Tout pour TOI {Harmione}

15 - Le plan

Rappel :

Maxine sembla hésiter. Puis elle reprit son masque autoritaire et froid.

– Arrête de poser ce genre de question. Dépêche toi, espèce de Sang-de-bourbe.

La jeune fille la suivit sans un mot.

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Harry attendait devant le château le retour de ses amis, notemment celui de Ron et de Ginny. En effet, les Weasley avait répondu positivement à son appel à l'aide. Les deux plus jeunes revenaient un jour plus tard, aujourd'hui, le 26 donc, et les autres membres de la famille restaient à l'affût. L'Élu avait aussi reçu d'autres réponses de ses proches, tous avec lui. Ils revenaient pour la plupart le lendemain, c'est à dire le 27. Le jeune homme était heureux du dévouement de ses amis... Ils étaient plus précieux que des diamants pour lui.

– Harry !!

Harry vit deux têtes rousses courir vers lui.

– Ron !! Ginny !

La rouquine lui sauta au cou tandis que son ami lui assena une tape amicale dans l'épaule.

– Tu tiens le coup ? demanda son ami, tout de suite plus sérieux.

– Je... Ça va.

– Moi je suis mort d'inquiétude pour 'Mione...

En effet, Ron paraissait terriblement inquiet pour la brune. Il avait des cernes, signe qu'il n'avait pas beaucoup dormi cette nuit...

Ginny, elle, allait comme d'habitude. Pas le moins du monde inquiète pour son amie, elle déclara :

– Allons, les garçons. Je suis sûre qu'elle s'en sort très bien ! C'est Hermione Granger, après tout.

– On parle des mangemorts et de Volde...

– De Tu-Sais-Qui ! rectifia Ron.

– Il faudra un jour que tu puisses dire son nom !

– Son nom m'importe peu, il restera Tu-sais-qui pour moi.

– Bon, on fait quoi sinon ? On reste plantés devant le château jusqu'à l'année prochaine ? demanda Ginny.

– Tu ne crois pas si bien dire, le nouvel an est dans six jours, répondit son frère.

La rousse bougonna dans son coin en suivant les garçons à l'intérieur de l'école. Une fois au chaud dans leur salle commune, Harry dit à Ron :

– Bon... Lorsque les autres seront arrivés, on ira voir Dumbledore. Merci d'être venu si tôt, ajouta-t-il.

– De rien, mon vieux ! C'est ma moindre des choses, je suis aussi aterré par l'enlèvement de 'Mione...

Les deux se sourient et commencèrent tranquillement une partie d'échecs magique. Malheureusement, Harry avait en sa possession un cavalier qui se prenait pour un fou et un fou qui se prenait pour un cavalier ainsi que la reine qui n'avait de cesse que de plaider la place des femmes dans la société. Il perdit inexorablement face aux tours sans peur et les pions qui ne reculaient devant rien de Ron.

Ginny qui était de retour poussait de gros soupirs las, que Harry supportait de moins en moins.

– Si tu t'ennuies, je t'en prie va voir ailleurs !

– Si c'est avec toi, je veux bien ! minauda-t-elle.

– Oui, et bien va voir ailleurs si j'y suis.

La rousse prit un air choqué et quitta la salle à grandes enjambées.

– Elle se calmera, un jour...