Chapitre 29.

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La dépanneuse est arrivée vite. Une voiture de police est aussi venue, prendre leur déposition sans doute. Au moins les forces de l'ordre sont là, ça me rassure un peu. Si ça se trouve c'est juste une mauvaise blague d'une bande de jeunes, c'est ce que j'aurai sans doute pensé si je n'avais pas reçu cette fameuse lettre inquiétante. Néanmoins je ressens le besoin irrésistible de m'assurer qu'elle aille bien.

Ni une ni deux je descends les escaliers en vitesse et ouvre la porte de chez moi. Je vois Aby dehors à côté de son père, deux policiers sont en face d'eux. Elle lève les yeux et me voit. Elle n'hésite pas à courir pour me rejoindre. Elle me saute dans les bras et je la serre. Sentir son corps contre le mien me procure un bien fou.

- Ça va ? Je lui demande inquiète.
- Oui ça va, la police est là.
- Rentres.
Elle passe la porte et je la referme derrière moi. Je réalise soudain quelque chose.

     - Attends, et si c'était ton ancienne harceleuse ?
     - Arrêtes, j'ai pas envie d'en parler ni d'y penser, Aby se dépêche de répondre en agitant les mains.

        Voyant la panique monter en elle je la prends doucement dans mes bras et lui dis que c'est terminé. Si elle ne veut pas en parler, je n'en parlerai pas. A cet instant précis j'ai qu'une seule envie : la protéger.
        Elle lève la tête et m'embrasse. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'avais pas senti ses lèvres. L'atmosphère change quand elle attrape mes cheveux pour coller son corps au mien. Je ne peux pas lui résister. Elle est si douce, si belle. J'oublie tout. Je la porte et l'emmène sur le canapé. Elle est sur moi et continue de m'embrasser. Mes craintes s'en aillent et je m'abandonne à cette femme.

Maëlle. [Terminé.]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant