Paranoia

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PDV JASMINE

Je n'étais pas folle ! Ça sentait le brulé sur sa peau ! Dans ma tête c'est Bagdad. Comment il s'est blessé ? Pourquoi il sent le cramé ? Qu'est ce qu'il a foutu ?! 

Tarik se met à rire. Mira et moi nous retournons et le dévisageons sans comprendre : 

- Tu verrais ta tête ! C'est excellent ! On dirait notre belle-mère quand on fait une connerie !Dit-il.

Je regarde Nabil qui sourit en coin et qui semble valider ce que dit son frère. Quels bande de cons ! 

- J'attend ! Dis-je. 

- Et moi avec. Dit Mira. 

Nabil pousse un soupir. 

Si il croit que ça va me décourager ! 

- On a reçu la visite de certains gars et voilà. Dit-il les dents serrées. 

- Comment ça voilà ? 

- On s'est défendu point ! Vous avez pas besoin de savoir le reste. Dit-il. 

Je m'assois sur la chaise à côté de Tarik avant de poursuivre.

- Mais imagine ils reviennent... 

Tarik me regarde vivement, comme si je venais de l'insulter. 

- On les accueillera à nouveau. T'inquiète, on a paire de couilles en cas de problème. Répond-il. 

Normal pour lui. 

- Jaz, on veut vraiment dormir. Conclu Nabil.

C'est à mon tour de soupirer. 

- La chambre n'a pas changé, j'ai même changé les draps. Dis-je à Mira et Tarik. J'ai aussi mis des produits et serviettes exprès dans la salle de bain indépendante.

- Merci ma reuss. Me dit Tarik avant de se lever et partir avec Mira. 

Je me lève à mon tour et pars à la chambre. Je retire mon kimono et me glisse dans les draps. Nabil te tarde pas. Je saisis un magazine pour le lire en diagonale en attendant qu'il se couche. Je le vois se déshabiller et la je me retiens de crier. 

- Mais qu'est ce que ?!!!! 

- Jaz s'il te plait arrête ! 

- T'as le corps entièrement couvert de sang et tu veux que j'arrête ?! Tu m'explique comment t'as fais . Et aussi pourquoi y'a rien sur ton pull et ta veste ? 

- Nan, on s'est changé avant de venir. On se débarrasse toujours des affaires quand on fait ça. Aucune preuve comme ça et je ne veux pas que ça traine chez toi.

Il mit sa main dans son dos et en retira une arme de calibre douze. C'est trop pour moi là. 

- Jaz respire. Je reste moi, Nabil. Dit-il en s'approchant tout doucement de moi comme si j'étais une proie qu'il cherchait à dompter. N'aies pas peur de moi...

La je stoppe. Je suis perdue. 

- J'ai peur c'est vrai. 

Il baisse les yeux. 

- Mais j'ai peur de ce qu'il peut t'arriver. T'es là tu m'embrasse, tu me dis à ce soir et je te récupère en sang avec une arme et sentant le brûlé. Tu me dis comment je dois réagir ? 

Je balance le magazine et me lève en lui tournant le dos et me met face à la fenêtre pour cacher les larmes qui menacent de couler. Il ne dit rien et semble à travers le reflet de la fenêtre avoir toujours la tête baissée. J'enchaîne alors : 

La bouche pleine pourtant vide (PNL)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant