Next Sannins (Naruto Fanfiction)

Chapitre 50 : Le choc des générations

Warai fixait son grand père, les bras le long du corps. Il avait la bouche légèrement ouverte et ses yeux tremblaient, comme tout le reste de son corps.

«Ça... Veut dire que ma haine envers Naruto... Ne rime à rien ? demanda Warai à voix basse.

—Non. Elle ne rime à rien, puisque c'est moi qui ai tué tes parents. répondit Jiraya en secouant la tête.

—Je...»

Le petit fils de Jiraya ne savait pas mettre un mot sur son émotion. Tout les autres gennins étaient silencieux et Tenten tenait toujours Kaminari par le col. Hinowa, Tsunade et Shizune regardaient Warai et Jiraya d'un air sérieux.
Ce que Tsunade craignait au moment même, c'était que Warai utilise son Yamiton contre Konoha. Le blanc se tourna vers Naruto et s'inclina.

«Excuse moi Naruto. Je n'aurais jamais dû te détester. s'excusa Warai en fixant le sol.

—Bah, heu, je ne t'en ai jamais voulu Warai, il y a pas grand monde qui m'aime de toute façon, donc tu n'as pas à t'excuser.» répondit Naruto en se grattant la nuque avec un grand sourire.

Le petit fils de Jiraya sourit à l'élève de son grand père puis se tourna vers ce dernier. Il fixa longuement Jiraya avant de dire :

«Quant à toi...»

Warai joignit ses mains et soudain, un Rasengan grandit dans ses paumes. Puis, les bras du blanc s'entourèrent d'un aura noir qui alla vers l'orbe tourbillonnant. Tout cela avait été très rapide, Jiraya n'avait pas eu le temps de comprendre ce que son petit fils faisait. Le Rasengan, habituellement bleu, devint alors noir et Warai l'envoya dans le ventre de son grand père en criant :

«Rasengan, l'orbe tourbillonnant obscur !!»

Jiraya, en se prenant l'attaque, cracha du sang et fut projeté à une dizaine de mètres de son petit fils, si loin qu'il percuta violemment un mur qui entourait le village. Le mur, en recevant le Sannin, eut un grand impact dans sa matière.
Le Sannin, un filet de sang coulant de sa bouche, regarda Warai tandis que Tsunade et Shizune couraient vers Jiraya.
Son petit fils pleurait. De longues larmes coulaient sur ses joues mais pourtant, il ne semblait pas triste. Warai semblait plus en colère qu'autre chose. C'était des larmes de rage qui coulaient sur la peau innocente du membre de l'équipe 15.

«Ça, c'est pour mes parents ! Mais je ne peux pas te tuer, parce que... c'est toi qui m'a élevé.» cria Warai en essuyant un peu ses larmes.

Gurin et Kaminari regardaient leur coéquipier avec des yeux remplis d'admiration mais également d'inquiétude. Warai avait gagné en puissance très rapidement, peut être trop, son Yamiton était réellement un avantage. Sa puissance était dévastatrice et le fait qu'elle soit du côté de Konoha les rassurait. Cependant, le vert était inquiet.
La puissance de Warai pouvait très bien se retourner contre lui. Le Yamiton était un Jutsu inconnu, il pouvait très bien être dangereux sans que Warai ne le sache. Et ça, ça apportait des complications. Cependant, il semblait en pleine forme, même mieux que d'habitude. Peut être que le Yamiton n'était pas dangereux.

Warai se tourna vers les autres gennins, les cheveux dans le vent et des larmes sur les joues. Shino remarqua alors que l'œil droit de son ami était clairement différent. Il le fit remarquer à Gurin qui l'avait déjà vu.
Le vert courut vers son meilleur ami, le prit dans ses bras et lui murmura à son oreille :

«Faut qu'on dégage. Ton œil droit est chelou.»

Warai ouvrit grand les yeux et vit alors des auras entourer ses amis. Un aura prenant une forme de monstre entourait Kaminari et Naruto et des auras bleus formaient une couche autour des autres gennins. Le blanc regarda ses mains et vit alors qu'il était entouré d'un aura noir. Il ferma les yeux et partit loin du groupe avec Gurin.

Kaminari et Naruto regardèrent Warai partir. La blonde sauta à son tour pour rejoindre ses deux coéquipiers. Elle avait remarqué le changement d'œil du petit fils de Jiraya, il n'allait pas s'en sortir comme ça. Shino, inquiet, suivit Kaminari et les deux suivirent Gurin et Warai.

Le reste du groupe courut vers Jiraya. De la fumée noire sortait de l'endroit où Warai avait frappé son grand père. Le Sannin était bien conscient mais il avait du mal à bouger. Tsunade et Shizune soignaient la blessure du blanc qui essuyait son filet de sang qui coulait à sa bouche.
Hinowa s'avança enfin vers Jiraya et se mit en face de lui en croisant les bras. Ils se regardèrent dans les yeux, puis le blanc explosa de rire.

«Ah, ah, ah, quel sale garnement ! Qu'est ce que je suis fier de lui ! Je n'aurai jamais pu frapper mon grand père moi ! rigola t il en souriant.

—Eh bien... Cette génération me semble bien plus puissante que la nôtre. soupira Shizune en ayant terminé de soigner Jiraya.

—Elle ne semble pas. corrigea Tsunade.

—Elle l'est. Elle est bien plus puissante.» compléta Hinowa en retirant son masque.

Tsunade et Jiraya reconnurent alors le rose et ils s'exclamèrent en même temps :

«Hinowa !! Tu es revenu !!

—Effectivement. Cette équipe de gennins a été envoyé pour me chercher. Et ils ont réussi.» répondit il en souriant et en montrant tout les gennins présents.

Tsunade regarda les jeunes ninjas qui attendaient debouts et qui parlaient entre eux. Elle se leva et s'avança vers eux. Tenten, en voyant la légendaire Sannin venir, sautait sur place en broyant les mains d'Ino.
Tout les adolescents regardèrent la légende vivante qui était en face d'eux. Tsunade posa ses mains sur ses hanches et dit :

«Hé bien ! Qu'est ce que vous attendez pour faire votre rapport auprès des conseillers ? Et toi aussi Naruto ! Va annoncer que le cinquième Hokage est à Konoha !»

Naruto sourit et courut vers le bureau des conseillers tandis que les autres aspirants ninjas fixaient Tsunade, la bouche grande ouverte.

«Le cinquième Hokage ?!!!» hurlèrent ils tous en même temps.

Tsunade leur sourit en inclinant légèrement la tête sur le côté tandis que les adolescents essayaient de comprendre ce que venait de leur dire la Sannin.
Jiraya, lui, se releva avec l'aide d'Hinowa et regarda dans la direction où étaient partis Gurin et Warai.
Il fronça les sourcils et pensa :

«Il a beau être mon petit fils, il reste un mystère à lui tout seul.»