Chapitre 28

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PDV de Charlie.

Maman avait raison, le soir même, l'incendie du musée était partout aux infos. Les journalistes avaient même réussis à filmer la sortie de Victor qui me tenait dans ses bras.

Quelques personnes, dont trois élèves de chez nous, avaient été interrogés afin d'expliquer la scène.

D'après les journaux, c'était à cause d'une cigarette que tout était partis e fumée mais heureusement, il n'y avait aucune perte à déplorer.

Le lendemain, je me glissai dans mon nouveau fauteuil apporté au plus vite par Dominique la veille. J'allai prendre une douche avant de me changer.

Je savais pertinemment que ce n'était que le fruit de mon imagination mais j'avais l'impression que je sentais encore la fumée même si depuis que j'avais pu me déplacer à nouveau seule, j'avais pris trois douche.

J'enfilai rapidement un jeans et un T-shirt trop large, nouai les lacets de mes baskets et finit par sortir de la chambre.

-Je sais, je sais, les collaborateurs viennent d'arriver, vous me l'avez déjà dit Viviane, mais je dois encore déposer les enfants aux lycée et il va surement y avoir des bouchons monstres alors dites leurs d'attendre, souffla Dominique en touillant dans son café.

Lui et ma mère étaient dans la cuisine en train de prendre leurs petit-déjeuner. Zack était assis à la table de la salle à manger et Zoé était en train de manger dehors.

Quand Dominique raccrocha, je m'approchai de lui.

-Si tu veux, je peux demander à Tim si il peut venir nous prendre, lui proposai-je.

Il allait refuser mais il regarda l'heure en grimaçant.

-Ça ne te dérangerai pas ?

Je secouai la tête.

-Il y a aucun soucis.

Il soupira de soulagement et m'embrassa sur le front comme le ferait un vrai père. Mais n'était-ce pas ce qu'il allait devenir dans un avenir proche?

Dominique enfila rapidement sa veste de costume, effleura les lèvres de ma mère et s'en alla en criant à qui voulait l'entendre qui partait travailler.

Je saisis mon téléphone et composai rapidement le numéro de Tim.

-Salut beauté! Me salua ce dernier.

Je souris, amusée. Ce garçon ne se débarrasserait donc jamais de sa bonne humeur?

-Salut Tim, lui dis-je en retour.

-J'imagine que tu m'appelles par ce que tu as besoin de quelque chose, je me trompe?

Très perspicace le petit.

-Très juste, avouai-je. Dominique avait une urgence et il a dut partir et...

-Et tu veux que je passe vous chercher, finit-il.

Je souris une nouvelle fois.

-C'est ça, confirmai-je.

-Je suis là dans vingt minutes. Mais dit-moi, tu es prête à retourner au lycée aujourd'hui?

Je savais bien qu'il s'inquiétait simplement pour ma santé mais je fus quand même irritée que lui aussi me prenne pour une petite chose fragile.

-Je vais très bien Tim, merci. Bon à tout de suite dans ce cas.

Je raccrochai et allai me faire des tartines grillées au Nutella avant de rejoindre Zack.

-Salut, fit-il en levant son nez de son téléphone.

Can you love me?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant