Pirates, amour et ennemis (Pirates Des Caraïbes)

35 : Je Dois Le Tuer

Je me retrouvais dans le couloir entre les chambres et le bureau de Cutler. Quelque chose servant à tuer était dans la paume de ma main. Je n'arrivais pas à me rendre compte de la tâche que m'avait donné mon père. Surtout que j'étais en train de lui obéir alors que quelques minutes plus tôt il aurait été hors de question de tuer quelqu'un et surtout pas Cutler. Je me rapprochais de la porte d'un pas habituel. Je marretaus devant et sans avoir eu le temps de toquer à la porte qui était entrouverte Cutler avait déjà deviné la présence. Ce qui me montrait que je n'étais pas discrète.
- Je vous en prie, rentrez Miss Sparrow       Me disait-il d'une voix calme.
Je levais la tête en poussant la pirte à l'aide de ma main libre pour rentrer dans la pièce. Cutler était en train d'analyser des cartes sur son bureau. Il était accompagné d'une tasse de thé dans laquelle il faisait touiller sa boisson chaude à l'aide d'une petite cuillère. Il levait la tête avant de poser ses yeux sur moi. J'eus le temps avant qu'il me regarde me mettre contre la commode qui n'est pas loin de la porte. J'avais fais ça pour pouvoir être plus naturelle. Surtout que de cacher quelque chose dans le dis n'est pas discret du tout. Alors je pouvais baisser le bras ayant toujours le pistolet dans la main. Je pouvais alors cacher ceci derrière le jupon de ma robe que m'avait donné l'homme en face de moi. Lorsqu'il me voyait, un léger sourire apparaissait sur le visage de Cutler. Je savais à quoi il pensait pour une fois. Ça n'avait jamais été facile de le discerner. Mais quand celui-ci baissait le regard vers la commode en plissant légèrement les yeux, mon cœur se mettait à battre plus fort. Je pensais qu'il savait pour ce que je devais faire. Je n'arrivais pas à décrypter ce qu'il pensait, cet homme était trop mystérieux et c'était aussi ça qui me plaisait chez lui. Celui-ci se levait après avoir vu une gorgée de son thé pour s'approcher doucement de moi. J'avais même pas deviné ce que lui croyais, c'est de ce dont je me rendais compte lorsqu'il me parlait.
- C'est dont le compas que vous cachez sous votre jupon ?     Demandait-il en regardant là où il pensait qu'était le compas du capitaine Sparrow. Instantanément, je brandissais le pistolet de mon père vers lui en faisant en sorte que celui-ci sois prêt à l'emploi. Cutler s'était aussitôt arrêté en entendant le bruit montrant que le pistolet était chargé.
- Voyons Mélodie tu ne vas pas faire va tout de même.
Il ne reculait pas. Le fait qu'il m'ai tutoyé me faisait une sensation dans la poitrine mais je ne faisais rien voir. J'aurais cru qu'il n'avait pas peur de moi malgré la présence d'une arme dans ma main. Il pouvait croire que jamais je pourrais faire cela à cause de ma sensibilité mais à ce moment je n'était plus moi même.
- Sparrow t'as demandé de me tuer...
Il soupirais l'air amusé avant de continuer sérieusement ses paroles.
- Ce serait plus simple pour lui. Il n'aurait plus qu'à mettre la main sur le cœur de Davy Jones pour ensuite avoir le contrôle sur l'océan. Mais si tu fais ça, ce sera une terrible erreur...
Je l'écoutais attentivement en sentant le bras avec lequel je tenais le pistolet trembler légèrement. Je ne savais pas qui croire ou plutôt dans quel camps j'étais. Jamais les deux ennemis, d'un côté paternel pour l'un et d'un côté amoureux pour l'autre. Je ne supporterai pas de trahir un des deux. Je ne comprenais pas pourquoi Cutler détestait-il autant les pirates. D'ailleurs celui-ci s'approchait doucement de moi. Je rrculais au fur et à mesure qu'il avançait pour laisser une certaine distance entre nous deux. Il me fit tellement reculer qu'en une dizaine de pas je me retrouvais contre le mur sur lequel était tapissé la carte du monde. Alors je mettais le pistolet sur sa gorge pour qu'il recule. Ce qu'il fit. Je pouvais remarquer dans son regard que la peur apparaissait en voyant que je continuais à le menacer et que je n'étais plus le petit chaton d'autrefois qui se laissait faire.
- Bien trouvé, c'est bien mon père qui m'a demandé de vous tuer.        Lui répondais-je en avançant vers lui pour le voir reculer jusqu'au bureau. Je réussis à garder le pistolet à sa gorge pour continuer ce que je disais.
- Vous ne semblez ne pas vouloir lâchez votre affaire contre les pirates Lord Beckett. Si vous voulez que je vous laisse la vie sauve vous devez me promettre de laisser tranquille mon père. Les pirates sont un peuple comme un autre.
Je disais ça l'air sûr de moi, la voix n'avait même pas trembler. J'étais sous le contrôle de mon père, j'avais l'impression qu'il me surveillait, qu'il était même dans la pièce où qu'il regardait la scène pour la serrure. Surtout que je ne voulais pas me le mettre à dis, je voulais au moins qu'il soit fière de moi. Mais tout ça m'avait retourné le cerveau, j'étais comme possédée. Cutler me ramenait à la réalité en osant continuer à me parler.
- Les pirates ne sont pas tous tes pères Mélodie, Jack l'est mais tu n'es pas encore découvert leur cruauté. Baisse cette arme qui n'est pas à toi je ne te ferais rien.
Ce qu'il m'avait dit n'était pas faux, j'étais en train de penser à pleins de différentes scènes atroces l'une des autres. Tout à coup mon bras ainsi que tout le reste de mon corps se mettait à trembler. Il plongeait son regard dans le lien en levant son bras pour mettre sa main sur mon poignet et le baisser. Je me laissais faire dans ses mouvements même lorsque je sentais qu'il prenait doucement le pistolet de ma main pour le décharger et mettre les balles de sa poche et le pistolet dans un tiroir de son bureau. Mes yeux suivaient chacun de ses mouvements qu'il faisait avec précaution mais ma vue fut troublée à cause des larels qui montaient progressivement. Après que Cutler eu fermé le tiroir, il se redressait pour me regarder. À peine avait-il eu le temps d'ouvrir la bouche pour parler que j'allais dans ses bras pour lui faire un câlin. J'étais redevenu le petit chaton d'autrefois.
- Je suis désolé...    Lui disais-je en sentant ses bras s'enrouler autour de moi.
Mais ce moment ne dirait pas, il fallait qu'il demande quelque chose à Mercer qui me déplaisait fortement.