CHAPTER FOUR.

10.1K 384 190
                                    

Le lendemain matin.

11 : 00, nous sommes réveillés avec de la musique en fond sonore, un joint dans la bouche, torse nu et soleil tapant. Avoir ce soleil, c'est vraiment un côté thérapeutique pour le moral.

Au même moment, nous entendons le plus jeune crier.

– J'ai réussi !
– Tu as trouvé quoi ?
– Tout ! Leurs noms, prénoms, années de naissances, leurs adresses et pleins d'autres informations sous clé.
– Putain, tu es un monstre ! dit Hichem en rigolant.

En ayant toutes ces informations, nous pouvons entamer la torture dès aujourd'hui.

– On le fait ce soir ?
– Et pour notre plan ?
– Comme on l'a dit hier, on commence par les torturer puis on improvise.

Je suis tellement heureux que j'ai presque pensé à lui faire un bisou sur le front. Mais on va se calmer. Je ne suis pas du genre à donner de l'affection à mes amis. Cependant, quand il réalise ces magouillages, je n'ai qu'une seule envie : l'embrasser.

– Hé les gars, qui est partant pour faire du moto cross ? propose Hichem en fumant un joint.
– Mais grave !
– On part dans une heure.

Dis-je en recrachant la fumée et en lisant les informations personnelles des deux types.

Nous sommes tous dehors avec nos motos cross en train de rouler sur la route comme si cela nous appartenait. On bloquait le passage, on créait des embouteillages mais rien ne nous empêchait de nous amuser.

Je décide de faire une pause et de prendre mon portable pour voir sa géolocalisation. Elle est à la bibliothèque. Je le range au même moment où j'entends les gars arriver vers moi.

– Ce soir, tu as une idée de ce qu'on pourrait faire ? demande Curtis.
– Je- Hichem m'interrompt.
– Oui, moi ! On prend la camionnette noire teintée, on les enlève chacun leur tour.
Je hausse les épaules, c'est une idée ! Par contre, c'est la dernière fois que tu me coupes la parole.
– Moi aussi je t'aime bébé.

Je vais le buter lui aussi. Ce sera le prochain.

– Et puisqu'on connaît les horaires de chacun, on les attrapera à ce moment-là, explique Will comme si cela était évident.
– C'est quoi déjà leurs horaires ?
– À vingt heures, il y en a un qui termine ses entraînements de basket et trente minutes plus tard, l'autre termine ses cours de piano.

Parfait. Nous discutons encore un peu puis nous décidons de nous séparer pour nous préparer psychologiquement.

Je suis à présent à la maison, dans ma salle de boxe en train de m'entraîner et de donner des coups comme si ma vie en dépendait. Oui, elle en dépend car ils ont osé toucher à ce qui m'appartient. J'ai assisté à la scène sans rien y faire et cela me donne énormément de rage. Je fais tout ça pour elle et j'espère qu'elle me comprendra un jour.

Je donne un dernier coup sur mon sac de boxe et part m'allumer une cigarette. En passant, j'allume également mes caméras pour voir ce qu'elle fait. Elle est dans son bureau en train de faire ses devoirs. Elle est si concentrée qu'elle n'aperçoit pas que son téléphone s'est allumé, signe de notification.

Puisque son téléphone est connecté au mien, tous les messages qu'elle reçoit, je les perçois aussi.

Je lève les yeux au ciel après avoir lu le message. Ce sont ces parents qui lui donnent des nouvelles en expliquant qu'ils dormiront chez des amis et qu'elle sera seule à la maison durant deux jours.

Une pensée me traverse l'esprit mais je réfléchis si cela en est une bonne ou non. Je finis ma cigarette et me dirige vers ma salle de bain pour prendre une douche.

O B S E S S I O N [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant