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102- Des pensées envahissantes

25/03/2019

Début de journée un peu difficile, envahi par des pensées agaçantes et parasites.

Elles me disaient que je mangeais trop, que c'était dérangeant, que je n'allais pas y arriver etc...

Je n'ai pas arrêté de leurs dire de se taire, j'ai tout fait pour ne pas leur accorder d'importance mais le repas du midi a été assez désagréable. Je n'ai pas pris mon temps comme d'habitude et je me suis sentie un peu mal après. La prise des compléments a aussi été dur mais je me fais violence pour garder la confiance du médecin.

En parlant de médecin, j'avais rendez-vous avec elle et nous avons parlé des relations que j'ai avec ma sur. Elle m'a dit qu'il fallait que je lui parle quand le moment sera venu mais qu'il ne fallait pas que je culpabilise. Il faut que j'apprenne à lâcher prise, lâcher ce contrôle que j'essaie de garder.

Nous avons également parler des objectifs que nous pourrions avoir et je lui ai demandé si elle pensait que c'était possible que je parte pour les vacances d'été. Elle m'a dit que ce n'était pas impossible mais qu'il fallait que je continue dans ma lancée.

Ça me redonne espoir et j'essaye de m'en rappeler durant mes repas, pour me donner du courage.

Une fille du service est partie dans un autre service et ça a été dur de lui dire au revoir car on sentait sa tristesse de quitter cette endroit et de ne plus être parmi nous...

Une autre fille m'a passé un livre témoignage d'une ancienne anorexique : "une petite voix me disait de maigrir encore" de Solène Revol. C'est un très bon livre que je conseille car elle explique comment la maladie est arrivé dans sa vie, les différentes causes qui l'ont menés à ça. De nombreuses choses qu'elle dit m'ont fait pensé à mon parcours, comment moi aussi je suis arrivée là, je suis passé par ces étapes, cette euphorie de me sentir plus légère, plus libre alors que je m'enfermais dans un cercle infernal.

Je veux juste, pour aujourd'hui, dire "ta gueule" à ses pensées qui n'ont rien à faire ici. Je leur dit d'aller se faire voir, elles ne m'atteignent pas.