Forty-five.

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DING DONG.

Je recule d'un pas et arrange maladroitement ma cravate noir. J'étais habillé d'un costume, deux pièces, noir avec des mocassins de la même couleur et j'ai rajouté une chemise blanche. J'ai mis aussi ma cravate noir que je suis en train de l'arranger toutes les cinq secondes dû au stress.

Je souffle un dernier coup et c'est à ce moment-là que la porte décide enfin de s'ouvrir. Ce n'était qu'elle.

Elle était magnifiquement belle. Elle était vêtue d'une robe rouge, avec des sandales à talon. Un énorme sourire apparaît sur son visage quand elle m'aperçoit. Ma bouche formait presque un "o".

Elle rigole doucement et se tourne sur elle-même pour me montrer correctement sa robe

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Elle rigole doucement et se tourne sur elle-même pour me montrer correctement sa robe. Des images sombres traversent dans ma tête, comme par exemple, lui arracher cette robe avec mes dents, là toute de suite, mais je décide de rester gentleman et de surtout ne pas la brusquer.

- Tu aimes ? Demande t-elle.
- T'es grave moche, putain! Dis-je.

Elle me frappe par la suite mais j'esquive de justesse en lui prenant la main pour lui laisser un petit bisou sur le dos de celui-ci. Elle sourit à nouveau.

- Je prends mon sac et on y va?

Je souris en signe d'acquisition. Elle revient en refermant la porte. Je lui tends mon bras pour qu'elle puisse s'accrocher à moi et nous partons pour une putain de soirée au restaurant.

****

- Attend, tout ça pour nous?
- Bah oui! Je dois bien me faire pardonner non? Demande ai-je.

Elle hoche la tête.

- J'hausse les épaules. Bah voilà! Je rigole doucement. C'est rien ça.
- Excuse-nous, Monsieur qui a l'habitude de privatiser un restaurant ENTIER.
- Je t'excuse. Dis-je en souriant de toute mes dents.

Elle lève les yeux au ciel et je me dirige vers sa place pour lui tirer la chaise. Elle me remercie en rigolant et se pose gentiment. Je vais à mon tour, en face d'elle, pour prendre place.

Un serveur arrive et nous tend deux cartes pour déjà observer ce que l'on voulait manger. Il arrive à nouveau quelques minutes plus tard avec deux verres, rempli de cocktail sans alcool.

- C'est gratuit. C'est de la part de la maison, comme on dit. Dit-il en souriant.

Nous sourions à notre tour puis il s'en va rapidement.

- On trinque? Dis-je.

Elle lève son verre. Je fais de même.

- On trinque à quoi?
- À ton pardon que j'ai réussi à avoir ?
- Qui t'as dis que je t'avais pardonné ? La soirée ne fait que commencer.
- Tu prends le melon, toi. Elle éclate de rire.

O B S E S S I O N [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant