26 : Gros Blanc

956 38 0
                                    

Cette nuit là je rêvais de tellement de choses. J'avais l'impression d'avoir ma main dans celle d'un homme. Je pouvais remarquer dans la pénombre que celui-ci le tenait fermement la main en étant dis à moi. Alors que j'étais allongé dans le lit, lui regardait dehors comme si un malheur devait s'abattre sur nous. Il avait vraiment l'air nostalgique en regardant la mer agitée. Et puis, alors que je regardais les reflets de la lune, une grande ombre s'approchait de la fenêtre. Je pensais que celle ci ne pouvait pas aller plus loin que la vitre mais elle traversait à ma plus grande peur. Ce fantôme s'approchait de nous, on aurait dit qu'il voulait notre mort. Avant qu'il ai pu toucher Beckett, je me réveillais en sursaut. Ce réveil n'a pas été très agréable. Je regardais par la fenêtre voyant le soleil qui était déjà levé, il n'y avait aucune trace de spectre ou je ne sais quoi ressemblant à ce qu'il y avait dans mon cauchemars. Je remarquais le placement de ma main. Elle était exactement au même endroit que dans mon horrible rêve. De plus, celle ci serrait le draps. Comme j'avais serré la main de Cutler. Je marchais les draps en ayant le cœur qui battait fort et une respiration haletante. Je me redressais avant de me lever pour ne pas perdre de temps. Je n'avais aucune idée de ce que j'allais faire aujourd'hui. Du moins ce que Lord Beckett allait me demander de faire. J'espérais revoir mon père dans la journée. J'avais passé tellement peu de temps en sa présence. Je regardais les différents robes que Cutler m'avait offert avant de choisir une bleue foncée et de l'enfiler. Comme la veille, j'eus énormément de mal à fermer dans le dos. J'ai dû passer au moins cinq minutes à me faire le nœud dans le dos. Je n'avais pas voulu appeler pour que quelqu'un me le fasse. Je ne voulais pas que quelqu'un soit au courant de ma relation avec Lord Beckett. Alors si une personne voyait qu'il me ferait ça, cette personne pourrait avoir des soupçons. Je soufflais en ayant finis de m'habiller. Le fait d'avoir ses bras derrière soit pendant un long moment pour faire quelque chose faisait mal aux bras. Je relevais ma chevelure à l'aide d'une pince trouve sur l'armoire avant de me regarder dans le miroir de la chambre. Je remarquais mon bandage autour d'une de mes mains. J'avais oublié que je m'étais blessé la veille avec tout ça. Je décidais enfin de sortir de la cabine pour me diriger vers la salle dans laquelle Cutler m'avait emmené la veille. Mais alors que je marchais vers la porte, j'entendais des voix. Je comprenais que Beckett était présent dans la pièce mais qu'il n'était pas seul.
- Ce Sparrow me doit un siècle d'esclavage à bord du Hollandais Volant, faites en sorte qu'il paie ma dette. Ce n'est pas en amenant sa fille si.. Fragile qu'il va la payer !     Disait la voix de Davy Jones.
- J'en conviens      Répondait Lord Beckett calmement.
Je pouvais distinguer le bruit de la cuillère contre la tasse pendant que Davy Jones continuait la conversation.
- Hier il n'avait pas l'air d'être prêt à me ramener les cent personnes qu'il me...
Pendant qu'il parlait, je m'approchais de la porte où je pouvais constater les habits de Cutler et les immenses tentacules de Davy Jones qui lui sert de bras de secours. Mais je ne comprenais pas pourquoi il s'interrompait dans sa phrase. Mais je compris très vite en entendant la voix de Cutler.
- Je pense que Miss Sparrow voudrait se joindre à nous...
Je m'immobilisais de suite sachant très bien que le poulpe s'était retourné. Je m'étais faites démasquer, Cutler avait réussis à remarquer ma présence. Je soupirais avant doser aller dans la pièce essayant de tout faire pour ne pas toucher les pattes gluantes du calamar. Ce dernier me regardait de haut en bas avant de regarder Cutler parler.
- Installez-vous, nous vous avons déjà servit une tasse de thé.
Il me fit signe de la main pour que je m'assois en face de lui. Je n'osais même pas le regarder dans les yeux à cause de ce qui s'était passé la veille. Surtout en présence de Davy Jones. J'obeissais donc à ce que m'avait dit Cutler sans dire un mot. Sur la table tonte étaient disposés quelques assiettes sur les qu'elle quelques sucreries y étaient misent. Je n'osais rien prendre pour manger, la présence de Davy Jones me mettait mal à l'aise. Mais surtout celle de Cutler qui faisait comme si de rien était. Heureusement, il ne fallait pas attendre longtemps avant de voir l'homme aux tentacules sortir de la pièce.

Pirates, amour et ennemis (Pirates Des Caraïbes) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant