Chapitre 54 : L'attaque

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Le soleil étant déjà en plein milieu du ciel, Aka et Gurin toquèrent à la porte de l'appartement de Warai.
Les trois garçons avaient prévu de s'entraîne ensembles afin que le grand frère de Gurin apprenne deux trois techniques au blanc.

Après deux tapes contre la porte, celle ci s'ouvrit, laissant apparaître le petit fils de Jiraya en pyjama, de grandes cernes sous ses yeux rouges.
Aka et Gurin regardèrent en silence le blanc repartir vers son canapé et se laisser tomber dessus comme un sac à patates.
Les Oira entrèrent dans l'appartement de Warai. Le rouge ouvrit les rideaux pour éclairer les pièces tandis que le vert alla voir son meilleur ami. Il s'asseya par terre à côté du blanc et demanda :

«Qu'est ce qu'il se passe ?

—J'ai le cœur brisé... répondit le petit fils de Warai en enfonçant sa tête dans son oreiller.

—Hein ? Comment ça ?

—J'ai vu Kami' et Kiba s'embrasser... répondit il, la voix brisée.

—Oh merde, je suis désolé vieux.»

Warai poussa un soupir puis tourna le dos à Gurin. Le vert regarda son ami en se mordant la lèvre inférieure quand soudain, Aka attrapa le blanc par les épaules et le força à se mettre debout.

«Allez Warai ! C'est pas une déception amoureuse qui va te faire baisser les bras. Tu en connaîtras plein des douleurs de ce type là, mais tu sais quoi ? Tu trouveras la personne qui te rendrait heureux. Kaminari n'était peut être pas la bonne personne. Et surtout, tu ne dois en vouloir ni à Kiba, ni à Kaminari. D'acc ?» dit Aka en tendant son poing face à Warai.

Le blanc regarda le poing du rouge puis soupira et tapa son front contre le poing. Le plus grand des Oira pensa :

«C'est pas ça en fait.»

Soudain, le petit fils de Jiraya se donna une claque, ce qui choqua Gurin et Aka puis courut vers sa chambre. Il en ressortit quelques secondes plus tard en courant tout en mettant son bandeau frontal autour de son front.
Il se stoppa devant la porte d'entrée, se tourna vers les deux Oira et demanda :

«Bon, on y va ou quoi ? Parce qu'il faut s'entraîner là, hop hop !»

Aka et Gurin se regardèrent avant d'hausser les épaules et de sortirent de l'appartement de Warai accompagné du blanc. Le vert et le petit fils de Jiraya guidèrent le rouge vers leur terrain d'entraînement. Mais en y arrivant, il y avait déjà quelqu'un qui s'entraînait.
Gurin le reconnut tout de suite.

«Gaki ? s'étonna le vert en voyant le ninja de Suna ici.

—Hum ? Ah, tu dois être Gurin Oira. On s'est déjà croisé lors du festival des étoiles, non ? demanda le rouge en souriant.

—Effectivement, on s'est déjà croisé oui. Qu'est ce que tu fais ici ?»

Alors que Gurin, Gaki et Warai parlaient entre eux, Aka les regardait. Il baissa la tête vers sa ceinture et décrocha le bandeau frontal qui y était accroché. Il sourit en fixant le bandeau du Tsuchikage. C'était un peu son sensei en quelques sortes. Il serra son bandeau dans sa main et sentit alors quelque chose à l'intérieur.
Aka souleva la plaque de métal pour voir en dessous et vit alors un traceur.
Traceur.
Traceur.
Localisation du village.
Attaque.
Attaque.
ATTAQUE.
Il écarquilla grand les yeux et partit en courant vers le bureau du Hokage.
Gurin, qui remarqua que son frère partait, cria en essayant de le suivre :

«Mais où tu vas ?!»

Le plus grand des Oira ne répondit pas, trop pressé et inquiet. Quand il arriva devant la porte du Hokage, il l'ouvrit sans attendre et dit presque en criant :

«Maître Hokage, on a un gros problème !!»

Tsunade, qui parlait avec Shizune, haussa un sourcil et releva un peu la tête avant de demander ce qui n'allait pas. Aka alla d'un pas rapide vers le bureau du cinquième Hokage et posa bien à plat le bandeau du Tsuchikage.

«Vous vous souvenez que j'étais retenu au village d'Iwa pendant sept ans ?! questionna Aka, totalement paniqué.

—Oui, mais Aka calme... commença Tsunade en essayant de calmer le jeune adulte.

—Je pensais que le Tsuchikage s'était attaché à moi en me donnant son bandeau frontal mais c'était du vent ! C'était faux ! Regardez !»

Le rouge était tellement paniqué qu'il arracha la plaque du tissu du bandeau. Il montra le dos du bout de fer et dit en montrant le traceur du doigt :

«Quand le Tsuchikage m'a donné son bandeau, c'était uniquement pour localiser Konoha ! Les ninjas d'Iwa vont sans doute attaquer ! Bordel, tout ça par ma faute, bordel, bordel, bordel...

—Aka, calme toi ! Nous ne sommes pas sûrs qu'Iwa décide de nous attaquer, jusque là, nous étions en très bons termes et je ne vois pas... intervint Tsunade en ressentant la panique d'Aka.

—Non, maître Tsunade, on est pas en bons termes du tout ! Vous vous souvenez que mon frère et des gennins sont partis chercher Hinowa il y a quelques mois ? Et bien ils avaient dépassé la frontière et après ça, ils ont tabassé les ninjas d'Iwa, là, ils ont toutes les raisons de nous...»

Avant qu'Aka ne puisse finir sa phrase, une explosion se fit entendre. Tsunade, Shizune et Aka se précipitèrent vers la fenêtre et virent alors un trou dans le mur qui entourait Konoha.
L'Hokage reconnut le bandeau frontal des ninjas d'Iwa et cria par la fenêtre :

«Ninjas, nous sommes attaqués !! Allez évacuer les civils, vite !!»

Elle sauta alors par la fenêtre pour courir vers le trou dans le mur. Shizune fit de même et Aka resta paralysé de peur et de honte. Dans quelle situation il avait mis le village ? Quel nul. Pourquoi avait il accepté le bandeau ?!
Soudain, il se rappela de la claque que Warai s'était mis à lui même pour retrouver le sourire.
L'Oira regarda sa main et se donna la plus grande baffe possible.
Il fut légèrement déstabilisé. Aka secoua la tête puis se dit :

«Protège le village ! Le reste, on verra après !»

Le rouge jetta alors une gourde d'huile par terre, créant ainsi un grand lion huileux rouge. Aka s'assit dessus et pensa :

«Allez, je vais évacuer les civils !»

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