34. Stuart
« Les coups s'envolent comme les oiseaux en pleine migration »
26 Novembre, 13 :00am
Avec un dernier coup d'œil vers Florida. Je ferme l'appartement à clé. Bien décidé à aller régler le compte à ce petit connard qui était autrefois mon meilleur ami, j'ai nommé Peak. Ça va bientôt faire vingt-quatre jours maintenant qu'ils sont venus chez moi pour me casser la gueule. Et même si les plaies ont bien cicatrisé grâce aux multiples conseils de mon docteur. Je ne peux pas laisser passer cela plus longtemps.
Je ne vais pas commencer à dire que je le hais pour ce qu'il m'a fait, car en soit-il n'y ai pour rien par rapport aux plaies mais plus pour la merde dans laquelle il m'a entrainé. Et dans quelques minutes, je lui dirais. Avec les poings s'il le faut.
La main sur la porte de son appartement, je suis devant chez lui depuis quelques secondes à peine et l'envie de l'étrangler est encore plus présente maintenant. Comme si le lieu où il vit est le déclencheur de mon self-contrôle. Le regard téméraire, je toque plusieurs fois pour lui indiquer que je suis là. Et à peine quelques secondes après, la porte s'ouvre me laissant une vue complète sur lui mais aussi sur son appartement. Rien n'a bougé à ce que je vois, seulement l'odeur de drogue est on ne peut plus présente. Je le vois, son regard vide et ses pupilles rouges. Aucun des volets ne sont ouverts, laissant la place à la lumière artificielle, il n'y a que deux lampes éclairant-parcellement son salon ainsi que sa cuisine.
–Que-est-ce que tu fous la ?
Ma tête se relève d'elle-même à l'entente de sa voix nasillarde. Je l'examine, rapidement avant d'attaquer de vive voix après avoir claqué sa porte d'entrée, nous laissant ainsi seul. Moi avec comme seule émotion la colère et lui, avec comme seule intention, de continuer à se shooter.
–Je voudrais te parler de deux/trois petits trucs.
Je m'avance en même temps de dicter ses quelques mots, m'affalant activement sur son canapé. Ma position décontractée et mon esprit contracté.
–Je croyais que t'avais l'argent pour les rembourser.
Il relève sa tête vers moi, son corps bancale le fait s'assoir de force sur une chaise pas très loin de l'entrée. Une bonne distance nous sépare.
–Que-est-ce qui te prends à débarquer chez moi...Sans me prévenir ?
Je crois qu'à cet instant même, je lui lance le regard le plus noir que j'ai pu faire depuis...le début de ma vie. Il se fout réellement de moi ou c'est moi qui délire ? Il veut que je le prévienne maintenant pour débarquer chez lui à l'improviste, chose qu'il ne faisait jamais avec moi.
Ah mais non, j'ai la réponse à ma question, il veut que je le prévienne pour qu'il soit un minimum présentable. Parce que là, c'est vrai, il n'est pas au meilleur de sa forme et ça ne m'étonne même pas avec tous les rails de coke qu'il doit s'enfiler dans une journée.
–Et toi que-est-ce qui te prends de me rajouter dans la merde dans laquelle tu t'es fourré !
Instantanément, il baisse une nouvelle fois sa tête, jouant avec ses doigts pour je présume garder un certain calme.
–Comment ça ?
–Tu ne te rappelles pas, attend je vais te rafraichir la mémoire.
Je me lève d'un bond, inspire, expire, garde ton calme Stuart.
–L'argent que tu leurs doit, ou je dirais plutôt la drogue que tu leurs a volé. Tu ne t'en rappelles pas ? Parce que moi si, et peut être trop bien.
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Your Body And Them [ Terminée ]
Romance"At midnight the bells ring. From your fault, my heart sounds." Dans un petit quartier non loin de Washington. L'une des plus grande boîte de nuit se trouve dans la ville la plus délabrée des États-Unis. Ce qui est donc interdit aux mineurs dans to...