Kim Myung-Soo (L) du groupe Infinite est une star montante. Le groupe débute et a déjà un franc succès.
Hann Li a quitté Séoul depuis trois ans pour étudier les cosmétiques. Elle vit donc à Paris avec sa tante.
Elle reçoit une invitation pour le m...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
MYUNGSOO :
Je suis dans un taxi. Je viens d'atterrir à Paris Charles de Gaulle. J'ai donné l'adresse au conducteur, il hoche la tête. Je suis à quelques minutes de les revoir tous les deux. Elle est partie depuis une semaine. Je ne pouvais plus attendre. Je devais la voir. Je me suis mal comporté vis à vis d'elle. Tout caché sur notre relation devient de plus en plus pesant. S'il n'y avait que moi, je dévoilerais tout. Mais, par expérience et en observant les comportements de certaines fans, le manager et Directeur n'ont pas tort.
Le taxi m'arrête devant une petite maison en banlieue parisienne. Je descends, et sonne. Une femme qu'une quarantaine d'années ouvre la porte. J'ai dû faire erreur sur le numéro. Elle me fixe et m'interroge :
« - Vous cherchez quelqu'un ? »
Je ne comprends pas sa question, je ne parle pas français. Alors je prononce le prénom de ma femme. Ses yeux s'agrandissent. Elle a compris. Elle me laisse entrer et je découvre ma femme et mon fils assis dans le salon à s'amuser ensemble. Je m'avance vers eux. Hann-Li me dévisage. J'ai l'impression que ma présence ne la satisfait pas du tout, ou la surprend. Elle m'en veut plus que je ne le pensais. J'ai dû la décevoir énormément. Je me déçois moi-même, j'avoue. Mon fils se jette dans mes bras, je le câline. Elle me fuit. Elle essaie de quitter le salon. Je la rattrape et la serre dans mes bras. Je la retourne pour pouvoir lui parler.
« - Tout ce que je fais, c'est pour toi ! Pour te protéger ! Il faut que tu me crois! » J'insiste.
Sa tante s'approche pour intervenir. Elle hoche la tête pour l'informer qu'elle gère. Elle est têtue et tenace dans sa rancoeur. Je me suis excusé un nombre incalculable de fois. Elle continue à me snober.
"- Tu es ma femme, cela ne se fait pas de quitter le foyer conjugal sans prévenir avant !" Je l'accuse.
Elle ne répond rien. Je suis exaspéré. J'attrape sa main, et je la place devant ma bouche. Je dépose un baiser sur le dos de celle-ci, et je la fixe. Elle relève la tête. Nos yeux se confondent. Elle baisse sa garde, elle devient plus accessible. Mon charme opère. Je n'aime pas les conflits entre nous parce que notre bonheur est précieux.
"- Je sais que nous sommes mariés et que mon attitude n'est pas tolérable pour toi ! J'apprécie l'effort que tu fais pour ne pas sortir de tes gongs. Tu m'as déçue. Tu me rejettes quand tu es avec ton groupe. Tu nous oublie, nous sommes ta famille. Je comprends que tu doives garder notre relation secrète par rapport à ta carrière, mais quand tu ne nous appelles pas, ou peu, j'ai l'impression que tu as honte de nous !" Elle me confie.
"- Je n'ai pas honte de toi. Tu es la plus belle femme que j'ai jamais vue et je suis fier que tu sois mariée à moi. Je suis également heureux d'avoir un fils avec toi ! Je ne renie rien, je vous protège. Tu n'as aucune idée de l'ingratitude des gens, de la décadence de ce métier. Si les journalistes avaient une idée de ta présence, ils te descendraient en flèche, ils te persécuteront jusqu'à obtenir des confidences de ta part sur notre couple. Et notre fils se ferait des ennemis à son école. C'est ce que tu veux pour notre famille ?" Je la questionne.
