Je serai là {BxB}

Chapitre 32

Noah:

Vendredi 9 Novembre 2018:

            Je marche, tout en malaxant les fesses de mon copain, sous son jeans. C'est rare que je sois aussi excité. Découvrir qu'il a assisté au match, me rend fébrile. Ses lèvres dévorent mon cou. Je le garde toujours dans mes bras. L'avantage d'avoir un petit-ami plus petit et plus mince, je peux le porter sans effort.

            Arrivé dans sa chambre, je le plaque contre le mur. Mes mains s'empressent de se faufiler sous son tee-shirt pour lui enlever. Ma bouche se pose sur la sienne et j'essaye de lui transmettre tout mon amour et toute ma gratitude pour ce soir. À sa manière, il me montre qu'il tient à moi. Venir au match est pour lui un énorme pas en plus.

            Ses doigts tirent mes cheveux, me traduisant son impatience. Sur les quelques centimètres séparant le mur et son lit, mon haut vole à travers la pièce. À peine nos corps touchent le matelas que Louis inverse nos position.

            Ses lèvres dévient leur chemin sur mon torse, tandis que ses mains caressent chaque parcelle de ma peau. Sa langue s'attarde quelques seconde sur chacun de mes tétons. Je tremble de partout, c'est si bon. Je l'aide à retirer mon pantalon et mon caleçon part avec.

            Ma tête bascule en arrière et je ferme les yeux pour profiter un maximum des lèvres merveilleuses de mon homme. Mon dos se cambre lorsque Louis embrasse mon membre dur. En sentant sa bouche glisser sur mon sexe, un gémissement bruyant m'échappe.

            Je n'en peux plus. Je le ramène à ma hauteur et capture ses lèvres. D'un geste empressé, je le déshabille à mon tour. Je veux l'avoir nu contre moi. Une fois installé confortablement sur les oreillers, je lui rends le même traitement qu'il m'a accordé.

-  Noah, lâche-t-il dans un petit cri.

            Ce son signe ma fin. Tout en déposant des baisers sur son bas ventre et ses cuises, je le prépare en douceur, les doigts enduits de lubrifiant. L'un de ses pieds vient se loger sur mon épaule. J'adore le mettre dans cet état et le rendre fou de désir. Ce sont les seuls moments où nous nous libérons complètement, toutes les barrières et les timidités disparaissent.

-  Viens, me dit-il d'une voix suppliante, en tirant sur mes bras.

-  Tout ce que vous désirez Monsieur Hamilton, je lui réponds en souriant mais le voir se tortiller de plaisir et haleter comme ça, me demande un self contrôle énorme.

-  Toi. Tout ce que je désire c'est toi.

            Je mords sa lèvre inférieure, qui est gonflée à cause de nos nombreux baisers. Je remonte légèrement ses jambes pour avoir un meilleur accès. Pendant les vacances d'automne, nous en avons profité pour aller passer des tests, qui sont revenus négatifs. C'est l'extase à l'état pur, de ne plus mettre de préservatif.

            Je rentre en lui, le plus lentement et doucement possible. Nos yeux ne se lâchent pas et je frotte mon nez contre le sien. Tout est tendresse.

-  Je t'aime tellement Louis, je lui souffle avant de donner un coup de rein, ce qui me fait hurler de plaisir tous les deux.

            Nos corps s'unissent à la perfection, comme à chaque fois. Il est hors de question de se séparer, ne serait-ce que pour changer de position. J'accentue mes mouvements de bassin, nous transportant dans un autre monde et même après avoir jouis tous les deux, il nous est difficile de se reconnecter au réel.

            Louis essaye de reprendre une respiration régulière et se colle contre mon flan, automatiquement je l'entour d'un bras. Peut importe si nous sommes dégoulinant de sueur. J'aime l'avoir contre moi après avoir fait l'amour.