Chapitre 25.

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        Je peine à me lever mais réussis à atteindre la porte. Je me déplace silencieusement. Comme aucune lumière n'est allumé je peux toujours faire comme s'il n'y avait personne. Je regarde à travers le judas et ouvre la porte précipitamment, choquée.

      - Aby ? Qu'est-ce que tu fais là ?
      - Ça va ? Tu étais où ?
        Je rêve ou elle est en train de me fliquer ?! Je mets 30 secondes à réaliser.

      - Attends tu m'espionnes ? Je demande en fronçant les sourcils.
        Elle soupire et fronce les sourcils à son tour comme si c'était à elle d'être agacée.

      - Non je ne t'espionne pas. J'ai entendu une voiture et je t'ai vu tituber jusqu'à ta porte.
        J'hallucine. Je suis rentrée saine et sauve. C'est le principal non ? Je n'ai jamais personne derrière moi, et je déteste quand on surveille mes faits et gestes surtout qu'au final je vais bien.

      - Tu as vu que j'étais bien rentrée. Ça aurait pu attendre demain Aby. Il est 2h30, tu ne devrais pas débarquer chez moi comme ça. Pourquoi tu ne dors pas ? Tu m'attendais ?
        J'ai peut-être un peu trop hausser le ton mais c'est vrai que ça aurait pu attendre et surtout je trouve ça ridicule, comme si elle était folle et possessive. Son visage change.

      - Commences pas à t'énerver sur moi Maëlle. Arrêtes ça tout de suite. J'ai juste voulu prendre de tes nouvelles quand je t'ai sortir de la voiture de ce type !
        Elle me crie limite dessus. Je ne supporte pas ça mais je reste calme.

      - Alors c'est ça le problème ? Il m'a juste raccompagné chez moi parce que j'avais trop bu et m'a défendu face à un gars répugnant qui a voulu me tripoter. Il l'a arrêté. Je n'ai rien à cacher Aby tu l'aurais su dès le lendemain mais apparemment tu es trop impatiente pour attendre.
        J'ai un ton sec, Mes mots ont l'air de la vexer. Elle se tait quelques instants. Qu'est-ce qu'elle a ?

      - Un mec a quoi ?! Oh.. on en parle plus tard, repose toi bien surtout. Bonne nuit.
        Puis elle part et retourne chez elle. J'ai pas la force d'y penser. Je me déshabille, me démaquille du mieux que je peux et fonce au lit. Je m'endors tout de suite.

Maëlle. [Terminé.]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant