Tout pour TOI {Harmione}

11 - Les vacances #4

– Harry, réveille-toi, petite marmotte !

– Mmh...

Dans le paysage sombre de ses paupières fermées, Harry distingua la voix d'Hermione qui l'appelait. Bien trop fatigué, le Survivant se retourna avec mauvaise humeur du côté opposé à son amie, posant avec rage un coussin sur sa tête.

– Harry ! Allez, la situation est critique ! Ce n'est pas le moment de dormir, il est neuf heures passées !

“Bien trop tôt”, pensa l'Élu, mais lorsqu'il se souvint des événements de la veille au soir, il ouvrit les yeux en grand.

– Voldemort !

– Je ne te parle pas de ça... Je te parle de Noël ! Les cadeaux, tu avais oublié ?

En effet, le jeune homme avait complètement oublié. Trop obnubilé par le ton sec qu'avait employé son amie la veille, la fête lui était sortie de la tête ! Il se leva rapidement et ils descendirent en courant vers le sapin. Les deux parents les attendaient en regardant les paquets avec envie.

– Vous voilà enfin ! Nous étions sur le point d'ouvrir les cadeaux sans vous.

Harry rigola et saisit un de ses présent. C'était celui de Ron : un petit kit parfait pour s'occuper de sa chouette !

– C'est magnifique ! s'exclama Mme Granger en voyant le cadre que lui avait offert son mari. Merci beaucoup, chéri.

Harry reçut principalement des gourmandises de la part de ses amis, et des biscuits trop secs de Hagrid. Hermione lui avait offert une figurine magique qui représentait un vif d'or volant. Il l'adorait déjà ! Il sourit quand il vit le fameux pull de Mme Weasley, et rigola encore plus devant celui d'Hermione qui était trop grand pour elle. Néanmoins, elle l'enfila rapidement et paraissait l'aimer. Il passèrent le reste de la matinée avec les parents de la jeune fille à parler, rire, échanger sur leurs présents.

~ plus tard dans la journée ~

– Harry, je pense vraiment qu'on devrait repartir à Poudlard... Et que je devrais me renseigner pour la sécurité de mes parents...

– Je pense la même chose pour tes parents. Mais je suis sûr que les mangemorts ne vont pas attaquer la ville tout de suite.

– Qui sait ? On parle de Voldemort !

– Je doute fortement qu'il vienne en chair et en os. Du moins, ce qu'il en reste.

– L'heure n'est pas aux blagues, Potter. Et même si il ne vient pas, ses adeptes sont tout aussi dangereux. Et surtout, si le bruit court que tu es ici, tout pourrait dégénérer !

– Je suis tout de même d'avis que nous pouvons rester pour la fin des vacances. La rentrée est dans moins d'une semaine !

Le jeune homme se rapprocha d'Hermione et lui fit des yeux de merlan frit, tout près d'elle, ce qui la fit rougir.

– Tu... Je... Raah ! Très bien, restons ! Mais si je meurs à cause des mangemorts, tu auras ma mort sur la conscience !

– Je croyais que l'heure n'était pas aux blagues ?

– Ce n'en est pas une, marmona-t-elle.

La Gryffondor était passablement énervée, et elle se dit qu'elle aurait dû partir. Si elle partait, Harry la suivrait, cela ne faisait aucun doute, mais elle avait dit qu'elle restait, alors elle restait. Alors qu'elle se maudissait intérieurement, son ami lui proposa :

– Ça te dit d'écrire une lettre pour Ron ? On ne lui a pas répondu, ni remercié pour ses cadeaux.

– Bonne idée !