

Et je préfère vous le dire, si ma meute a pensé pendant tout se temps que j'étais une latente c'est car je n'ai toujours pas fait ma première transformation qui aurait dû se réaliser il y a longtemps. Comme je vous l'ai déjà dit je n'en suis pas une et quand ils l'ont compris, surtout mon alpha j'ai dû fuir pour ma vie. Ma puissance est telle que je pourrais battre un alpha, même un des plus puissants en très peu de temps. Ils ont compris que je n'étais pas latente quand j'ai arrêté d'obéir aux ordres. J'en avais marre qu'on me dise se que je devais faire. Je me suis rebellé et ils ont compris que je n'étais pas comme tout le monde et que ma malformation à moi est de un plus rare, de deux plus précieuse et de trois plus dangereuse, car il est impossible de me contrôler comme le ferai un alpha sur sa meute.

J'ai pourtant toutes les aptitudes d'un loup garou, ma rapidité décuplé au centuple, ma vue et mon ouïe totale et parfaite. Mon odorat plus développer qu'à la normal. Une soif de sang qui me contrôler pendant certaine période et l'envie de tuer d'un animal. Je suis un loup garou dont le loup a décidé de rester cacher, pour le meilleur et pour le pire.

C'est pour toutes ses raisons que je me retrouve sur la route en plein milieu de la nuit, même avec toute la détermination de la terre mes yeux essaient de se fermer. Comment pourrai je leur en vouloir. Je n'ai jamais vraiment profiter du sommeil par peur qu'on veuille se débarrasser de moi. Mais maintenant loin de ma meute je dois pouvoir faire au moins 3h d'un bond sommeil. De toute façon si je continue à rouler je risque d'avoir un accident. Je passe devant le panneau d'un trou perdu et commence à ralentir la vitesse, je roule encore pendant quelques kilomètres avant de me sentir mal, comme si une emprise extérieur voulait prendre mon coeur et le sortir de ma poitrine. Ma tête commence à tourner et ma vision à se troubler. J'ai l'impression de mourir à petit feu, une brûlure se crée dans mon ventre et m'empêche de respirer. Je sens tout mes os se briser sans que rien ne m'arrive physiquement. Je me presse pour me garer sur un petit chemin de terre qui va vers une forêt. Je ferme ma voiture en sortant et respire un maximum d'air frais.

Je respire à une vitesse incroyable pour essayer de remplir mes poumons se qui mets d'une difficulté absurde. Je me tiens debout avec l'aide du capot avant qu'un bruit dans les buissons ne me face sursauté. Je regarde dans le noir de la forêt, cette dernière m'entourant. Un nouveau bruit me fait partir en courant vers la forêt car si ma meute m'a suivi je ne suis en sécurité nul part.

Je cours le plus vite possible vers une direction au hasard en sautant par dessus des plantes, en esquivant des troncs. Mais comme je suis douée, je trébuche sur une branche et tombe à terre. Bordel de merde ! Un grognement venant de devant moi, me fait stopper tout mes mouvements, je dois rester calme et ne surtout pas paniquer. Je lève la tête et la tourne vers la gauche, mon regard croise deux rubis, d'un rouge sang surprenant. Le grognement de la bête qui se trouve devant moi me rappelle une je suis dans une merde intersidérale. Il y a à seulement quelques centimètres de mon visage un un énorme loup gris avec le bout de la queue blanc. En suivant mon odorat je repère que de un il n'est pas seul, de deux que c'est un mâle, de trois qu'il est un loup garou et pour finir qu'il est très dangereux.

Il me montre les crocs en grognant se qui me fait sursauté, mais je me reprends ne jamais montrer sa peur à un loup. Je plonge dans son regard et une agréable sensation de bien être passe dans mes veines. Son regard d'abord cruelle se transforme en curieux puis bienveillant. Se qui à mes yeux bien plus inquiétant. Je me lève doucement pour ne pas l'inquiéter mais il lâche un nouveau grognement. Je recule au ralenti un pied après l'autre mais avec ma chance légendaire je me cogne contre un tronc se qui me bloque de toute autre issue car je le sens il n'est pas seul. Mon regard reste fixé sur le loup devant moi mais j'entends des bruits qui confirme ma crainte. Il y a toute une meute dans cette forêt. Je ravale ma salive et tourne la tête de gauche à droite. 

Merde, il y a une meute serte mais pas des plus petites. Tout les autres loups sont derrière le loup gris qui à perdu son expression dur depuis un moment maintenant je vois de la convoitise et une touche d'espoir dans son regard rubis brillant. Le monde pendant quelque instant s'arrête de tourner autour de moi, seul se beau regard me permet de tenir debout. Il me surprend en coupant notre lien pour hurler à la lune. Toute la meute suit le rythme et je me retrouve au centre de tout ses loups qui hurlent pour la pleine lune. Oh non la lune, je lève la tête et vois une grande boule blanche qui brille telle une étoile qui nous éclaire dans des endroits sombres où aucunes autre lumière n'est allumé.

Même si elle est magnifique, je panique et pars en courant vers ma voiture en espérant me cacher de sa lumière protectrice et révélatrice. Car même si ma louve ne sort pas, il n'en reste que je suis bien une louve garou, peut importe se qu'on dit et que part conséquence;a pleine lune agit sur moi tel une drogue libérant mon côté animal.

J'entends derrière moi des pas de plus en plus rapides qui se rapprochent dangereusement de moi. J'accélère donc ma course mais un loup me saute sur la jambe et si accroche en mordant avec une telle force que je tombe au sol. Je frappe à l'aide de mon autre jambe dans sa tête se qui le fait voler et se fracasser contre un arbre un peu plus loin. Les autres loups se précipitent jusqu'à moi en hurlant. Bon est bien comme le dirai timon dans le roi lion : quand faut y aller faut y aller. J'attrape la patte d'une louve rousse et lui brise en deux, son gémissement ne m'atteint pas et je frappe dans son ventre pour la mettre au sol. Deux mâles bruns m'attaquent en même temps et me mordent un, une jambe et l'autre ma taille, je grince des dents mais ne hurle pas. J'attrape les pattes arrière d'un des deux et je lui casse. Mais il continu à me mordre donc je lui donne une droite qui se trouve intercepter par l'autre. Les deux loups volent et se retrouvent K.O. Je ne m'inquiète pas pour leur rétablissement ça va bien se passer. Je continue avec un autre loup jusqu'à se que je comprenne que c'est fini car avant même de le sentir sur ma peau, l'odeur de sa colère m'attaque. C'est la que je le sens, sa gueule en contact avec ma gorge. Ses crocs déchirant mes chairs et sa langue caressant doucement mon cou.

Le noir m'emprisonne, et je sens mes forces me quitter petit à petit. Se n'est pas poétique ? Un loup garou plus puissant meurt pendant la nuit qui le rend encore plus puissant. Je ferme les yeux acceptant mon sort à contre cœur.

Apprends moi ! -Fini-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant