2 : L'auberge

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Je rentrais dans l'auberge, le boucan était là. Des gros barbus criaient dans chaque coin de la pièce en renversant leurs verres de rhum qui avaient été remplis à rat bord. Évidemment, ces endroits n'était pas un dans lesquelles les filles enfin les femmes devaient aller. C'était même interdit. Alors comme à mon habitude, je plaçais mon chapeau de sorte que les gens ne puissant pas voir mes yeux. J'essayais de regarder les personnes qui ne pouvaient potentiellement se contrôler à cause de tout le rhum qu'ils avaient ingurgités. Et bingo, je trouvais un homme particulièrement énervé qui commençait à crier sur son camarade. Même pas deux secondes plus tard, le bourré se levait pour donner un coup de point à son compagnon. Je restais discrète en me plaçant derrière un mur en mettant mon pied contre celui-ci. La bagarre commençait, j'entendais des verres être jetés par terre et les coups de poings sans même regarder. Juste avec le sens de l'ouïe je savais où était la personne que je considérais comme ma victime. Alors quand je voyais l'ombre assez imposante s'approcher de moi, en un record de temps je prenais mon pistolet par sa partie de devant avant de me retourner pour lui donner un gros coup sur le crâne. La violence du coup que je lui avais donné l'avais fait tomber comme une feuille avant que l'auberge se remplisse d'applaudissements. J'analysais juste avec mes yeux les objets que je pouvais voler en espérant que ça soit une bonne pioche. Coup de chance, ce qui sortait de sa poche lisait grâce à la lumière des bougies dans la pièce. Et cet objet était une jolie montre à gousset en or. Ça pouvait être un beau cadeau à faire ou même une montagne de pièce. Il ne fallait pas que je m'emporte car tout n'était pas encore gagné pour l'instant. Lorsque les gens avaient à nouveau le dos tourné, je m'accroupissais afin de prendre la montre et un petit sachet rempli de pièces. Quand j'eus mis ces précieux dans mes poches en regardant autant, je me levais pour le faufiler entre tous les gens pour aller vers la porte. On était à la fin de la matinée et l'auberge était déjà remplie. L'avantage qu'il y ai beaucoup de monde était que personne ne se rendait compte de rien lorsque je volais. Mais quelqu'un m'avait vu. Et pas n'importe quelle personne. Je n'étais qu'à deux pas de sortir lorsque je sentis quelque chose me prendre le bras. Je fronçais les sourcils en tournant la tête pour pouvoir identifier la personne. Son bras bronzé était tatoué d'un dessin. Ce dessin représentait un oiseau au premier plan au dessus de vagues avec un soleil couchant à l'arrière. Et en dessous de ce tatouage, la lettre "P" avait été tracé au fer rouge. Je n'osais pas lever la tête de peur de lui faire voir mon visage, je pensais qu'il allait reprendre ce que j'avais volé ou même quelque chose après avoir remarqué que je suis une fille. Mais j'entendais le prénom de ma mère sortir de sa bouche.
- Angelica ?
Je levais aussitôt la tête pour pouvoir voir son visage. Son chapeau ne faisait aucun doute, c'était un pirate. C'était peut être le capitaine de son équipage et donc le propriétaire d'un des bâteaux que j'avais vu au début de la journée. Je croisais le regard du pirate avant que celui-ci pose le sien sur mon poignet sur lequel un grain de beauté y est placé. Il souriait, ce qui laissait apparaître ses quelques dents en or. Dès le premier coups d'œil, j'ai su que ce n'était pas un pirate comme mon grand-père. Du moins pas aussi cruel que lui. Mais il avait autre chose qui me sautait aux yeux, il connaissait ma mère. Il pensait que j'étais elle, Angelica Teach. Mais au lieu de lui faire part de mon identité, je sortais mon bras de son emprise afin de partir le plus vite possible de cet endroit infernal.

Pirates, amour et ennemis (Pirates Des Caraïbes) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant