12:00 – Dimanche 30 Avril – Entrepôt abandonné – Seattle, Washington, USA.
Avoir un rendez-vous avec Louis, avait été aussi facile pour moi que ça l’avait été, pour Cécile, d’en prendre un avec Pitt. Je n’avais eu besoin que de six mots « Il faut que l’on parle » et il m’avait tout de suite donné une adresse. J’étais donc arrivée dans cet entrepôt où m’avaient posés Cécile et Greg. Louis m’avait bien précisé de venir seule ou il s’en irait, il devait sûrement faire référence à James mais je ne voulais pas prendre le risque de le faire fuir en me montrant avec Cécile et Greg.
L’entrepôt était sombre, éclairé avec seulement quelques lumières. Je regardais autours en me demandant pourquoi Louis m’avais donné rendez-vous ici. Malgré l’ambiance, plus que flippante, je n’étais pas plus effrayait que ça, je devais connaître la vérité et Cécile m’avait prévenue que si je ne sortais pas dans une heure, elle appellerait James et entrerait dans cette entrepôt pour lancer à Louis la dernière chaussure qu’il lui restait.
Louis arrivait quelques minutes après l’heure qu’il m’avait donnée, Emeline accrochée à son bras droit.
-Tu m’as dit de venir seule pourquoi elle est là ? Lui demandais-je en me reculant un peu.
-Oh fait pas ta chochotte, ria-t-elle, je ne te toucherais pas.
-Elle n’a pas voulue me lâcher, se plaignait Louis.
-Je préfère qu’elle parte, lui dis-je sincèrement. Je ne me sens pas à l’aise dans la même pièce qu’elle.
-Pourtant tu t’es bien senti à l’aise quand tu m’as giflé la dernière fois que l’on s’est vu.
-Emeline, la réprimandait Louis.
-Quoi ?
Je les regardais tout deux, il était évident qu’Emeline ne comptait pas s’en allait, je me tournais alors pour marcher vers la sortie.
-Où…où est-ce que tu vas ? On devait parler !
-Je ne veux pas parler avec elle, lui répondis-je sans me retourner.
-Ok ! Ok ! Elle va partir ! On ne sera que tout les deux.
Je le savais. Louis était exactement dans le même cas que Pitt, j’avais le contrôle sur lui, j’avais enfin compris comment je récolterais des informations sur mon père.
-Tu veux vraiment me virer pour cette salope ? Encore ?
-Si tu ne pars pas je ne te reverrais plus.
Elle sourit mais semblait peu confiante, elle me lançait ensuite un dernier regard avant d’emprunter une porte, qui se trouvait au fond de la pièce.
-Enfin seuls, souriait Louis.
-Qu…qu’est que c’est que cet endroit ?
-Chez moi, m’apprenait-il, spacieux hein ? Après que ta mère m’ai virée, j’ai du improviser.
Je regardais autour, une table était placer en plein milieux de l’entrepôt, encadrer par deux caisses en boit qui devait sûrement servir de chaise. Sur le côté il avait un matelas au sol et quelques bouteilles d’alcool autours.
-Je t’en pris viens t’assoir. Fait comme chez toi, m’invitait Louis, qui avait eu le temps de se poser sur une des caisses, pendant que je contemplais son « chez lui ».
Je partie me poser sur le deuxième tabouret en tirant sur mes manches.
-Alors tu es venue seule aujourd’hui ? Tu n’as pas ramené l’autre enfoiré ? me demandait-il en allumant sa cigarette.
-James n’arrivera pas à me protéger
-comment ça ?
-J’ai compris ce que tu voulais dire, dis-je en essayant tant bien que mal de le regarder dans les yeux.
-Qu’est-ce que ce gamin t’as fait ? Je savais que ça allait tourner comme ça !
-L’importance ce n’est pas ce qu’il m’a fait mais ce que ça m’a fait réaliser. Je sais maintenant sur qui je peux vraiment compter.
-Trish…
-Tu voulais juste me protéger. C’est pour ça que tu m’as donné cette arme ce jour là et c’est aussi pour ça que tu m’as fait ces marques, dis-je en montant mes manches. Pour que je n’oublie pas. Tu es la seul qui à vraiment essayer de me sauver, je suis désolée de le remarquer que maintenant.
-Depuis le début je savais que tu étais comme moi. Je suis le seul qui peut vraiment te comprendre Trish.
-Com…comment tu as su ?
-Quand je n’allais pas bien, quand je n’avais personne, tu étais la seule qui est venue vers moi. C’est comme ça que j’ai su ! Tu me comprenais parce que l’on était pareil.
-Moi ?
-Oui, sourit-il, tu n’étais qu’une enfant à ce moment là. Je venais juste de le perdre mais personne ne comprenait ce que je ressentais, je ne pouvais parler à personne, tu es venue vers moi et as dit seulement une phrase « Tonton tu n’es pas seul », après sa mort c’était la première fois que mon cœur s’est remis à battre.
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Crazy Hoodie Girl
Jugendliteratur" Comment tout a commencé ? Comment suis-je devenue Hoodie la cinglée ? Était-ce au moment où j'avais décidé de sauter par cette fenêtre ou peut-être au moment où j'avais décidé de ne jamais me séparer de ce Sweat à capuche ? Je ne le serais peut-êt...