Artyum Milacceli descendit les escaliers de la gare, rentrant dans les rues étroites de Cap Carnaval, où les artistes des rues se produisaient auprès des passants. Il descendit dans la foule et les musiques du carnaval permanent de cette ville immense, qui défilait dans les rues. L'ambiance joviale de cette ville contrastait avec le triste air que portait Artyum sur son visage. Si ils savaient les tristes affaire qui se déroulait en secret dans cette cité... Il trouva le café le plus proche. On lui déposa une tasse de café avec un croissant sur une des tables. Il sortit un vieux dossier où était marqué à la couverture "Scotland Yard". Ce dossier représentait en quelle que sorte sa vie dangereuse. Les altércation avec l'ancien reporter Mc Covitch, Son infiltration au service diplomatique de Scotland Yard, et même sa fuite à Bruckston au sein des chapeaux noirs, cette fameuse organisation qui tentait de prendre le pouvoir. Il bût son café d'une traite et descendit aux W.C. jeter soigneusement toute les pages du dossier. L'encre se désolidarisait du papier, comme son passé. Il expédia une lettre auprès du garçon de café à Mr. Powinski, pour laisser une trace de son existence. De toute façon, il n'avait plus rien à perdre. Un homme portant des rayban dans un manteau noir, entra dans le café et s'assit devant Artyum.
"Comment vont les vacances?
- Qu'est-ce que vous faites ici?
- Je suis partout, - dit il en ricanant. Il sortit une cigarette de son manteau et de l'allumer -
- Je suis... Recherché par la DGRB, les services secrets de Bruckston. Et Scotland Yard ne tardera pas à se saisir de cette affaire. Mon identité a été divulguée. Mais je dois disparaître pour effacer toute preuve de l'organisation.
- Que s'est-il passé?
- Palmatoni est mort. J'ai dû disparaître incognito pour ne pas que les services de police mettent la main sur moi. Si ils connaissent mon identité, ils ont toutes les pistes pour l'organisation qui plane sur Bruckston. Cinq cent mille personne seraient arrêtés. Je me suis empressé d'aller détruire toute trace contenant les implications de Palmatoni dans cette organisation.
- Très bien, de toute façon je n'aide que les Chapeaux Noirs en les donnant de quoi se couvrir en cas de fuites. Le reste je m'en fout.
- Dans ce cas, je vais rejoindre mon contact pour sortir de cette ville sans se faire attraper. Je vous souhaite de bonnes choses pour l'avenir en espérant respectueusement ne plus vous revoir."
Il sortit du bar sous le regard du gars en Reyban, et se dirigea vers le port, regardant sa montre, nerveusement toutes les dix minutes. Si il savait, ce qu'il venait de divulguer à Powinski sur son identité... Une fois le port gagné, il attendit quelques minutes avant de regarder une nouvelle fois sa montre: 10 heures. Son contact devait être arrivé. Il se dirigea vers le bon quai, quand il aperçut une femme derrière une pile de conteneurs. Il se dirigea vers elle.
"Salutations... Anna?
- C'est exact. Je peux vous faire traverser les frontière pour partir à Novogorod, loin de vos problèmes. Cependant... Il me faut des informations personnelles.
- Que... Qu'est-ce que vous voulez savoir?
- Qui vous a infiltré dans les services diplomatiques de Scotland Yard sous le nom e "Johnson"? Dites le moi et je vous jure de vous envoyer à Novogorod.
- Non... Je... Ne peut rien dire.
- c'est vous qui m'avez filé le tuyau sur la combine de Mc Covitch, n'est-ce pas?
- Oui.
- Pourquoi?
- Pour faire pression.
- Pourquoi?
- Pour que Mc Covitch quitte l'Angleterre et l'Europe, à tout prix...
- Pourquoi? - Il eut un long silence -
- A qui profite cette merde ?! - dit-elle en le menaçant avec un revolver discretement contre son ventre -
- Réponds!"
Artyum était devenu muet, sans expression. Il fit un pas en arrière, et écarta les bras calme, sans expression sur le visage, pour montrer qu'elle avait gagné, et qu'il ne dira pas plus. Anna tira au moment où il se mit à respirer fort en fermant les yeux, réalisant qu'il ne sera plus de ce monde dans une moitié de secondes. Il tomba dans l'eau, la tachant au passage de sang.
Anna esquissa un long soupir. Elle se résignait presque à trouver sa cible. Pourtant elle le devait. A tout prix.
Elliot Kramer sortit de la station Passy, descendant les marches sous le pont métalique en plein dans les rues, qui desservait la ligne 6 du métro de Paris. Il resserra sa cravate, se dirigeant vers la voiture noir sur le trottoir qui l'attendait. Il monta dans le véhicule, annonçant Orly comme destination. Il regarda une dernière fois la Tour Eiffel, les bistrots du 16ème arrondissement dans ces splendides rues. Il prit le premier avion pour Bruckston, appelé par la justice.
Au Palais de Justice de Bruckston, les conversations raisonnaient dans l'immense salle qui ressemblait presque à un théâtre, avec un plafond fait de peintures, de dorurres sur le bois roux qui faisait ressortir les fauteuils rouges de l'assemblée. Un homme en robe rouge monta sur l'estrade, et s'assit à sa table, ainsi que deux hommes en robe noir et quinze gars en costard, sur les côtés. Le magistrat prit la parole:
"Mesdames, messieurs, la séance est débutée, désolé pour le retard et veuillez faire régner le silence. - L'assemblée se tut après quelques secondes – L'affaire implique Mr.Powinski, présument impliqué dans le décès de Mr. Palamatoni. Le procès aura lieu en trois séances, qui peuvent êtres prolongées. La chambre juridique d'état tranchera à la troisième. Je demande les deux arguments de chacun pour débuter. Mr Novtovski, la parole est à vous.
- Mr le Président,en l'absence de preuve physique, je n'ai qu'à déclarer qu'en vue de ces grossières manifestations de la gauche, qu'il est tangible que cet homme soit impliqué dans l'affaire – Ces paroles furent contestés bruyamment par l'assemblée avant que le juge n'intervienne - Cependant, je ne peux encore rien affirmer, mais les preuves y seront un jour où l'autre.
- La parole est à Mr. Kramer.
- Mr. Le Président, veuillez m'excusez à mes éventuels propos confus dût à la longueur de mon trajet depuis Paris. - Il se racla la gorge – L'orientation politique de m'ont client n'a rien avoir avec cette affaire. Plutôt d'accuser la politique, et de faire en sorte d'élever le débat à l'inverse de Mr. Novtovski, j'ai prit connaissance de l'employé privé dont on ignore pour le moment les fonctions précises, est porté disparu. Les forces de polices le recherche activement et après une demande auprès de l'ambassade Française, et d'après Scotland Yard, ses dernières traces remonte à Cap Carnaval. Nous ne savons pas quelle destination il a pris, et en vue de sa disparition, on ne peut suspecter que lui plutôt que de déranger un honnête journaliste."
L'assemblée applaudit pendant plus de deux minutes. Sur le balcon de la salle du tribunal, je souriait. Jamais ce procès ne sera dangereux pour moi. Je n'était pas obliger de m'y présenter, et c'était la première et la dernière fois que je venait. Je ne resta pas jusqu'à la fin, et sortit du Palais de justice pour prendre le métro, et enfin rejoindre Marlène. Dans le métro, j'ouvrit la lettre que maître Karmer m'avait laissé, avant son arrivée à Bruckston, pour la relire.
"Mr. Powinski,
Je vous parle en ami dans cette lettre, merci de la détruire une fois que vous l'aurez lue. Je ne sais pas si vous avez bel et bien tué Mr. Palmatoni. Mais que ce soit vous ou non, vous venez d'apporter un grand pas à la liberté. Je suis au courant de tout. Dans ma carrière de journaliste, lorsque j'était dans un journal Parisien où Léon Blum était le rédacteur en chef, j'ai pris connaissance d'une information sur cette organisation. J'ai été menacé de mort pendant de longues années, et après avoir survécu à la guerre, j'ai retourné vite ma veste pour devenir avocat. Le diable n'est pas là où vous cherchez. Il est à Paris."
Tout ceci me parût encore obscur, car cette maudite organisation m'était totalement inconnue, mais je compris une chose: Bruckston n'est pas seulement dans un soucis de politique, il l'est aussi dans un cas d'espionnage international. Et une affaire dont les discrets parfums sortaient de terre. Pourtant, personne ne voit rien. Personne ne sait. J'ai toujours pensé que c'était comme si une bombe était sous Bruckston et que personne ne le savait.
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Bruckston
ActionUne cité état nommé Bruckston, née de l'immigration en Amérique du Nord prospère de son socialisme depuis des années. Mais quelque chose se trame derrière... Allan Powinski, jeune journaliste tourmenté va avoir la lourde tâche d'informer la populati...