23 : Dans L'intrépide

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Je me dirigeais vers la porte sans savoir comment je pouvais sortir d'ici. Mais avant de franchir le seuil de la porte, Beckett m'attrapait par le bras pour me reculer. Je soupirais avant de le regarder. Il me serrait fort le bras, ce qui me laissait échapper un léger bruit de douleur.
- Vous me faites mal ! Lui disais-je le regard noir
- Non non non vous devez rester ici jusqu'à que Sparrow en devienne fou...
- Mais pourquoi vous faites ça ??
- Pour qu'il vienne de son plein grès Me répondait-il d'une voix douce.
Ce qu'il me disait m'inquiétais. J'avais peur de rester ici trop longtemps. Je ne voulais pas devenir folle en étant auprès de Lord Beckett et même Davy Jones. Il me lâchait le bras pour que je puisse ainsi reculer un peu de lui. Je le regardais timidement en ne sachant pas pourquoi il me gardait dans cette pièce.
- Avez vous faim ? Me demandait-il. Mais je n'avais aucune envie de manger avec lui. Même si je mourrais de faim je n'avais surtout pas envie de le satisfaire en le rendant à table avec lui. C'est quand même avec regret que je fis non de la tête.
- Je n'ai pas faim.. Répondais-je en regardant par terre.
- Très bien alors quelqu'un vous accompagnera à vitre chambre Dit-il en me montrant la porte pour me faire comprendre que je pouvais désormais sortir.
Ce que je dis avant de me retrouver nez à nez à un de ses hommes. Je me retournais pour regarder Beckett pendant que celui-ci me disait avec une voix qui me faisait froid dans le dos :
- Je vous souhaite une bonne nuit à bord de l'Endeavour miss Sparrow.
Je ne lui disais rien avant de suivre le monsieur dans le couloir lugubre du navire. Il m'ouvrit la porte de la chambre avant de retourner à ses occupations. Je rentrais dans la pièce qui n'étais pas incroyable. Mais elle n'était pas horrible non plus. Elle était moins sombre que la cabine du Black Pearl. En ne connaissant pas vraiment mon père, je ne savais pas du tout combien de temps il pouvait résister en me sachant prisonnière dans le navire d'un de ses ennemis. Il y avait plusieurs possibilités à cela. Soit il s'en fichait puisqu'il me connaissait que depuis la veille. Soit il allait me libérer pas plus tard que le lendemain. Soit il attendait pour ainsi le croire morte. Mais de toute façon si il n'y arrive pas, je le débrouillerais quand même pour sortir de là. Je m'approchais du lit sur lequel étaient posées plusieurs robes. Des robes de couleurs bleues, rouges, violettes et surtout pas des couleurs claires tel que le rose pâle ou même le blanc. Je m'asseyais sur le matelas pour admirer chaque robe une par une. Il avait donc tout prévu. Et même peut être sur je reste l'éternité dans ce bateau. Je reprenais les robes pour les mettre une par une sur la seule chaise qui était présente dans la pièce. Heureusement, je remarquais la présence d'une rtagerre pourvu d'une centaine d'ouvrages. J'effleurais les livres ayant de belles couvertures. Tout ceci me donnait affreusement envie de lire mais je ne voulais pas les satisfaire en me plaisant ici. Alors je me resignais pour ne pas lire ces magnifiques œuvres. Je me contentais d'explorer la pièce dans laquelle il y avait une fenêtre qui donnait vu sur le devant du navire. Je tirais les rifrzux pour ne pas avoir la lumière de la lune en pleine figure avant de défaire les draps a contrecoeur, je n'avais aucune envie de dormir ici. Mais une chose dont personne ne se douter allait arriver. Quelque chose que même moi je ne m'y croyais pas capable. Vu qu'il n'y avait pas d'autre chose à faire, je me glissais sous les draps avec la robe pour tenter de dormir. Il faisait terriblement froid. C'est pour cela que je mettais les draps sur moi jusqu'au cou en essayant de me réchauffer. Mais en ayant voulu être seule j'entendais quelqu'un toquer à la porte avant d'entrée.

Pirates, amour et ennemis (Pirates Des Caraïbes) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant