Chapitre 18

210 7 0
                                    

3h...
4h24...
6h58...

Ce n'est qu'à 8h42 que j'arrive à fermer les yeux et croire que Morphée ne m'a pas oublié mais j'ai faux. J'entend la porte du salon se déverrouiller et un vacarme immense se fait entendre de cette pièce.
Qui est le con qui a ramené un troupeau de vache chez moi alors que je suis en convalescence bordel sa mère!
J'entend des mongoles rires des trucs bouger ooooh putain je déteste que l'on bouge les affaires que j'ai ranger! Ouais bon j'ai rien ranger mais c'est pareil!

...: ..... médicaments?
....: ... pas.... monte .....là.

What the fuck, j'suis stone, sonner ou on entend vraiment mal ce qui se passe sans cette maison?
Bon réfléchis il peut pas y avoir 3000 personnes qui peuvent entrer chez toi comme dans un moulin.
Soit c'est Chenle ce con qui a ramené toute sa clique, soit c'est les gars chose qui m'étonnerait fortement..

Les bruits de pas se font de plus en plus fort et je ne vous cache pas que même si j'ai 97% de chance de connaître qui va entrer dans ma chambre j'ai quand même un stress au fond de moi.

La peur de devoir affronter le regard des garçons après que tout ce soit réellement calmé, voir certains là et d'autres non, certains sourires et d'autres montrer qu'ils ont été obligés de venir. Devoir les parler, avoir des chances de se faire ignorer. Recevoir un regard dévisageant. Je ne sais pas ce qui peut arriver mais ça m'effraie.
La peur de devoir tout raconter à mon frère. Savoir qu'il va démarrer au quart de tours. Soit il va s'en prendre aux Bts soit aux got7 soit eux tous. Il va aussi m'en vouloir de m'être mis dans une galère comme ça. Et je vais m'en vouloir de l'avoir déçu.
J'ai oublié de compter le peu de chance que ce soit Vernon et Mingyu. C'est pire parce que ils vont demonter tout le monde et moi y compris.
Tout cela me forme une angoisse de plus en plus énorme qui se transforme comme une boule dans ma gorge.

Quand la porte s'ouvrît c'est comme si cette boule se transforma en larme et toute mes peines sortaient, les remords, les blessures, il fallait que ça sorte.

C'était Chenle.

Il allait parler mais se coupa net dès qu'il vue mon état. Je n'arrivai pas à déchiffrer son expression faciale. Il me dévisageait en cherchant ce qu'il y a pu bien ce passer? Je ne sais pas. Je ne comprend pas.

Il s'approche de moi avec assurance, s'assoit au bord de mon lit sur ma droite et me fixa dans les yeux. Et sans que je m'y attende il me sers dans ses bras et me dit que désormais il sera la pour me protéger et qu'il s'en veut de n'avoir rien pu faire.

Je comprends alors qu'il est au courant, et ses paroles touchantes me rassurent.

Tout ce dont j'avais besoin en se moment même était un moment seul avec mon frère.
Ma mère me manque, le seul ami en qui j'ai une confiance aveugle me fait la gueule, j'suis dans un jeu de merde. Je m'effondre petit à petit. Donc j'avais besoin de lui.

Chenle: Tu vas... Bien?
Chen-Ly: Franchement. Non. Tout va mal, mais je me dis que, certains vivent pire donc je n'ai rien à exposer.
Chenle: Ce qui t'arrive n'est pas à prendre à la légère. Et tu connais les conditions mieux que moi!
Chen-Ly: Je sais mais...  J'arriverai à m'en sortir.
Chenle: T'en sortir? C'est tout? Putaaaain Chen tu peux te faire abuser sexuellement à n'importe quel moment et n'importe où!
Tu ne peux pas en parler comme si c'était un examen non révisé.
Chen-Ly: C'est bon? T'as fini de me stresser plus que je le suis déjà? Ou tu vas en rajouter une couche? C'est bon j'ai compris que j'allais me faire violer c'est nécessaire de me le rappeler?
Chenle: Non mais compre-
Chen-Ly: Non! Tu vas me dire de comprendre que t'es mon frère et que tu t'inquiètes, mais j'ai besoin d'être rassuré et ne pas crouler sous des leçons de morale! A croire que je l'ai choisi cette chose.










Chenle: Je suis désolé...

Il me serre encore une fois dans ses bras et me caresse les cheveux.

Chen-Ly: Je voudrais rester seule s'il te plait...
Chenle: Comme tu veux.. On parlera une autre fois.
Chen-Ly: hm.. dit-elle peu enthousiaste

Il se dirige vers la porte, se retourne vers moi et me sourit avec tendresse avant de disparaître de mon champ de vision.

Je me laisse tomber ma tête sur mon lit, et soupir fortement.
Toute ma vie est un bordel que je veux arranger mais je ne sais pas comment m'y prendre. Tout semble me tomber dessus d'un coup. Je crois avoir retiré quelques choses de ma liste et en voilà plein d'autres soucis qui arrivent. Je crois que dans une vie intérieure j'étais quelqu'un de vraiment méchant et hautain. Peut-être un vieux charo des époques qui s'amusait à faire du football avec le coeur des filles pour avoir leurs culs. Un mec populaire et orgueilleux. Qui était intouchable. Je crois vivre un retournement de situation inflexible. Stupide moi intérieur.

J'allais m'endormir sur ces pensées... Mais quelqu'un tapa à ma porte. Putain ils sont tenace, à croire que je n'ai pas le droit de dormir.

À peine ai-je eu le temps de dire Entrez, que je m'effondre de fatigue. Sans même avoir pu voir qui était entré.



Bonjouuuur tout le monde.
Chapitre court.
Syndrome de la page blanche.
Pseudo déprime.
Ne m'en voulait pas.
Prennez soin de vous.
Si je ne reviens pas, on finira par se retrouver.
Bisous 💋💋

My dear friend... K.THOù les histoires vivent. Découvrez maintenant