22. Stuart
« Technique Vaudou quand tu dis mon nom »
31 Octobre 2020, 8 :00am
Après avoir laissé Peak en plan, je n'ai pas pu retourner en cours pour faire comme si de rien n'était. Alors j'ai pris mon courage à deux mains et a pris le volant non pour retourner à mon appartement mais plutôt pour me diriger droit vers l'endroit qui me coupe du monde l'espace de quelques instants. Un endroit encore plus magique que le café que j'ai pu faire découvrir à Kate.
Après plusieurs minutes à conduire, plutôt vite. je finis par me garer devant un chemin boueux. Mon regard s'abaisse vers ma tenue, bon bah tant pis, mes chaussures seront foutues avec le bas de mon jean.
J'actionne le frein tout en ouvrant ma portière, après avoir fermé la voiture, mon esprit ailleurs, seul mes jambes me permettent d'avancer vers cet endroit.
Je ne sens même pas la boue rendant mes mouvements difficiles, le vent glacial qui me fouette la peau nu de mes bras. Non, mon esprit est ailleurs.
Ça me fait mal de penser que Peak pourrait mourir, va mourir. Après tout vous me diriez que nous mourrons un jour ou l'autre c'est sûr. Que l'heure est plus avancée chez un que chez l'autre. Mais Peak reste mon meilleur ami, avant tout. Celui qui m'a calmé quand j'étais trop prêt de la connerie. Et aussi celui qui m'a fait découvrir pas mal de chose. J'ai gagné en confiance en moi grâce à lui mais j'ai aussi gagné la confiance d'un ami qui s'est envolé je ne sais ou.
Je me rappelle encore la réaction de mes parents quand je leurs avaient présenté Peak. Eux, qui voulait tant rencontré mes amis. Je leur en ai présenté Peak. Ils avaient fait bonne figure devant lui mais à la seconde ou il est partit, ils se sont rués vers moi et m'avaient ordonné de ne plus jamais lui parler.
En même temps, j'aurai pu les comprendre. Avec son tee-shirt troué à certains endroits, son jean qui laisse entrevoir une bonne partie de son slip et ses baskets qui auparavant blanche était devenu grise/marron. Ses quelques piercings sur le visage. Peak était la définition même du gars qu'il ne faut pas fréquenter.
Je me rappelle encore le regard de mes parents quand ils m'ont vu arrivés avec mon nouveau style vestimentaire. Ça leur a changé d'avant me voir, toujours avec le meilleur cardigan en laine pour supporter les fortes froideur de Washington. Mon pantalon qui avant était toujours en cuir et fait sur mesure pour moi est mort en même temps que le reste. Ce jour-là, j'étais venu avec un tee-shirt un peu grand, un jean troué aux genoux. La seule chose qu'ils ne m'ont pas reprochés est le choix de mes chaussures.
Mes bonnes vieilles Doc Martens noir. De réelles pépites ces chaussures.
J'arrive encore à me rappeler de la phrase qui ce jour-là, m'a le plus percutée.
« Tu vas m'enlever par je ne sais quel moyen ce tatouage ou on te coupe les vivres. »
J'avais rigolé, je m'en rappelle. C'était mon premier tatouage, celui qui signait la fin de cette vie déjà toute tracée par mes parents. J'ai aimé leurs réactions, le petit katana représenté en train de coupé un contrat entre eux et moi. C'est ça la signification de ce dessin qui ne s'effacera jamais.
Peak avait bien rigolé et en avait rajouter une couche, comme toujours. Mes parents, eux, étaient très sérieux. Alors j'ai calmé le jeu en faisant chemin arrière, j'ai pris les clés de ma bagnole et je suis partie. Roulant bien au-dessus des limitations de vitesse, je me suis arrêté au premier salon de tatouage qu'il y avait sur la route et j'ai fait mon deuxième tatouage, sur un coup de tête. Le tatouage qui relie mes deux omoplates par un aigle en position agressive. J'ai alors envoyé un message à mes parents leurs disant que c'était ma nouvelle vie, celle où je pouvais enfin me sentir moi-même, alors qu'ils l'acceptent ou non, je me débrouillerais par moi-même.
Ils ne m'avaient pas répondu immédiatement, plusieurs jours étaient passés et j'étais heureux de mon nouveau tatouage. Un aigle qui représente courage et loyauté. Celui qui m'engageait définitivement dans une nouvelle vie.
Au final, mes parents ont respecté mon choix avec une condition, que je ne me présente jamais comme cela devant leurs contacts. J'ai accepté sachant que je ne les reverrais que très peu voir jamais.
C'était il y a deux ans, quand j'entrais tout juste à l'Université. Depuis, les tensions se sont un peu plus développés et nous nous parlons presque jamais. Seulement pour les anniversaires ou autre fête.
Sortant de mes pensées, j'aperçois le lac, mon petit bout de paradis comme j'aime l'appeler. Je n'attends plus une seconde avant d'enlever mes chaussures ainsi que mon jean et mon tee-shirt. Pour ensuite plonger à l'intérieur. L'eau n'est plus froide mais glaciale, c'est ce que j'aime dedans. La fraicheur de l'eau qui percute la chaleur que dégage mon corps.
Je mets ma tête sous l'eau pour à la fin, flotter sur le dos.
C'est dans cette position que je passe la plus grande partie de la journée, à ne rien penser, seulement nager avec les quelques poissons encore présent.
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Bonsoir mes amours comment vous allez ? Perso un peu fatigué de ma journée, d'ailleurs je n'ai pa encore écrit et je ne pense pas vraiment m'avancer dans la semaine.
Je fais de grosses horaires et le temps où je suis chez moi, je le passe à faire mes devoirs ou lire. 😊D'ici ce week-end ça devrait rentrer de nouveau dans l'ordre. 🙃
Mon Instagram : Neiluj_Clf
Kissouilles mes étoiles et n'hésitez pas à partager l'histoire, liker et commenter ça me ferait super plaisir. 🥰❤️
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Your Body And Them [ Terminée ]
Storie d'amore"At midnight the bells ring. From your fault, my heart sounds." Dans un petit quartier non loin de Washington. L'une des plus grande boîte de nuit se trouve dans la ville la plus délabrée des États-Unis. Ce qui est donc interdit aux mineurs dans to...