Bruckston

Chapitre XV

Je prit l'avion deux jours plus tard, pour Cap Carnaval avec Alphonse. Sheldon était resté à Bruckston, étant en suspension dût à son aggression. Après une nuit de vol, je sortit de l'aéroport et embarqua dans une Quatre Ailes noir de la police française.

"On s'est mit dans la merde Allan. Je sais pas ce que je fout là.

- Il faut avancer sur l'enquête, c'est quand même pas un attaché d'Interpol qui va me freiner!

- Je sais mais c'est dangereux. Il y a des méthodes plus radicales. Bref, on a rendez vous au Casino voir Dorian . Il est assez connu dans la ville, il a forcément des informations. Autant dire qu'il connait tout les réseaux sous jacents de Cap Carnaval."

L'auto commença à rentrer sur le périphérique où il y avait une vue d'ensemble de la ville. On voyait le port, les anciens quartiers industriels, et le grandioses quartiers dynamique où les festivités se déroulaient tous les jours. Après un long périple dans les rues, la voiture nous déposa à l'entrée d'un immense bâtiment sculpté sur une place en centre-ville. Je pénétra  avec Alphonse dans le bâtiment et demanda à un gérant en costard de voir Dorian. Il fronça le sourcils, et se dirigea vers le bâtiment du personnel. Après une longue attente, on m'invita à rentrer dans le bureau, sans Alphonse qui sûrement parce qu'il était flic était refusé dans le bureau. Je fût emmené dans une grande pièce, où Dorian était assis sur son fauteuil, le jambes croisées sur son bureau.

"Salutations, vous devez être Allan?

- C'est ça.

- Vous venez pour une interview? Ah, si j'étais connu à Bruckston ce serait une aubaine! Je pourrait ensuite être connu à Los Angeles... - Il regarda le plafond l'air rêveur -

- Je viens pour une enquête journalistique, en collaboration avec des polices internationales.

- Interpol? Je dois admettre que je suis assez déçu.

- Vous connaissez des organisation criminelles à Cap Carnaval?

- Hé, calmez vous, je traîne pas dans les organisations foireuses, je suis un buisnessman! Je connait peu les organisations secrètes de Cap Carnaval, je le connait comme n'importe qui peut le connaître.

- Vous avez peur de répondre?

- Haha! Beaucoup de gens comme vous essayent de perçer un secret pour stabiliser cette cité, mais ils échouent tous les uns après les autres. Vous croyez vraiment tout savoir? Vous êtes un peu naïf mon ami.

- Vous connaissez les Chapeaux Noirs? - Dorian prit un air sérieux, et se mit à réfléchir, agaçé -

- Écoutez, je vous donne un contact qui vous mettra sur la piste. Mais je n'existe pas, je ne vous ai rien dit, et je n'ai aucun rapport avec vous.

- C'est tout ce que je souhaitait."

Dorian gribouilla sur un morceau de papier et me le tendit.

"Tenez.

- Merci beaucoup. Bonne journée."

Je sortit victorieux du casino, en tendant le morceau de papier à Alphonse.

"C'est notre première piste!

- T'as vraiment l'âme d'un journaliste.

- Demain à vingt heures sur le port, un contact m'attend. Il ne m'en a pas trop dit plus, mais ce serait un anti-Chapeaux Noirs. Donc on est tranquilles.

- Fait gaffe à ce que ça ne soit pas un piège quand même. En attendant, voici ta carte d'hôtel, je rentre chez moi et t'as le billet d'avion pour Bruckston.

- Tu viens pas avec moi?

- J'ai des fonctions ici à Cap Carnaval. Prends soins de toi Allan.

- Toi aussi Alphonse. A plus.

- Salut!"

A huit heures précises, un taxi me déposa au port de Cap Carnaval. J'attendit une dixaine de minutes, dans le silence et la nuit du quartier industriel. Un homme s'approcha de moi. Il portait des lunettes de soleils avec des cheveux blonds. J'était persuadé de l'avoir déjà vu quelques part.

"Bonsoir. Prenez ceci. Il vous sera d'une grande aide. Cherchez du coté de Paris c'est très important.

- Oui mais...

- On ne se connait pas d'accord?"

Une lumière rouge se refletta sur sa poirtrine, et une balle de sniper se planta dans son poumon droit. Il tomba dans le port et je courrut sous les balles sifflantes. Une BMW grise s'arrêta sur le borde de la route. Alphonse était au volant.

"Monte!"

Je grimpa dans le véhicule, et Alphonse fonça dans les rues, poursuivie par une Citroën traction avant noire qui tirait des balles sur le pare-choc.

"Qu'est-ce qui se passe?!

- T'as cru que j'allais te laisser gambader dans Cap Carnaval comme un antilope dans un troupeau de hyènes? Interpol te protège jour et nuit sans que tu t'en rendez compte."

D'autres BMW de la police était à la trousse de la traction avant. Nous distancions les forces de polices alliées, et la traction avant nous talonna. Alphonse fit des dérapages dans les rues. Je ne pouvait plus dire un mot. Une balle atteint le par brise avant, et Alphonse esquiva un camion à notre droite, qui s'écrasa sur la traction avant. La BMV pila, et Alphonse reprit ses esprits. Un homme sortit de la Citroën hors d'usage en sang, rampant sur la chaussée. Un grand homme maigre portant un masque s'avança doucement vers la voiture. Il avait une chapeau, sa silhouette faisait froid dans le dos. Je crus que je l'avait inventé dans ma tête mais pourtant il s'avançait vers nous. Alphonse sans le voir, repartit du côté de l'aéroport. Nous avons prit l'avion directement, laissant tout derrière nous. J'était désormait fiché par les Chapeaux Noirs à Cap Carnaval. En attendant l'embarquement je fit le point avec Alphonse.

"C'est le dossier que le gars m'a remit avant de mourir. Mais... J'y crois pas trop à cette histoire. Il y a un truc qui cloche.

- Comment ça?

- J'ai déjà vu se gars quelque part. Peut être dans un rêve, je sais pas. Je suis persuadé de l'avoir vu quelque part."

Je réfléchissait dans l'avion, et une fois à l'aéroport de Bruckston, je me souvint. Le gars qui m'avait drogué et qui se sbires m'avait tabassé au même titre que Sheldon. C'était lui. Tout devint encore plus flou qu'avant. Je ne comprenait rien à rien. Et mon adrénaline n'aidait pas. J'avais les yeux rouges de fatigues, je rentra dans mon appartement après avoir rejoint le centre ville, jurant moi comme Alphonse de ne pas revenir à Cap Carnaval pendant un bon bout de temps. Bruckston était pour une fois calme, éclairée par la pleine lune. Cette nuit, l'image de l'homme masqué me revint dans un rêve. Toujours aussi menaçant que dans la réalité...