Chapitre 19 : Acceptée

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Dix jours plus tard, à UA

Aizawa et Present Mic étaient en train de travailler en salle des professeurs.

- « Ah, ça fait deux victimes de plus » soupira le blond

- « Mais c'est pas possible ! On a de nouvelles infos au moins ? » fit Eraser

- « Voyons voir... , il serait assez petit, il porterait un casque lui recouvrant toute la tête et pouvant modifier sa voix »

- « Alors il cache son identité ? Ce satané Faucheur... »


Vendredi, la veille du championnat, à l'école Madoka

Eri venait d'arriver à l'école. Elle se dirigea vers son casier pour changer ses chaussures. Tout le monde la regardait bizarrement, mais elle s'y était habituée.

Le problème était que son casier était vide.

Mais ? Où sont-elles passées ? se demanda la blanche en regardant aux alentours.

Elle entendit alors les ricanements d'un groupe de fille de sa classe. Lorsqu'Eri se tourna vers elles, ces dernières se dépêchèrent d'aller en salle de classe.

Entre deux rires de ce groupe elle avait cependant entendu un mot :

« Arbre ».

Elle se rendit alors dans la cour de récréation, sous le seul arbre de l'école. Elle le scruta, de haut en bas et trouva son bien.

Ses chaussures étaient dans les branches de l'arbre.

En faisant cette découverte, Eri ressentit une certaine frustration.

Pourquoi ? Je ne leur ai rien fait ! pensa-t-elle les larmes aux yeux en serrant fermement sa robe dans ses petites mains

Ignore-les. Si elles sont du genre à croire les rumeurs sans preuves, alors ce ne sont pas des personnes avec lesquelles il faut s'entendre

Amies pour la vie !

Sois forte Eri, je suis là et je crois en toi

Non ! Ce n'est rien ! Je ne suis pas quelqu'un à plaindre, j'ai des proches qui sont avec moi ! se convaincu-t-elle en séchant ses larmes.


Deux heures plus tard

La cloche avait sonné depuis belles lurettes et Mme Sosaki faisait un cours de mathématiques.

Quelqu'un toqua à la porte.

- « Entrez ! »

La porte s'ouvrit, laissant apparaître une jeune fille aux cheveux blancs.

« Midoriya-chan tu es très en retard » gronda l'héroïne

- « Désolé » fit Eri d'une petite voix

- « Ce n'est pas bien grave, va à t- » elle se coupa lorsqu'elle aperçut l'état de la fillette à corne

Ses cheveux étaient ébouriffés et détenaient de l'herbe ainsi que des feuilles, ses genoux étaient couverts de terre, sa robe était déchirée, et ses bras étaient criblés d'éraflures.

Elle fixait d'un air choqué Eri se dirigeant vers sa place. Au même moment de petits rires se firent entendre.

Le professeur eu une très mauvaise impression et demanda

« Midoriya-chan, comment tu t'es fait tout ça ? »

- « Je... J'ai trébuché » affirma la blanche

J'ai espéréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant