Chapitre 28.

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        J'ai passé la journée la tête dans mes devoirs. J'aurais pensé beaucoup trop sinon. J'ai fini une dissertation d'anglais et lu quelques chapitre du roman qu'on doit lire pour la littérature.

        Maintenant je suis juste assise sur l'appuie de fenêtre de ma chambre, les yeux rivés sur le ciel et ses nuages. La musique sort de mon enceinte. Mon regard se dirige vers la maison d'Aby tout en pensant à elle. C'est dingue comme elle envahit mes pensées. Je ne peux rien y faire. Ses cheveux, ses yeux, la douceur de sa peau.. Son rire résonne dans ma tête. C'est tellement complexe l'amour. Entre sa crise et la lettre je ne sais plus quoi penser. Ou alors je suis complètement en train d'être paranoïaque. J'ai la tête qui bouillonne.

        Tout à coup je vois son père sortir de la maison, pour aller au travail sans doute. Il porte une chemise blanche et un jean. Il se dirige vers sa voiture garée dans l'allée mais s'arrête net. Il regarde autour de lui et s'agenouille devant sa voiture. Qu'est-ce qu'il fait ? Il sort son téléphone et passe un coup de fil. Je vois Aby ouvrir la porte de chez elle et rejoindre son père. Voir son visage me fait un pincement au cœur. Elle pose une main sur son épaule et son père pointe les pneus de la voiture. Elle a l'air choquée.

        C'est là que je comprends que quelqu'un a crevé les pneus de la voiture. Je mets une main devant ma bouche. Qui a pu faire une chose pareille ? C'est horrible ! Je ne peux m'empêcher de m'inquiéter.  On ne sait jamais ce qu'il peut arriver. Et s'ils étaient en danger ?

Maëlle. [Terminé.]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant